mercredi 30 janvier 2013

Le Gouvernement fédéral soutiendra-t-il uniquement l’emploi des personnes valides ?

Les travailleurs des entreprises de travail adapté (ETA) risquent-ils de devenir les victimes de l’accord du Groupe des 10, que le Gouvernement fédéral veut maintenant ratifier ?
Dans le cadre des discussions sur l’accord interprofessionnel, le Groupe des 10 a proposé  d’attribuer un budget de 370 millions d’euros exclusivement consacré à une réduction de charge supplémentaire pour les entreprises marchandes. Cet accord risque d’entraîner de graves conséquences pour les travailleurs handicapés des entreprises de travail adapté. Il présente un coût énorme pour le secteur et l’exclut de tous les avantages accordés aux autres employeurs.

Si un effort similaire en matière de réductions structurelles n’est pas consenti pour les entreprises de travail adapté, le secteur sera soumis à de fortes pressions qui mettront en danger l’emploi de personnes en situation de handicap.
L’exclusion du seploi de personnes valides, et non pas des travailleurs handicapés ? Cette situation est totalement inacceptable et discriminatoire.
Si nous faisons l’exercice, l’attribution d’un avantage similaire pour les entreprises de travail adapté représenterait 6 millions de coût annuel. Des peanuts par rapport à l’enveloppe globale de 370 millions d’euros !
cteur de cette mesure de réduction du coût de travail entraînera une grande difficulté pour les entreprises de travail adapté de compenser l’augmentation du salaire minimum pour les jeunes de moins de 21 ans. En outre, le secteur se trouvera soumis à un désavantage compétitif,   face aux entreprises qui bénéficieront d’un coût salarial plus faible. Une conséquence financière lourde pour les ETA, qui souffrent déjà d’une conjoncture difficile.
En 1999, le Gouvernement fédéral a décidé d’appliquer la réduction du coût de travail pour les entreprises de travail adapté afin de faciliter l’introduction du salaire minimum garanti pour les travailleurs handicapés. Ne pas respecter cet engagement constitue une menace pour l’emploi de ces travailleurs.
Pourquoi le Gouvernement décide-t-il de financer des mesures uniquement destinées à favoriser l’em
En tant qu’entreprises de travail adapté, nous avons besoin d’un effort égal pour la réduction du coût du travail, pour garantir de cette manière l’emploi de 25.000 travailleurs handicapés.
A Bruxelles, 13 entreprises de travail adapté mettent à l’emploi 1800 personnes, dont 1450 en situation de handicap.
En région wallonne, 56 entreprises de travail adapté mettent 8.500 personnes dont 7.500 en situation de handicap.
( Belga)

Vos droits en tant qu'indépendant » : un document à conserver !


Début février, chaque indépendant va recevoir, en même temps que son avis d’échéance du paiement des cotisations sociales du 1er trimestre, un aperçu des mesures auxquelles il peut prétendre. En collaboration avec les 12 caisses d’assurances sociales, Sabine Laruelle, Ministre fédérale des PME et des Indépendants, a développé un document-type reprenant clairement les droits des indépendants.
Pour Sabine Laruelle : « Il est urgent que les travailleurs indépendants soient mieux informés sur leurs droits et que cela soit fait de manière claire. Si ce document peut devenir un pense-bête affiché sur le frigo de la cuisine des intéressés, j’en serais ravie ! Engagée depuis plusieurs mois avec la ferme intention de développer ce document  rapidement, je suis satisfaite d’avoir pu obtenir le soutien des 12 caisses belges d’assurances sociales pour sa diffusion. »
L’objectif est de renforcer l’information des indépendants sur les droits qui leur sont ouverts suite aux paiements de leurs cotisations sociales et des mesures destinées à les aider. On sait, par exemple, que seuls 10% des entrepreneurs belges connaissent l’existence du Médiateur du crédit (http://www.cefip.be/fr/mediateur-du-credit ) et que seulement 66% des indépendantes demandent leurs 105 titres-services gratuits après avoir accouché ! Pour remédier à cette désinformation, la Ministre a développé un document synthétique d’une page reprenant les droits et mesures en vigueur pour les indépendants ainsi que les coordonnées des organismes de contact. (Vous trouverez ce document en annexe au communiqué de presse.)
Disponible en français, néerlandais et allemand, la version papier du document sera envoyée annuellement par l’intermédiaire des caisses d’assurances sociales et joint à l’avis d’échéance du paiement des cotisations sociales du 1er trimestre 2013. Actualisé mensuellement, ce document sera ensuite disponible sur le site internet de la caisse d’assurances sociales de chaque affilié.


