mercredi 31 juillet 2013

La chaleur persistante incommode aussi les animaux

Les animaux vivant à l'extérieur et exposés à des températures fort élevées (p. ex. une vague de chaleur) peuvent, tout comme les humains, être incommodés par la chaleur. C'est pourquoi il importe qu'ils aient à leur disposition un petit coin d'ombre, où ils peuvent un tant soit peu échapper au soleil. Un abri adapté en prairie est une bonne solution, mais la protection naturelle offerte par des arbres ou des buissons peut suffire. Un inconvénient des abris naturels comme les lisières de forêt, les haies et autres du genre est toutefois qu'ils sont souvent infestés d'insectes piqueurs, ce qui place les animaux face à un dilemme. Si vos animaux se trouvent dans une prairie qui n'offre aucune ombre, il vaut mieux les garder à l'intérieur ou les déplacer temporairement vers un autre lieu qui offre une protection.

Les animaux de compagnie ont eux aussi besoin de la fraîcheur nécessaire. Faites en sorte que chats et chiens puissent se trouver un endroit au frais et n'installez pas au soleil les cages de lapins, de rongeurs ou d'oiseaux. N'abandonnez pas vos animaux dans la voiture, car la température à l'intérieur de celle-ci peut très rapidement atteindre des valeurs très élevées, avec des conséquences mortelles. Évitez également de laisser vos animaux fournir des efforts violents.
Il est en outre très important que tous les animaux disposent d'eau potable fraîche, car eux aussi doivent boire suffisamment quand il fait chaud.
Le service Bien-être animal du SPF Santé publique a publié deux dépliants sur le bien-être des animaux détenus en prairie: “Le bonheur est dans le pré” et “Chevaux en prairie”. Vous pouvez les consulter sur www.sante.belgique.be/bienetreanimal ou les demander via bienetreanimal@sante.belgique.be.

 

Vague de chaleur: les enfants et les personnes âgées se déshydratent plus rapidement

Alors que la canicule sévit désormais de manière officielle en Belgique, la FIEB (l’association sectorielle de l’Industrie belge des Eaux et Boissons rafraichissantes) réitère ses conseils santé, et plus particulièrement à l’attention des jeunes enfants et des personnes âgées, pour qui une bonne hydratation est capitale.
Les spécialistes s’accordent sur le fait qu’il est important d’anticiper la soif, surtout dans des circonstances qui, comme lors de la pratique d’une activité physique, sont associées à une augmentation des pertes d’eau. Les enfants et les personnes âgées ne prêtent pas suffisamment attention à la soif.
La quantité globale d’eau nécessaire à un adulte de taille moyenne, vivant en région tempérée et ne fournissant pas d’effort physique particulier, est d’environ 2,5 litres par jour dont environ 1 litre est apporté par les aliments et 1,5 litre par les boissons (Recommandations nutritionnelles pour la Belgique, Conseil Supérieur de la Santé).
Afin de pouvoir s’hydrater à tout moment de la journée, ou qu’il se trouve, le consommateur peut choisir entre toute une série d’emballages de taille et de format différents, adaptés à chaque situation.
La soif est un mécanisme par lequel l’organisme avertit qu’il est en état de déshydratation et c’est pourquoi il n’est pas bon d’attendre d’avoir soif pour boire.
Les adultes en bonne santé régulent généralement l’équilibre hydrique avec précision mais ce système est immature ou défaillant chez les jeunes enfants et les personnes âgées, qui risquent donc plus rapidement une déshydratation. La régulation de l’équilibre hydrique est indispensable au maintien de la santé et de la vie. L’eau est même le seul liquide réellement essentiel à l’hydratation de l’organisme.
En Europe, les recommandations officielles les plus récentes sur les besoins en eau ont été publiées en 2010 par l’Autorité de Santé européenne (EFSA – European Food Safety Authority). Les valeurs de référence sont valables pour un climat tempéré et un niveau modéré d’activité physique 

Le cœur du réseau européen pour la science se renforce et offre 100 Gbps de débit à l'utilisateur final

