Alors
qu’un Belge sur deux se dit disposé à faire l’acquisition d’un véhicule
électrique (VE), en 2012 seulement 1479 véhicules exclusivement propulsés à
l’électricité ont été immatriculés, contre 263 en 2011 et 47 en 2010. On peut
donc bel et bien parler d’une avancée des véhicules
électriques (VE), même si elle reste timide. L’accélération est
moins rapide que celle des véhicules électriques eux-mêmes. La variante
électrique du bolide classique présente pourtant plein d’avantages tant
écologiques que financiers, pour les particuliers comme pour les entreprises.
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Volet
écologique
Aucun citadin ne peut nier qu’une ville qui n’accueillerait que des véhicules
électriques serait, au propre comme au figuré, une véritable respiration. Les
cyclistes comme les piétons auraient moins de souci à se faire à la vue des
dépôts de suie qui polluent leur patrimoine. Les nuisances sonores aussi
seraient ramenées à de plus justes proportions.
Et pourtant, des rumeurs continuent à circuler sur l’impact environnemental
de la batterie d‘une voiture électrique. Nous allons être très
clairs: l’impact environnemental de la production et du recyclage des
véhicules électriques (y compris la batterie) ne représente qu’une fraction
de l’impact environnement total d’une voiture équipée d’un moteur à
combustion. Que la part relative à la production et au recyclage d’un VE soit
plus importante que celle relative à sa phase d’utilisation est simplement
due au caractère essentiellement écologique de sa phase d’utilisation. Mais
que les émissions résultant de la phase d’utilisation d’un véhicule
électrique sont inexistantes, n’est qu’un argument publicitaire sorti de son
contexte. En fait, ces émissions se réduisent à celles du lieu de production
de l’électricité utilisée. En d’autres mots, à celles de la centrale
électrique. Si l’électricité est produite dans une centrale à charbon
polluante, comme c’est le cas en Chine par exemple, un VE produira plus
d’émissions qu’un moteur à combustion. Si la batterie est chargée avec une
énergie renouvelable, alors les émissions seront effectivement nulles.
Prenons l’exemple de la Belgique : en Belgique les émissions d’un VE sont
d’environ 50 g de CO2/km, y compris la production, le recyclage et
l’entretien du VE. Pour un moteur diesel moyen, elles sont de 180 g de CO2/km
et peuvent atteindre 220 g de CO2/km pour un moteur à essence.
De plus, l’efficacité énergétique d’un moteur électrique est
de 80-95 %, ce qui est nettement mieux que celle d’un moteur à
combustion qui atteint tout au plus 20-30 %. Et la récupération de l’énergie
au freinage d’un VE améliore encore son rendement. Ajoutons pour terminer que
la production du lithium, utilisé pour les batteries, est assez simple et
écologique, et qu’il est recyclable. On ne peut pas en dire autant du diesel.
Nos réserves de carburants fossiles devraient donc être réservées aux domaines
où ils sont vraiment porteurs de plus value comme par exemple dans les
secteurs chimiques ou pharmaceutiques.
Volet financier: Particuliers
Un VE coûte en général 10 %-50 % de plus que son équivalent conventionnel. Un
montant qu’il faut évidemment débourser à l’achat du véhicule. Mais il faut
aussi tenir compte d’autres éléments. Se déplacer avec une voiture
électrique revient à environ 3 € les 100 km, alors qu’avec un moteur diesel,
même très peu gourmand, on dépasse vite les 8 €. Sans avantages
fiscaux, l’investissement de départ n’est récupéré qu’après plusieurs années
(entre 4 et 13 ans). En 2013, le fisc accorde cependant une réduction
d’impôts de 30 % sur le prix d’achat de la voiture (avec un maximum de 9 510
€). Pour une borne de recharge, cette réduction d’impôts est de 40 %. Autre
avantage, vous ne payez pas de taxe de mise en circulation pour votre VE. Si
l’on prend également en compte des taxes annuelles de circulation plus
avantageuses, des entretiens moins contraignants et onéreux et des tarifs
intéressants pour les assurances (Ethias offre 30 % de réduction sur ses
assurances VE), l’investissement consenti est récupéré beaucoup
plus vite : la Renault Fluence Z.E. par exemple devient moins chère que sa
version diesel après un an seulement. Mais pour la Nissan LEAF vous
devrez attendre 3 ans, en comparaison d’une voiture
correspondante conventionnelle (15 000 km/an) par exemple.