Source: Service de presse de Mme Sabine Laruelle, ministre des Classes moyennes, des PME, des Indépendants et de l'Agriculture 

mardi 22 janvier 2013

Le syndrome hypothénarien du marteau est inscrit sur la liste des maladies professionnelles


A l’initiative de Philippe Courard, Secrétaire d’Etat aux Affaires sociales, chargé des Risques professionnels, le syndrome hypothénarien du marteau est désormais inscrit sur la liste des maladies professionnelles du Fonds des Maladies Professionnelles (FMP). L’arrêté Royal sera publié demain au Moniteur.
Maladie relativement peu connue, le syndrome hypothénarien du marteau est un trouble de la main qui entraîne une réduction du débit sanguin vers les doigts. Le terme « hypothénar » désigne le groupe de muscles qui contrôlent les mouvements du petit doigt. Le syndrome se manifeste lorsque quelqu’un utilise de façon répétitive la paume de la main (en particulier l'hypothénar) en guise de marteau pour écraser, presser ou tordre des objets.
Le syndrome hypothénarien du marteau est le plus généralement observé chez l'homme âgé en moyenne de 40 ans. Les travailleurs les plus à risque sont les utilisateurs de marteaux-piqueurs, les mécaniciens d’automobile, les constructeurs d’échafaudages, les métallurgistes, les mineurs, les machinistes, les bouchers, les charpentiers et les briqueteurs.
Récemment, le FMP a indemnisé quelques dizaines de personnes victimes du syndrome hypothénarien du marteau, via son système ouvert (le travailleur victime doit prouver que sa maladie est causée par son travail). Grâce à la reconnaissance de la maladie sur la liste, des cas supplémentaires devraient être reconnus pour tous les travailleurs du secteur privé (ainsi que ceux des institutions communales et provinciales) qui sont victimes de cette maladie, puisqu’ils n’auront plus à prouver que leur affection est due à leur travail. Ceci facilite et écourte bien entendu la procédure de reconnaissance de la maladie et son indemnisation.
Philippe Courard : « Les maladies professionnelles évoluent avec le temps et la réalité du marché du travail. Voilà pourquoi il faut adapter la liste, avec un souci constant : celui de faciliter la tâche aux travailleurs victimes de maladies professionnelles, et les indemniser justement et rapidement.»
Toutes les informations pratiques pour remplir une demande d’indemnisation ainsi que les informations à l’attention des médecins se trouvent sur le site www.fmp.fgov.be.


( Belga )

Février 2013 : Le mois de la « Saison de la Prévention » !

 Après avoir remporté un franc succès en 2012 avec la première édition nationale, la “Saison de la Prévention” est à nouveau organisée en 2013.
Près de 10.000 inscriptions de propriétaires d’animaux de compagnie en 2012 témoignent du besoin d’un examen de prévention!

C’est en février 2012 qu’a eu lieu la première campagne “Saison de la Prévention” nationale. Environ 12.000 animaux domestiques, 58% de chiens et 42% de chats, avaient ainsi été inscrits pour un examen de prévention gratuit et ce, auprès d’environ 800 cabinets vétérinaires. Près de la moitié des vétérinaires belges pour animaux de compagnie ont ainsi participé bénévolement à la Saison de la Prévention ! En moyenne, 70% des propriétaires d’animaux domestiques examinés a reçu des recommandations pour un meilleur suivi de la santé de leur compagnon ! Afin de donner à chaque chien et chat (et surtout ceux qui n’ont jamais ou n’ont plus été depuis plus d’un an chez le vétérinaire ) la possibilité d’une meilleure santé, la « Saison de la Prévention » se tiendra à nouveau en 2013. 