Les responsables de GÉANT, réseau paneuropéen ultrarapide pour la recherche qui a permis de découvrir le boson de Higgs, ont annoncé aujourd'hui que, grâce à une amélioration importante du réseau, celui-ci pourrait atteindre la vitesse de 2 Tbps (térabits par seconde). Désormais, la capacité maximale disponible sur le réseau central est de 500 Gbps, ce qui signifie qu'un utilisateur dans l'un des 32 000 établissements universitaires ou d'enseignement supérieur, instituts de recherche, écoles, bibliothèques, musées, archives nationales et hôpitaux connectés peut transférer des données à une vitesse de 100 Gbps.
Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne, souligne: «Pour rester dans la course mondiale au progrès scientifique, nous avons besoin de puissance en termes de vitesse et de capacité. Aujourd'hui, la partie "données" de l'équation "recherche" est presque aussi importante que la recherche elle-même. Par cette amélioration, GÉANT démontre qu'il est à l'avant-garde du réseau de recherche.»
De telles vitesses permettront de collaborer de façon plus immédiate sur des projets sensibles et de répondre à la demande, en augmentation rapide, concernant la capacité de transfert de données. La production et le partage de données scientifiques sont des activités qui connaissent une croissance exponentielle, avec les conséquences que cela implique pour les infrastructures TIC et notamment les réseaux de recherche. Les grands projets réunissant des partenaires du monde entier génèrent des volumes considérables de données qui doivent être diffusées, analysées, stockées et consultées.
Grâce aux vitesses élevées atteintes aujourd'hui, le réseau GÉANT fournira les moyens essentiels pour soutenir toutes les disciplines scientifiques,depuis la physique des hautes énergies et la recherche dans l'espace lointain jusqu'à celles qui portent sur des problèmes de société comme le vieillissement la population, le diagnostic des maladies et le changement climatique.
L'objectif de GÉANT est de garantir une disponibilité de 99,999 % grâce à l'identification et la résolution rapides des problèmes de réseau et à des dispositifs de sécurité puissants permettant de détecter et de prévenir les attaques malveillantes.
La Commission européenne contribue actuellement au financement du réseau GÉANT à hauteur de 41,8 millions d'EUR.
Contexte
Cofinancé par l'Union européenne et les Réseaux nationaux pour la recherche et l'enseignement en Europe (NREN), GÉANT vise à promouvoir la libre circulation des données et connaissances scientifiques en mettant en relation et en renforçant les milieux de la recherche et de l'enseignement en Europe et dans d'autres régions du monde.
2 Tbps représente la capacité maximale du système entre deux points du cœur de réseau.
Cette nouvelle phase du réseau amélioré à grande vitesse est connue sous le nom de GN3plus. Le réseau GÉANT relie 38 NREN partenaires qui desservent 43 pays et totalisent plus de 50 millions d'utilisateurs de plus de 10 000 universités, établissements d'enseignement supérieur, instituts de recherche, bibliothèques, musées, archives nationales, hôpitaux, etc. et de 22 000 autres établissements d'enseignement primaire et secondaire. Il est exploité par DANTE (UK) qui dirige le consortium de projet composé de 41 partenaires.
Dans presque toutes les disciplines, les scientifiques sont désormais tributaires de volumes de données en augmentation constante («déluge de données») pour mener leurs activités de recherche. Aussi un effort plus soutenu est-il nécessaire afin de maintenir et de préserver cette position dans l'intérêt de l'ensemble de la société européenne. Il se crée des collaborations scientifiques mondiales autour de nouveaux instruments (en physique, astronomie, biologie, etc.) qui génèrent d'énormes volumes de données devant être consultées et analysées, et utilisent des installations de calcul pouvant être distantes.
Aujourd'hui, les scientifiques, les chercheurs et aussi, de plus en plus, les enseignants évoluent dans des environnements virtuels mondiaux. Cela implique que le réseau GÉANT assure aux groupes qui s'y connectent une couverture non seulement paneuropéenne étendue, mais aussi mondiale. Actuellement, GÉANT permet de se connecter avec 65 pays hors d'Europe et d'atteindre tous les continents par l'intermédiaire des réseaux TEIN (Asie, Pacifique et Asie du sud), EUMEDCONNECT (Méditerranée), RedCLARA (Amérique latine), CAREN (Asie centrale), C@ribnet (Caraïbes) et UbuntuNet (Afrique australe et orientale) ainsi qu'avec les réseaux nord-américains, chinois et japonais.

Statement by the IMF and the EC on Joint Discussions on a New Economic Program for Romania