Volet financier: Entreprises
L’analyse du Total Cost Ownership ou coût total de possession est également
très importante pour les entreprises. Les prix de leasing pour un VE sont
toujours plus élevés parce que les sociétés de leasing ne veulent pas prendre
de risque quant à la valeur résiduelle d’un VE. Par contre, les VE sont
fiscalement déductibles à 120 %, alors que ce taux n’est que de 75-80 % pour
une voiture d‘entreprise moyenne (selon ses émissions de CO2). Si l’on tient
également compte de la contribution de solidarité, l’entretien,
l’assurance et d’autres frais, on arrive à la conclusion qu’un VE ne revient
pas du tout plus cher qu’une voiture correspondante conventionnelle, au
contraire, dans certains cas elle revient moins chère, même à moins de 20.000
km par an.
Tout aussi important pour les entreprises : introduire le TCO dans le calcul
du budget attribué à un collaborateur pour le choix d’une voiture. Si l’on ne
tient compte que du prix du leasing, les voitures électriques sont
défavorisées.
Le calcul du TCO peut se faire en ligne via www.tcoberekenen.be
Quels sont les obstacles à l’expansion des VE?
D’une enquête effectuée par Ethias auprès de ses clients, il ressort que les
principales raisons pour lesquelles on ne choisit pas une voiture électrique
sont en tout premier lieu son prix (34 %). Viennent ensuite son autonomie (26
%) et les problèmes liés à la recharge des batteries (28 %).
Le prix d’achat ou de leasing élevé rebute de nombreuses personnes alors
qu’en principe, ce n’est pas un argument valable comme nous venons de
l’expliquer ci-dessus. Le rayon d’action et la recharge des batteries par
contre, peuvent effectivement poser problème, et par
conséquent, tous les collaborateurs n’entrent pas en considération
pour un VE au sein d’une entreprise. Les collaborateurs qui font
beaucoup de route n’ont pas le temps d’attendre que les batteries se
rechargent. Par contre, un VE se profile comme une alternative valable pour
les collaborateurs dont les déplacements se limitent au trajet domicile -
travail. La plupart des VE en mesure de parcourir 100 km matin et soir,
présentent une autonomie plus que suffisante pour effectuer les trajets de et
vers le domicile, ce trajet étant en moyenne de 20 km en Belgique.
Le trajet moyen effectué par personne et par jour est de 35 km en Flandre.
Avec un rayon d’action de 100 km la plupart des Flamands disposent donc d’une
autonomie suffisante pour effectuer leurs déplacements quotidiens. Mais
comment faire pour les déplacements plus longs qu’ils sont appelés à
effectuer quelques fois par an ?
Différentes alternatives peuvent être envisagées. Comme par exemple, une
deuxième petite voiture à carburant réservée aux déplacements extrêmes. Cette
petite voiture peut éventuellement être mise à la disposition de plusieurs
utilisateurs, un peu dans l’esprit du système Cambio qui existe déjà
actuellement dans différentes villes. Dans certains cas, la location d’une
voiture équipée d’un moteur à combustion pour les déplacements exceptionnels
peut s’avérer une solution économique. Aujourd’hui, la Belgique
dispose de vingt stations avec bornes de recharge rapide où il vous faudra
environ 20 minutes pour recharger les batteries à 80 %. Juste le temps de
boire un petit café ! Une autre solution à envisager pour l’avenir est un
système d’échange de batteries basé dans les stations services. Cette
dernière option demande cependant un nombre suffisant de stations services
équipées de ce système et la standardisation des batteries. Ce qui peut
engendrer de longues discussions du genre ‘l’œuf ou la poule’.
Quoiqu’il en soit, un VE convient parfaitement à la plupart des déplacements
de et vers le domicile, déplacements qui représentent une part considérable
des kilomètres parcourus. En proposant des VE, les entreprises peuvent
réduire de façon substantielle leurs émissions et leurs frais. Et
heureusement, quelques entreprises avant-gardistes comme Mobistar,
Interparking, et autres… essayent d’ouvrir la voie à cette nouvelle
approche.
Même s’il y avait une avancée spectaculaire en la matière en 2013, la CREG ne
prévoit aucun problème au niveau de notre réseau électrique. Au contraire,
les véhicules électriques peuvent participer valablement au glissement de
paradigme nécessaire à l’approvisionnement et contribuer à l’équilibrage du
réseau. Dans ce contexte, l’augmentation de la demande n’ira pas de pair avec
une augmentation du prix de l’électricité, mais bien avec la production et le
stockage d’électricité verte.
En 2009, la ‘Vlaamse Milieumaatschappij’ incluait les VE dans ses
perspectives d’avenir, avançant même qu’en 2030, 90 % des véhicules seront
électriques.
Pour réaliser ces prévisions, le gouvernement devra mener une politique
active pour lever les obstacles qui existent encore à l’heure actuelle et par
conséquent pour inciter le public à accélérer la
tendance.
Nos voies respiratoires et le climat en ont un besoin urgent.
Source: Belga
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jeudi 10 janvier 2013
Analyse indépendante: Avantages financiers et écologiques des véhicules électriques
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