La Saison de la Prévention offre à tous les propriétaires de chiens et de chats un examen de prévention gratuit pour leur animal de compagnie. Cette campagne est une initiative de la SAVAB et de la SAVAB-Flanders (les associations des vétérinaires pour animaux de compagnie de Belgique, francophone et néerlandophone) et bénéficie du soutien de Hill’s, fabricant d’aliments pour animaux. Il ressort de cette campagne que 50% des propriétaires d’animaux dans la partie francophone du pays et près de 40% des propriétaires flamands ne se sont jamais rendus chez un vétérinaire ou n’ont plus effectué de visite depuis plus d’un an !

Au moyen de cette campagne, les organisateurs (la SAVAB, SAVAB-Flanders et Hill’s) veulent sensibiliser tous les propriétaires d’animaux domestiques au fait qu’une visite régulière chez le vétérinaire, un cadre de vie adapté à chaque animal et une alimentation équilibrée sont des conditions importantes pour offrir à leur chien ou leur chat une longue vie en bonne santé !

Les problèmes de santé les plus fréquents chez les animaux de compagnie
Suite à une enquête menée auprès des vétérinaires participants en 2012, les vétérinaires ont
déterminé le top 3 des problèmes les plus fréquents . En premier lieu on retrouve le surpoids (indiqué par 48% des vétérinaires francophones et 51% des vétérinaires néerlandophones); en second lieu les affections buccales et dentaires (32% en Belgique francophone, 26% en Belgique néerlandophone) et en troisième lieu une vaccination incomplète (21% en Belgique francophone, 23% en Belgique néerlandophone). 

La ‘Saison de la Prévention’ soutient aussi les bonnes oeuvres !
Une visite régulière chez le vétérinaire et une alimentation équilibrée ne sont pas seulement
importantes pour les animaux de compagnie ; ceci a une aussi grande importance pour certains chiens, en particulier tels que les chiens-guides, où une longue vie en bonne santé est ssentielle. C’est la raison pourquoi la ’Saison de la Prévention’ soutient le Belgisch Centrum voor  Blindengeleidehonden en Flandre et Scale Dogs en partie francophone du pays.
Pour chaque formulaire d’examen de prévention rempli et renvoyé par les vétérinaires participants en 2012, les organisateurs offrent 1 € à la bonne oeuvre. Grâce à ceci, le BCG a cette année reçu un chèque de 3.000€. Scale Dogs en Belgique francophone a reçu un chèque de 2.500€

La “Saison de la Prévention” recommence en 2013!
Dans le but d’améliorer la santé des animaux de compagnie en Belgique et de leur donner une vie plus longue et plus saine grâce à la prévention et à des soins adéquats, la Saison de la Prévention sera renouvelée à l’échelle nationale. L’action se déroulera à nouveau pendant le mois de février 2013. Les vétérinaires participants offrent un examen de prévention gratuit tout à fait bénévolement.

Les propriétaires d’animaux de compagnie peuvent s’inscrire pour un maximum de 2 animaux domestiques (chien et/ou chat) sur le site web www.saisondelaprevention.be ou www.maandvandepreventie.be à partir du 10 janvier 2013.
( Belga )