Staff teams from the International Monetary Fund (IMF), the European Commission (EC), and the World Bank visited Bucharest during July 17–31. The mission has reached a staff-level agreement with the authorities on an economic program that could be supported by a 24-months Stand-By Arrangement (SBA) with the IMF, subject to approval by IMF Management and the Executive Board, and Balance of Payments (BoP) assistance from the European Union, subject to approval by the EU Economic and Financial Committee. Proposed access would total EUR 4billion, equally split between the IMF and the EU. The authorities intend to treat the arrangements as precautionary.
Romania’s economic recovery is expected to strengthen. After strong exports in the first part of the year, we now forecast real GDP to grow around 2 to 2¼ percent in 2013-14 with greater contributions from investment and domestic demand in 2014. The current account deficit is expected to continue to narrow, to around 2 to 2½ percent of GDP, and inflation is set to come down further, entering the central bank’s target band before end-2013.
A new economic program would build on the achievements of the previous programs that reduced large external and fiscal imbalances and advanced structural reforms, including the introduction of a new regulatory and pricing framework in the energy sector. In particular, the government seeks to (i) safeguard sound public finances, (ii) continue monetary and financial sector policies that preserve buffers and increase the resilience against external shocks, and (iii) reduce bottlenecks to potential growth through structural reforms.
To achieve these objectives, the program will focus on the following key areas. The authorities will proceed with gradual fiscal consolidation, with the aim of reaching a 2013 deficit target of 2.3 percent of GDP in cash terms and 2.4 percent of GDP in European System of Accounts (ESA) terms and achieving a structural deficit of not more than 1 percent of GDP by 2015. Fiscal policy will be underpinned by institutional reforms, including measures to foster medium-term planning, strengthen administrative capacity, accelerate the absorption of EU funds, strengthen tax administration and fiscal governance, and better control arrears. The authorities also plan to advance the health care reform agenda, which is crucial to improve the quality of health services, raise efficiency of spending, and ensure financial sustainability. Other structural reforms would focus on reforming inefficient state-owned enterprises and fostering investment and efficiency in the energy and transportation sectors, which are key to enhancing Romania’s competitiveness and boosting long-term growth. Financial sector policies will seek to strengthen bank balance sheets, in particular, by addressing the banks’ sizable non-performing loans, so as to support credit growth and the economic recovery.

vendredi 19 juillet 2013

Suivez les festivités du 21 juillet en direct sur la place du Luxembourg à Bruxelles


Le 21 juillet, vous serez aux premières loges pour suivre de près toutes les cérémonies, au propre comme au figuré : un écran géant sera installé de 8h30 à 20h sur la place du Luxembourg à Bruxelles. Toutes les festivités y seront retransmises en direct avec un son live.

Merci aux autorités de la commune d’Ixelles et au Parlement européen pour leur collaboration.
Plus d'information sur le programme de la Fête nationale.

SPF Chancellerie du Premier Ministre - Direction générale Communication externe )

21 juillet : attention à la chaleur !


L'IRM prévoit 29°C pour ce dimanche 21 juillet. Tenez-en compte si vous vous rendez aux festivités du 21 juillet à Bruxelles.  Les fortes chaleurs ont un impact énorme sur la santé.


C'est pourquoi nous vous proposons de suivre ces quelques recommandations :



cherchez le plus possible l'ombre



portez des vêtements légers et de couleur claire



portez une casquette ou un chapeau



protégez-vous avec de la crème solaire 



buvez régulièrement, même si vous n'avez pas soif



évitez l'alcool, la caféine, les boissons glacées et les boissons très sucrées



humidifiez régulièrement votre peau



mangez régulièrement afin de recharger votre organisme en sels minéraux



prenez soin de vous et des personnes autour de vous
Si vous (ou quelqu'un dans votre entourage), ne vous sentez pas bien, rendez-vous au poste de la Croix-Rouge le plus proche ou appelez le 112 si c'est plus grave.



Si vous êtes en présence d'une personne qui souffre d'un coup de chaleur, vous pouvez, en attendant les secours :

allonger la personne à l'ombre


lui donner à boire si elle est encore consciente


l'asperger d'eau fraîche ou la couvrir de linges humides



créer un courant d'air


SPF Chancellerie du Premier Ministre - Direction générale Communication externe )

Deux mesures qui reconnaissent les professions libérales dans leurs spécificités


Sabine Laruelle, Ministre des PME et des Indépendants, se réjouit que le Conseil des Ministres de ce 19 juillet 2013 accorde la limitation de la responsabilité civile aux notaires lorsqu’ils exercent en société et qu’il reconnaisse les professions libérales comme spécifiques face aux pratiques du marché.

 1. L’exercice en société avec responsabilité civile limitée sera bientôt octroyé aux notaires

A l’heure actuelle, un notaire peut exercer sa profession au sein d'une société, mais sa responsabilité personnelle n’est pas limitée en cas de litige. L’avant-projet de loi de la Ministre Laruelle stipule que, pour pouvoir profiter de la responsabilité limitée, la société de notaires sera soumise aux conditions suivantes :

- l'entreprise doit avoir la forme d’une coopérative ou d’une SPRL

- toutes les parts doivent être détenues par un notaire

- tous les gérants doivent être notaires

- le seul objet de la société est d’exercer la profession de notaire

Une assurance en responsabilité civile obligatoire pour les personnes morales est également prévue dans l’avant-projet de loi avec une couverture minimum de 5 millions d’euros. Pour les personnes physiques, ce montant de couverture minimum actuellement de 2,5 millions d’euros passera à 5 millions d’euros. Cette  assurance vise à assurer une meilleure protection aux clients.