jeudi 10 janvier 2013

Escarres de décubitus : mieux vaut prévenir que guérir


En Belgique, 12% des patients hospitalisés souffrent d’escarres de décubitus. De telles statistiques ne sont toutefois pas connues pour les autres structures de soins. Le SPF Santé Publique a déjà pris de nombreuses initiatives dans le cadre de la prévention des escarres et sollicite à présent le Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE) afin qu’il développe des recommandations de bonne pratique en vue d’apporter un soutien scientifique à la pratique quotidienne des soignants. Il ne s’agit pas pour autant d’une check-list d’interventions à appliquer sans réflexion à tous les patients à risque, ce qui procurerait aux soignants un faux sentiment de sécurité. La prévention des escarres doit au contraire être envisagée au cas par cas, et se décliner en une combinaison de mesures spécifiques, à appliquer dans tous les environnements de soins.
Pour mener cette étude, le KCE a collaboré avec les équipes des universités de Gand et de Leuven, les associations belges de soins de plaies, le groupe CIPIQ-S (Collaboration Internationale des Praticiens et Intervenants en Qualité), mais aussi avec le très réputé NICE (National Institute for Health and Clinical Excellence) britannique, une véritable primeur !  
Affection longue et douloureuseLes escarres de décubitus se développent préférentiellement aux niveaux des talons et du sacrum. Ce sont les parties du corps qui subissent le plus de pression lorsqu’une personne reste longtemps alitée ou en position assise. La gravité des lésions s’échelonne d’une rougeur persistante, qui ne disparait pas à une faible pression exercée sur la peau, jusqu’à l’ulcération profonde qui atteint les muscles et les os.
Les escarres de décubitus peuvent s’accompagner d’un sérieux inconfort de longue durée et causer des couts supplémentaires pour le patient et la société. La prévention des escarres est l’une des tâches les plus importantes du personnel infirmier et est considérée comme un aspect crucial de la politique de la qualité, tant dans les hôpitaux, les maisons de repos, les centres de revalidation qu’au domicile des patients.
Combinaison de mesures de prévention adaptées individuellement à chaque patientLes chercheurs ont procédé à une analyse approfondie des études publiées et ont conclu à la primauté des mesures combinées pour assurer une prévention adéquate des escarres : changement régulier de position au fauteuil et au lit, utilisation de dispositifs de répartition de la pression (tels que des matelas spéciaux) et proscription des massages énergiques de la peau.
De plus, la prévention sera adaptée au mieux à la situation individuelle de chaque patient. Dès le premier contact en milieu de soins, le risque d’escarres sera soigneusement évalué et les mesures de prévention précisément définies. La situation médicale et le plan de soins établi en concertation avec le patient, ses aidants proches et les soignants, ainsi que les préférences du patient, joueront ici un rôle essentiel. La prise en charge sera régulièrement réévaluée, surtout si l’état de santé du patient évolue ou s’il change de milieu de vie ou de soins.
Un appel à des recherches de qualitéMalgré l’impact majeur des escarres de décubitus sur la qualité de vie des patients, trop peu d’études cliniques de bonne qualité ont évalué l’efficacité des différentes mesures de prévention. Pourtant, les organisations de soins qui assurent une politique de prévention systématique et bien structurée obtiennent de meilleurs résultats en termes de qualité des soins. Elles enregistrent la prévalence des escarres de décubitus, se comparent à d’autres organisations et informent les soignants des résultats obtenus. De plus, de telles organisations emploient des infirmiers/ères spécialisé(e)s en soins de plaies, organisent des formations adaptées et disposent d’un comité multidisciplinaire dédié à la prévention des escarres de décubitus.
Le KCE plaide pour de meilleures recherches ciblées notamment sur l’évaluation du risque d’escarre, l’efficacité des matelas répartiteurs de pression, et la fréquence adéquate de changement de position des patients.
Campagne de sensibilisation des soignants concernésCes recommandations de bonne pratique représentent une bonne opportunité pour une nouvelle campagne de sensibilisation des soignants concernés. Elles seront aussi idéalement adoptées dans les procédures de travail et dans la formation des soignants. Les hôpitaux, les maisons de repos et les responsables des soins à domicile devraient aussi intégrer les programmes de prévention des escarres dans leur politique globale d’amélioration de la qualité, à laquelle, respectivement, les gériatres et dermatologues, les médecins coordinateurs et conseillers (MCC) et les médecins généralistes devraient être associés.
Ces recommandations de bonne pratique pour la prévention des escarres seront suivies des recommandations pour le traitement des escarres, prévues pour mi-2013.

Source: Belga

Analyse indépendante: Avantages financiers et écologiques des véhicules électriques

Alors qu’un Belge sur deux se dit disposé à faire l’acquisition d’un véhicule électrique (VE), en 2012 seulement 1479 véhicules exclusivement propulsés à l’électricité ont été immatriculés, contre 263 en 2011 et 47 en 2010. On peut donc bel et bien parler d’une avancée des véhicules électriques  (VE), même si elle reste timide. L’accélération est moins rapide que celle des véhicules électriques eux-mêmes. La variante électrique du bolide classique présente pourtant plein d’avantages tant écologiques que financiers, pour les particuliers comme pour les entreprises.
Volet écologique
Aucun citadin ne peut nier qu’une ville qui n’accueillerait que des véhicules électriques serait, au propre comme au figuré, une véritable respiration. Les cyclistes comme les piétons auraient moins de souci à se faire à la vue des dépôts de suie qui polluent leur patrimoine. Les nuisances sonores aussi seraient ramenées à de plus justes proportions. 