Pour Sabine Laruelle : 

 « A l’instar des architectes, des professionnels du chiffre, des agents immobiliers, des géomètres-experts et très prochainement des vétérinaires, nous aboutissons aujourd’hui, en première lecture, sur la responsabilité personnelle limitée pour les notaires exerçant en société. Cette mesure, attendue depuis plusieurs années par le secteur, concerne potentiellement les 1.498 notaires dont 70% d’entre eux exercent sous forme de société ». 
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de l'accord de gouvernement et plus spécifiquement dans plan PME de la Ministre. Pour rappel, le plan PME prévoit l'adoption de mesures visant à mieux protéger les indépendants et à encourager l'entrepreneuriat.
2. Les professions libérales désormais considérées comme spécifiques face aux pratiques du marché
La Ministre Laruelle se réjouit de l’accord obtenu sur l’avant-projet introduisant le livre XIV dans le Code de droit économie. Celui-ci établit des dispositions spécifiques relatives aux pratiques du marché et à la protection du consommateur pour les titulaires d’une profession libérale.
Pour la Ministre : 
« L’adoption d’un texte spécifique respecte les spécificités inhérentes aux professions libérales». 
Pour la première fois, cet avant-projet définit de manière positive ce qu'est une profession libérale comme :  "Toute personne qui, de manière intellectuellement indépendante et sous sa propre responsabilité, exerce une activité professionnelle, effectue à titre principal des prestations intellectuelles, a suivi auparavant la formation exigée, est tenue de suivre une formation continue, est soumise à un organe disciplinaire créé par ou en vertu de la loi et n’est pas un commerçant au sens de l'article 1er du Code de commerce".
Par ce biais, un certain nombre de dispositions contenues dans la loi sur les pratiques du marché ne s'appliqueront définitivement pas aux titulaires d'une profession libérale vu leur manque de pertinence (liquidations, soldes, ventes publiques, dénominations enregistrées,...).
Grâce à ce texte, pour un pharmacien par exemple, la loi "professions libérales" s’appliquera  pour la vente de des médicaments mais, lors de la vente d’une crème solaire, ce sont les dispositions légales sur les pratiques du marché qui s'appliqueront.

Artisans : une définition légale pour plus de reconnaissance


Sabine Laruelle, Ministre des Indépendants et des PME, se réjouit que le Conseil des Ministres ait approuvé ce 19 juillet son projet de loi visant à définir  légalement l'artisan ou l’entreprise artisanale.  Cette définition permettra aux artisans d’être considérés comme une catégorie de travailleurs indépendants à part entière.

La Ministre Laruelle:

 " Avec cette définition, les artisans bénéficieront  d’une protection plus importante et leur travail sera davantage valorisé. Avec plus de 270.000 entreprises actives dans le secteur de l’artisanat, soit plus de 35% de l’ensemble des sociétés assujetties à la TVA., l’activité artisanale possède une importance économique et une signification culturelle  indéniable pour notre pays. Avec la création en 2006 de la "Journée de l’Artisan"- qui fêtera sa huitième édition le 23 mars 2014 - et la mise en place en 2009 des concours d’excellence professionnelle, l’inscription dans la législation d’une définition légale de l'artisan est une avancée importante dans la reconnaissance du secteur. De plus, un logo spécifique sera prochainement développé afin de renseigner officiellement le public sur le qualité d’artisan de l’indépendant ou du chef de PME ». 

 La définition adoptée est la suivante:

 "Un artisan est une personne physique ou morale active dans la production, la transformation, la réparation, la restauration d’objets, la prestation de services dont les activités présentent des aspects essentiellement manuels, un caractère authentique, développant  un certain savoir-faire axé sur la qualité, la tradition, la création ou l’innovation ".  
Pour l'octroi de la qualité d’artisan, il sera tenu compte des critères suivants :
1° L’intéressé est une personne physique ou personne morale inscrite dans la Banque-Carrefour des Entreprises, en qualité d’entreprise commerciale, artisanale ou non commerciale de droit privé,
2° L’intéressé est actif dans la production, la transformation, la réparation, la restauration, d’objets, la prestation de services;
3° L'intéressé exerce une activité présentant essentiellement des aspects manuels;
4° L'intéressé développe un certain savoir-faire axé sur la qualité, la tradition, la création ou l’innovation;
5° L’intéressé occupe moins de 20 travailleurs (dérogations possibles),
6° L’intéressé répond, le cas échéant, aux autres conditions spécifiques sectorielles fixées par arrêté royal.