Et pourtant, des rumeurs continuent à circuler sur l’impact environnemental de la batterie d‘une voiture électrique.  Nous allons être très clairs: l’impact environnemental de la production et du recyclage des véhicules électriques (y compris la batterie) ne représente qu’une fraction de l’impact environnement total d’une voiture équipée d’un moteur à combustion. Que la part relative à la production et au recyclage d’un VE soit plus importante que celle relative à sa phase d’utilisation est simplement due au caractère essentiellement écologique de sa phase d’utilisation. Mais que les émissions résultant de la phase d’utilisation d’un véhicule électrique sont inexistantes, n’est qu’un argument publicitaire sorti de son contexte. En fait, ces émissions se réduisent à celles du lieu de production de l’électricité utilisée. En d’autres mots, à celles de la centrale électrique. Si l’électricité est produite dans une centrale à charbon polluante, comme c’est le cas en Chine par exemple, un VE produira plus d’émissions qu’un moteur à combustion. Si la batterie est chargée avec une énergie renouvelable, alors les émissions seront effectivement nulles. Prenons l’exemple de la Belgique : en Belgique les émissions d’un VE sont d’environ 50 g de CO2/km, y compris la production, le recyclage et l’entretien du VE. Pour un moteur diesel moyen, elles sont de 180 g de CO2/km et peuvent atteindre 220 g de CO2/km pour un moteur à essence. 

De plus, l’efficacité énergétique d’un moteur électrique est de  80-95 %, ce qui est nettement mieux que celle d’un moteur à combustion qui atteint tout au plus 20-30 %. Et la récupération de l’énergie au freinage d’un VE améliore encore son rendement. Ajoutons pour terminer que la production du lithium, utilisé pour les batteries, est assez simple et écologique, et qu’il est recyclable. On ne peut pas en dire autant du diesel. 
Nos réserves de carburants fossiles devraient donc être réservées aux domaines où ils sont vraiment porteurs de plus value comme par exemple dans les secteurs chimiques ou pharmaceutiques.  

Volet financier: Particuliers
Un VE coûte en général 10 %-50 % de plus que son équivalent conventionnel. Un montant qu’il faut évidemment débourser à l’achat du véhicule. Mais il faut aussi tenir compte  d’autres éléments. Se déplacer avec une voiture électrique revient à environ 3 € les 100 km, alors qu’avec un moteur diesel, même très peu gourmand, on dépasse vite les 8 €.  Sans avantages fiscaux, l’investissement de départ n’est récupéré qu’après plusieurs années (entre 4 et 13 ans). En 2013, le fisc accorde cependant une réduction d’impôts de 30 % sur le prix d’achat de la voiture (avec un maximum de 9 510 €). Pour une borne de recharge, cette réduction d’impôts est de 40 %. Autre avantage, vous ne payez pas de taxe de mise en circulation pour votre VE. Si l’on prend également en compte des taxes annuelles de circulation plus avantageuses, des entretiens moins contraignants et onéreux et des tarifs intéressants pour les assurances (Ethias offre 30 % de réduction sur ses assurances VE),  l’investissement consenti est récupéré beaucoup plus vite : la Renault Fluence Z.E. par exemple devient moins chère que sa version diesel après un an seulement. Mais pour la Nissan LEAF vous devrez  attendre 3 ans,  en comparaison d’une voiture correspondante conventionnelle (15 000 km/an) par exemple.

Volet financier: Entreprises
L’analyse du Total Cost Ownership ou coût total de possession est également très importante pour les entreprises. Les prix de leasing pour un VE sont toujours plus élevés parce que les sociétés de leasing ne veulent pas prendre de risque quant à la valeur résiduelle d’un VE. Par contre, les VE sont fiscalement déductibles à 120 %, alors que ce taux n’est que de 75-80 % pour une voiture d‘entreprise moyenne (selon ses émissions de CO2). Si l’on tient également compte de la contribution de solidarité,  l’entretien, l’assurance et d’autres frais, on arrive à la conclusion qu’un VE ne revient pas du tout plus cher qu’une voiture correspondante conventionnelle, au contraire, dans certains cas elle revient moins chère, même à moins de 20.000 km par an. 