 

Des indépendants mieux protégés !


Sabine Laruelle, Ministre des PME et des Indépendants, a obtenu ce jour l’accord du Conseil des Ministres sur son avant-projet de loi portant deux dispositions pour mieux protéger les travailleurs indépendants. Ces améliorations s’inscrivent dans l’exécution du plan PME, approuvé par le Gouvernement le 20 juillet 2012.

 Première amélioration : une protection de la résidence principale à moindre frais et étendue aux indépendants à titre complémentaire et aux pensionnés actifs.
Depuis juin 2007 (1) , l’indépendant en personne physique peut mettre son domicile principal à l’abri de ses revers professionnels et ainsi le protéger.
L’avant-projet de Loi de la Ministre Laruelle étend le champ d’application de la loi relative à l’insaisissabilité du domicile principal aux indépendants complémentaires et aux pensionnés actifs après la pension. De même, l’indépendant souhaitant bénéficier de la protection ne devra plus avancer une somme forfaitaire de 500€ pour les frais de procédure mais paiera uniquement les frais réels, soit minimum 120 €, une fois ceux-ci exécutés. Ceci constitue une diminution importante des sommes engagées par l’indépendant lors de sa demande.

 Deuxième amélioration : des assouplissements au profit de la SPRL Starter (SPRL-S)

 L’Accord de Gouvernement prévoit qu’Il « évaluera et améliorera le statut de la SPRL-Starter pour permettre aux jeunes entrepreneurs qui le souhaitent de se lancer dans une activité avec des obligations administratives simplifiées ».
Dans ce cadre et sur la base d’une étude commanditée par le SPF Economie, l’avant-projet de loi de la Ministre propose d’une part, de ne plus  limiter plus l’existence d’une SPRL-S dans le temps (actuellement, une SPRL-S est limitée à 5 ans) et, d’autre part, de maintenir le statut de SPRL-S sans égard au nombre de travailleurs occupés au sein de l’entreprise (actuellement, limité à 5 travailleurs temps plein).

 (1) La loi du 25 avril 2007 portant des dispositions diverses par laquelle la protection de la résidence principale a été introduite en droit belge.

L’UE accorde 400 millions d’euros de financement à 287 chercheurs en début de carrière