Tout aussi important pour les entreprises : introduire le TCO dans le calcul du budget attribué à un collaborateur pour le choix d’une voiture. Si l’on ne tient compte que du prix du leasing, les voitures électriques sont défavorisées. 

Le calcul du TCO peut se faire en ligne via www.tcoberekenen.be

Quels sont les obstacles à l’expansion des VE? 
D’une enquête effectuée par Ethias auprès de ses clients, il ressort que les principales raisons pour lesquelles on ne choisit pas une voiture électrique sont en tout premier lieu son prix (34 %). Viennent ensuite son autonomie (26 %) et les problèmes liés à la recharge des batteries (28 %). 

Le prix d’achat ou de leasing élevé rebute de nombreuses personnes alors qu’en principe, ce n’est pas un argument valable comme nous venons de l’expliquer ci-dessus. Le rayon d’action et la recharge des batteries par contre, peuvent effectivement poser problème, et par conséquent,  tous les collaborateurs n’entrent pas en considération pour un VE au sein d’une entreprise.  Les collaborateurs qui font beaucoup de route n’ont pas le temps d’attendre que les batteries se rechargent. Par contre, un VE se profile comme une alternative valable pour les collaborateurs dont les déplacements se limitent au trajet domicile - travail. La plupart des VE en mesure de parcourir 100 km matin et soir, présentent une autonomie plus que suffisante pour effectuer les trajets de et vers le domicile, ce trajet étant en moyenne de 20 km en Belgique. 

Le trajet moyen effectué par personne et par jour est de 35 km en Flandre. Avec un rayon d’action de 100 km la plupart des Flamands disposent donc d’une autonomie suffisante pour effectuer leurs déplacements quotidiens. Mais comment faire pour les déplacements plus longs qu’ils sont appelés à effectuer quelques fois par an ? 

Différentes alternatives peuvent être envisagées. Comme par exemple, une deuxième petite voiture à carburant réservée aux déplacements extrêmes. Cette petite voiture peut éventuellement être mise à la disposition de plusieurs utilisateurs, un peu dans l’esprit du système Cambio qui existe déjà actuellement dans différentes villes. Dans certains cas, la location d’une voiture équipée d’un moteur à combustion pour les déplacements exceptionnels peut s’avérer une solution économique.  Aujourd’hui, la Belgique dispose de vingt stations avec bornes de recharge rapide où il vous faudra environ 20 minutes pour recharger les batteries à 80 %. Juste le temps de boire un petit café ! Une autre solution à envisager pour l’avenir est un système d’échange de batteries basé dans les stations services. Cette dernière option demande cependant un nombre suffisant de stations services équipées de ce système et la standardisation des batteries. Ce qui peut engendrer de longues discussions du genre ‘l’œuf ou la poule’.

Quoiqu’il en soit, un VE convient parfaitement à la plupart des déplacements de et vers le domicile, déplacements qui représentent une part considérable des kilomètres parcourus. En proposant des VE, les entreprises peuvent réduire de façon substantielle leurs émissions et leurs frais. Et heureusement, quelques entreprises avant-gardistes comme Mobistar, Interparking, et autres… essayent d’ouvrir la voie à cette nouvelle approche.    

Même s’il y avait une avancée spectaculaire en la matière en 2013, la CREG ne prévoit aucun problème au niveau de notre réseau électrique. Au contraire, les véhicules électriques peuvent participer valablement au glissement de paradigme nécessaire à l’approvisionnement et contribuer à l’équilibrage du réseau. Dans ce contexte, l’augmentation de la demande n’ira pas de pair avec une augmentation du prix de l’électricité, mais bien avec la production et le stockage d’électricité verte. 
En 2009, la ‘Vlaamse Milieumaatschappij’ incluait les VE dans ses perspectives d’avenir, avançant même qu’en 2030, 90 % des véhicules seront électriques. 

Pour réaliser ces prévisions, le gouvernement devra mener une politique active pour lever les obstacles qui existent encore à l’heure actuelle et par conséquent pour inciter le public à accélérer la tendance.    
Nos voies respiratoires et le climat en ont un besoin urgent.  

Source: Belga

mercredi 9 janvier 2013

Déblocage de 80.000 avertissements-extrait de rôle


Le citoyen qui avait déclaré, afin d’obtenir une réduction d’impôt, une  dépense de sécurisation contre le vol et l’incendie d’une habitation, va recevoir son avertissement-extrait de rôle dès ce  mois-ci.
A cet effet, une loi devait être votée et celle-ci l’a été le 13 décembre 2012. Les 80.000 avertissements-extrait de rôle seront donc envoyés les 21 et 25 janvier 2013.
Un arrêt de mars 2012 de la Cour constitutionnelle est à l’origine de ce retard d’envoi; arrêt qui dénonce la différence de traitement fiscal entre les couples mariés ou cohabitants légaux propriétaires et les locataires mariés ou cohabitants légaux.
Pour le couple propriétaire,  les dépenses  étaient réparties en fonction de leur part respective dans l’habitation. Dans certains cas, il apparaissait que ce système était désavantageux par rapport à la division appliquée auprès des couples locataires, division opérée automatiquement en fonction du revenu imposable de chacun.
Les 21 et 25 janvier 2013, les 80.000 avertissements-extrait de rôle de l’exercice d’imposition 2012, seront donc envoyés pour les contribuables qui avaient remplis, dans leur déclaration, un montant dans la rubrique des réductions d’impôt pour les dépenses de sécurisation contre le vol ou  l’incendie d’une habitation (codes 1382 et 2382).
Pour les exercices d’imposition précédents, l’administration procède, sans l’intervention des citoyens, à des rectifications qui sont en faveur des citoyens.
Le contribuable qui le souhaite peut, dès aujourd'hui, via Tax-on-Web ou Tax-Calc, calculer le résultat attendu.



( Belga )




Appel à témoins: découverte d'un cadavre à Marchin

À la requête du Procureur du Roi de Huy et de monsieur le Juge d’instruction Frenay, la Police nous demande de diffuser l’avis suivant :
Suite à un incendie survenu le jeudi 13 décembre 2012 rue Armand Bellery à Marchin, le cadavre en putréfaction d’un homme a été retrouvé.


Il s’agirait vraisemblablement de Monsieur Marco FERRARESI âgé de 48 ans. Il aurait quitté l’Italie vers 1983. Depuis le mois d’août 2012, il semble qu’il résidait dans la maison sinistrée. Toutefois, le décès de la victime se situerait vers le 03 octobre 2012.



Marco FERRARESI, résiderait en Belgique depuis plusieurs années. Il aurait notamment séjourné dans les communes de Schaerbeek, Watermael-Boitsfort, Huy et Marchin.



En vue d’avoir une vision plus claire sur les activités de la victime, les enquêteurs souhaitent obtenir des informations sur ses lieux de résidence, ses activités et ses déplacements.



Si vous avez connu Marco Ferraresi ou si vous avez des informations sur sa vie sociale, veuillez prendre contact avec les enquêteurs via le numéro de téléphone gratuit 0800/ 30 300 



Les témoignages peuvent aussi parvenir via avisderecherche@police.be
Cet avis est disponible sur www.police.be sous la rubrique « à identifier ».


Federale Politie - Police Federale )