Dans le cadre de son sixième concours d’attribution de subventions de démarrage, le Conseil européen de la recherche (CER) a sélectionné 287 chercheurs en début de carrière, qui bénéficieront d’un financement leur permettant de mener des projets de recherche fondamentale de pointe. Ces chercheurs se verront octroyer un montant total de près de 400 millions d’euros, chaque subvention pouvant atteindre 2 millions d’euros pour une durée de financement maximale de cinq ans. Le nombre de candidats à l’obtention de cette prestigieuse récompense s’est encore accru cette année, avec une hausse des demandes de subvention de 50 %. Le nombre de femmes retenues a également augmenté, passant de 24 % à 30 % de l’ensemble des candidats. Ce concours d’attribution de subventions de démarrage est le dernier à avoir été organisé dans le cadre du septième programme-cadre de recherche de l’UE (PC7). Les prochains appels à propositions auront lieu dans le cadre du nouveau programme pour la recherche et l’innovation de l’UE «Horizon 2020», qui prévoit une hausse importante des financements pour le CER.
Les projets sélectionnés portent sur un vaste éventail de thèmes, tels que la conception d’une structure unique de protection côtière contre les tsunamis, l’élaboration d’une radiothérapie de pointe susceptible d’aider les patients souffrant d’un cancer cervico-facial, la surveillance en temps réel de la pollution de l’air grâce à la technologie GPS ou encore la production de nouvelles cellules photovoltaïques moins onéreuses et plus efficaces.
Mme Máire Geoghegan-Quinn, commissaire européenne chargée de la recherche, de l’innovation et de la science, a déclaré: «Le Conseil européen de la recherche a modifié le paysage de la recherche pour les jeunes talents et a élevé le niveau de la science en Europe. Il finance la recherche fondamentale, qui non seulement fait progresser les connaissances humaines, mais permet également de réaliser des avancées décisives susceptibles d’intégrer notre quotidien dans les années à venir. Le CER est désormais un gage d’excellence reconnu et continuera de renforcer sa position en tant que tel dans le cadre du programme "Horizon 2020".»
Ce récent appel a suscité 3 329 propositions, soit une hausse de 50 % par rapport à l’année dernière. Compte tenu de l’ampleur de la concurrence, seuls 9 % des candidats ont été retenus. Les subventions sont accordées à des chercheurs de 34 nationalités différentes qui travaillent dans 162 institutions situées dans toute l’Europe. Les subventions de démarrage sont destinées aux chercheurs ayant cumulé 2 à 7 ans d’expérience depuis l’achèvement de leur doctorat (ou d’un diplôme équivalent) et dont le parcours est particulièrement prometteur. L’âge moyen des chercheurs sélectionnés lors de ce sixième concours se situe autour de 34 ans.
Contexte
Dans le cadre de cet appel, les propositions retenues concernent pour 44 % le domaine des sciences physiques et de l’ingénierie, pour 38 % les sciences de la vie et pour 18 % les sciences humaines et sociales. Les bénéficiaires ont été choisis sur la base d’une évaluation par les pairs confiée à 25 groupes de scientifiques de renom originaires du monde entier.
Les subventions de démarrage du CER sont accordées à des chercheurs de toute nationalité ayant cumulé 2 à 7 ans d’expérience depuis l’obtention de leur doctorat (ou d’un diplôme équivalent) et dont le parcours scientifique se révèle particulièrement prometteur. Ils doivent effectuer leurs recherches au sein d’un organisme de recherche public ou privé (institution d’accueil) situé dans un État membre de l’UE ou un pays associé. Le montant de chaque subvention peut atteindre 2 millions d’euros, pour une durée de financement maximale de cinq ans. Les appels à propositions sont publiés une fois par an.
Les appels à propositions pour l’attribution des subventions de démarrage du CER et d’autres programmes de subventions ciblent les chercheurs de haut niveau de toute nationalité, pour autant qu’ils soient établis en Europe ou disposés à venir y travailler. Les subventions accordées lors du dernier concours permettront aux chercheurs de former leurs propres équipes qui seront constituées de plus de 1 000 doctorants et post-doctorants travaillant pour le CER. Le CER contribue ainsi à soutenir une nouvelle génération de chercheurs de haut niveau en Europe.
Créé en 2007 par l’UE, le Conseil européen de la recherche est la première agence paneuropéenne de financement de la recherche exploratoire. Dernier volet sans précédent du septième programme cadre de recherche de l’UE (programme spécifique «Idées»), il est doté d’un budget total de 7,5 milliards d’euros pour la période 2007-2013.

‘Frontières intelligentes’: la proposition clé est coûteuse, insuffisamment justifiée et intrusive