Etude sur le financement automobile pour particuliers en Belgique


Baisse des immatriculations, suppression des primes fédérales à l'achat de voitures « vertes », hausse du carburant,… L’année 2012 n’a pas été de tout repos pour le marché automobile belge. Autant de facteurs qui ont aussi modifié le financement lors de l'achat d’un véhicule par les particuliers.
A l’approche du 91ème Salon de l’Auto, qui se tiendra à Bruxelles du 11 au 20 janvier 2013, la banque BNP Paribas Fortis s’est intéressée tout particulièrement aux financements automobiles souscrits par les particuliers.
Parmi les enseignements de cette enquête, il ressort que malgré un tassement du marché automobile belge et en dépit de la baisse du marché du crédit à la consommation l’an dernier (-11%), BNP Paribas Fortis constate qu’il n’en reste pas moins que plus d’une voiture sur deux reste financée via un prêt à tempérament. Au regard du portefeuille automobile de BNP Paribas Fortis, il est même à noter que plus de trois automobiles neuves sur quatre sont acquises à crédit par les particuliers.
L’âge moyen du client de BNP Paribas Fortis qui s’offre une automobile à l’aide d’un crédit est de 45 ans. Sans grande surprise, la génération Y privilégie les voitures d’occasion puisqu’environ un jeune (âgé de 18 à 30 ans) sur deux s’est vu accorder un prêt à tempérament pour des véhicules de seconde main.
L’enquête relève également que la durée contractuelle moyenne d’un financement automobile est restée stable au cours de l’année écoulée : soit 56 mois pour un véhicule neuf et 49 mois pour un véhicule d’occasion.
Concernant le montant moyen d’un dossier de financement d’automobile chez BNP Paribas Fortis, il a augmenté de 10 % au cours des deux dernières années pour atteindre un montant de 15.100 euros en 2012 contre 13.680 euros en 2011. «Cette évolution s’explique particulièrement par l’augmentation du prix des voitures suite à la hausse des matières premières mais aussi par l’attrait du Belge pour les véhicules haut de gamme», précise Maud Delbecque, responsable des crédits chez BNP Paribas Fortis.
Avec cette étude, BNP Paribas Fortis confirme son soutien à l’économie des ménages belges puisque 8 dossiers prêt à tempérament sur 10 ont été acceptés l’an dernier. Et grâce à son expertise et sa bonne gestion des dossiers, à peine 2,7 % des clients de la banque ayant contractés un crédit à la consommation rencontrent des difficultés de remboursement et bénéficient par la suite d’un plan de remboursement adapté.
En étant un partenaire de crédit de confiance et fiable à l’écoute de ses clients, BNP Paribas Fortis continue d’offrir une gamme de produits et services adaptée en s’appuyant sur une approche multicanal innovante répondant ainsi de façon personnalisée aux demandes du client pour ainsi mieux le protéger.

( BNP Paribas Fortis )

L’épidémie de grippe atteint la Belgique


La Belgique répond désormais à tous les critères d’une épidémie de grippe. Par conséquent, l’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP) a officiellement déclaré l’épidémie.
Alors que nos voisins sont déjà la proie de l’épidémie annuelle de grippe, c’est maintenant au tour de notre pays. Après l’observation ces dernières semaines d’une augmentation de l’activité grippale, la Belgique remplit désormais tous les critères définissant vraiment une épidémie. C’est ce qu’annonce aujourd’hui l’Institut Scientifique de Santé Publique à Bruxelles (WIV-ISP).


Le seuil épidémiqueAu cours des deux semaines précédentes, le nombre de personnes souffrant de symptômes grippaux** et ayant consulté leur médecin traitant se situe au niveau du seuil épidémique. C’est le signal officiel pour déclarer l’épidémie de grippe*.
Les plus touchésLes enfants en âge scolaire constituent le groupe d’âge le plus touché. Fait intéressant, le nombre de cas de grippe dans ce groupe d’âge est quelque peu descendu la semaine dernière. « Rien d’exceptionnel » signale le Dr Françoise Wuillaume de l’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP). « Avec les congés scolaires, la circulation du virus grippal s’est ralentie chez ces enfants. Maintenant que les cours ont repris, le virus a de nouveau toutes possibilités de se propager. »
VaccinationPour le moment, trois types du virus de l’influenza circulent : le virus B, le virus A(H1N1)v et le virus A(H3N2). Tous les trois sont inclus dans le vaccin***. Est-il trop tard pour ce faire vacciner ? Ce n’est pas tout à fait ce que dit le Dr Françoise Wuillaume. « Le bon moment pour se faire faire vacciner est maintenant passé. Mais celui qui se fait vacciner maintenant sera encore protégé pour une bonne période de l’épidémie. Une épidémie de grippe dure habituellement entre 8 et 12 semaines, tandis que le vaccin mettra deux semaines pour assurer une protection. »

Important! Les antibiotiques ne sont pas efficaces contre la grippe, car il s’agit d’une infection virale.

( Institut Scientifique de Santé Publique )