Selon l'annonce faite aujourd'hui par le Contrôleur Européen de la Protection des Données (CEPD), il n’y a pas d’indications claires selon lesquelles les Propositions de la Commission visant à créer un système de frontières intelligentes pour les frontières extérieures de l’UE atteindront l’objectif poursuivi. Suite à la publication de son avis qui met en particulier l'accent sur le système Entrée/Sortie, le CEPD note que l’un des objectifs annoncés dans les Propositions est de remplacer le système existant, ‘lent et non fiable’, alors que les estimations de la Commission elle-même ne permettent pas d'affirmer que l’alternative sera suffisamment efficace pour justifier la dépense et les intrusions dans la vie privée.
Peter Hustinx, CEPD, ajoute: "Améliorer la gestion des contrôles aux frontières est un exercice légitime. Mais il serait plus efficace de le faire lorsqu’une politique européenne claire de gestion des ‘over stayers’ (individus qui dépassent la durée du droit de séjour) aura été établie. En l’absence d’une telle politique, la création d’une nouvelle base de données IT à grande échelle pour stocker des quantités massives de données personnelles est une réponsedisproportionnée à un problème que d’autres systèmes créés récemment pourraient être à même de résoudre. Il serait prudent, d’un point de vue à la fois économique et pratique, d’évaluer les systèmes existants afin, au minimum, de garantir cohérence et bonnes pratiques." 
Le système "Entrée/Sortie” proposé se fonde sur l’utilisation de données biométriques, à savoir les dix empreintes digitales, pour vérifier l’identité des individus au passage de la frontière et calculer ainsi la durée du séjour des résidents des pays tiers. Le CEPD questionne la nécessité, dans une société démocratique, de collecter et stocker une telle quantité de données personnelles, en particulier quand deux ou quatre empreintes digitales seraient suffisantes dans un but de vérification.
Alors que les autorités répressives pourraient éventuellement se voir accorder l’accès à la base de données après une période d’évaluation qui courrait à compter de l’entrée en vigueur du système, il apparaît que les propositions anticipent un tel accès, avant que la nécessité de l’intrusiondans la vie privée des individus soit effectivement démontrée. La tendance générale qui est de donner accès aux autorités répressives aux données d’individus qui ne sont a priori coupables d’aucun crime est dangereuse. Le CEPD recommande fermement que la valeur ajoutée précise d’un tel accès, comparé à l’accès aux bases de données biométriques existantes, soit identifiée.
Le CEPD insiste également pour qu’une attention particulière soit portée aux conséquences juridiques des procédures qui seront automatiquementmises en œuvre aux frontières. Par exemple, le système calculera automatiquement la durée de séjour d’un visiteur, mais il n’y a pas de prise en compte satisfaisante du traitement des erreurs dûes à l’automatisation, à savoir, par exemple, l’impossibilité d’enregistrer correctement la sortie d’un individu parce qu’il suit un traitement médical ou en raison de problèmes techniques du système. De plus, les personnes doivent être informées de façon complète et en temps utile de toute décision défavorable les concernant, afin qu’elles soient à même d’exercer leurs droits. Ceci est d’autant plus important que la multiplication des bases de données dans le secteur de la gestion des frontières (telles que VIS, SIS, CIS, EURODAC)complique de plus en plus l’exercice de leurs droits par les individus.
Enfin, le fonctionnement habituel du système impliquera un besoin d’échanger des données personnelles avec des pays tiers, dans le cadre du retour des personnes concernées dans leur pays d'origine. Le CEPD recommande par conséquent que les conditions et objectifs spécifiques en vertu desquels ces pays pourraient obtenir confirmation de leur identité soient étayés, d’autant plus que de nombreux pays tiers n’offrent pas le même niveau de protection des données personnelles que celui offert par l’UE.
Contexte
Le 28 février 2013, la Commission a adopté:
  • Une Proposition de règlement du Parlement Européen et du Conseil portant création d’un système d’entrée/sortie pour l’enregistrement des entrées et sorties des ressortissants de pays tiers franchissant les frontières extérieures des États membres de l’Union européenne.
  • Une Proposition de règlement du Parlement Européen et du Conseil portant création d’un programme d’enregistrement des voyageurs.
  • Une Proposition de règlement du Parlement Européen et du Conseil modifiant le règlement (CE) no 562/2006 en ce qui concerne l’utilisation du système d’entrée/sortie (EES) et le programme d’enregistrement des voyageurs (RTP).
Le même jour, les propositions ont été envoyées au CEPD pour consultation. Le CEPD avait préalablement communiqué ses commentaires informels à la Commission avant l’adoption des propositions.
Le respect de la vie privée et la protection des données sont des droits fondamentaux dans l'UE. Dans le cadre du règlement sur la protection des données (CE) n° 45/2001, l'une des fonctions du CEPD est de conseiller la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil sur les propositions de nouvelle législation et un large éventail d'autres questions qui ont un impact sur la protection des données. En outre, les institutions et organes de l'UE traitant des données personnelles qui présentent des risques particuliers pour les droits et les libertés des individus sont soumis à un contrôle préalable par le CEPD. Si, de l'avis du CEPD, le traitement notifié risque d'entraîner une violation d'une disposition du règlement, il doit faire des propositions afin d'éviter une telle violation.
Données personnelles: toute information concernant une personne physique identifiée ou identifiable. Les exemples sont le nom, la date de naissance, les photographies, les adresses e-mail et les numéros de téléphone. D'autres informations telles que les données de santé, les données utilisées à des fins d'évaluation et les données d'utilisation du téléphone, de l’e-mail ou de l’Internet sont également considérées comme des données personnelles.
Respect de la vie privée: droit d'un individu à être laissé seul et à contrôler l'information le concernant. Le droit à la vie privée est consacré par la Déclaration universelle des Droits de l'Homme (article 12), la Convention européenne des Droits de l'Homme (article 8) et la Charte européenne des Droits fondamentaux (article 7). La Charte contient également un droit explicite à la protection des données à caractère personnel (article 8).
Privacy by design: concept qui promeut l’intégration de la protection des données dès la conception et la définition de l'architecture des systèmes et technologies de l'information et de la communication, afin de se conformer aux principes de respect de la vie privée et de la protection des données.
Limitation de la finalité: les données personnelles ne peuvent être collectées qu’à des fins déterminées, explicites et légitimes. Une fois collectées, elles ne peuvent être traitées de manière incompatible avec ces finalités. Le principe est conçu pour protéger les individus en limitant l'utilisation de leurs données à des fins prédéfinies, sauf dans des conditions strictes et avec des garanties appropriées.
Le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD) est une autorité de contrôle indépendante dont l'objectif est de protéger les données à caractère personnel et la vie privée et de promouvoir les bonnes pratiques dans les institutions et organes de l'UE. À cet effet, il remplit les tâches suivantes:
  • contrôler les traitements de données à caractère personnel effectués par l'administration de l'UE;
  • donner des conseils sur les politiques et les textes législatifs qui touchent à la vie privée;
  • coopérer avec les autorités de même nature afin de garantir une protection des données qui soit cohérente.

Greece: Protest march to call for immediate end to push-backs of refugees and migrants

(Lesvos, 19 July 2013) Today, more than 60 human rights activists from 20 countries will demand that the Greek authorities immediately end push-backs of refugees and migrants who try to cross the Greek-Turkish border.
 
“What’s happening along the Greek border does not only shame Greece. It shames the European Union as a whole,” said Nicolas Beger, Director of Amnesty International’s European Institutions Office.  
 
Activists will march in Mitilene, the capital of Lesvos, one of the main arrival points for those crossing the Aegean, and will invite local residents to join them. The march will call on the EU to support Greece in improving reception services for refugees and migrants and to find new ways of sharing the responsibility for their protection. It will also pay homage to the residents of Lesvos who have been supporting refugees and migrants arriving on the island.
 
Push-backs are operations where groups of migrants are turned back across the border, and denied the right to have their individual cases heard or to challenge their expulsion.
 
In the last year Greece has tightened the control of its borders and built a 10.5 km fence along a section of the Greek-Turkish land border. As a result, people who try to enter the EU through Greece are forced to take increasingly dangerous routes, and the practices used by the Greek coastguard and police have led to grave human rights violations.   
 
Since August 2012 more than 100 people, including women and children, have drowned trying to reach Greece.
 
Amnesty International maintains that refugees fleeing war-torn countries such as Syria and Afghanistan should be received and assisted by Greece and the rest of the EU member states, instead of being unlawfully pushed back to uncertain fates. 
 
The march sees the return of Amnesty activists to Europe’s southern borders, after a public action on the Italian island of Lampedusa last year. Activists from all over Europe and beyond are back to send a deafening SOS to Europe, calling for the protection of refugees’ and migrants’ rights.
 
Today’s action, part of Amnesty International's When you don't exist campaign, follows the release of a new report, Frontier Europe: human rights abuses on Greece’s border with Turkey, in which the organisation unveiled testimonies of push-backs and ill-treatment suffered by migrants who tried to enter the EU through Greece.

( Sender: AMNESTY INTERNATIONAL)

vendredi 12 juillet 2013

Comment faire face en tant que professionnel à la violence liée à l’honneur ?

Bruxelles, le 12.07.2013 – L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes met à disposition de tous les professionnels (médecins, policiers, enseignants, etc.) susceptibles d’être en contact avec une victime de violence liée à honneur, une brochure de sensibilisation et d’information. Intitulée « Violence liée à l’honneur – Comment y faire face en tant que professionnel ? », cet outil pratique explique comment interpréter les signes de cette violence particulièrement grave. Les acteurs de terrain y trouveront également des conseils sur ce qu’il convient ou non de faire face à de telles situations.
Suite à l’étude phénoménologique scientifique de la violence liée à l’honneur en Belgique publiée en décembre 2011 par l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes avec le soutien du SPF Intérieur, est née l’idée de réaliser un guide pratique pour les professionnels. L’asbl Zijn, en charge de la rédaction de cette brochure de sensibilisation, le SPF Intérieur et les Communautés et Régions, assureront, en tant que partenaires du projet, la distribution de la brochure dans les services de polices, les services d’aide aux victimes, les écoles, etc., du pays.
« Les conclusions de l’étude que nous avions réalisée sur le phénomène de violence liée à l’honneur ont souligné le manque d’information et de sensibilisation des professionnels face à une victime de violence liée à l’honneur, qui se trouvent souvent désarmés face à cette problématique, explique Michel Pasteel, Directeur de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes. Avec cette publication nous voulons les aider à adopter une série de réflexes (Comment la détecter ? Que devez-vous faire ? Que ne devez-vous surtout pas faire ?, etc.) et espérons les sensibiliser à cette problématique afin que des drames tels que celui de Sadia Sheikh ne se reproduisent plus. »
La brochure de sensibilisation « Violence liée à l’honneur – Comment y faire face en tant que professionnel ? » et l’ « Etude phénoménologique scientifique de la violence liée à l’honneur en Belgique » sont toutes les deux disponibles gratuitement sur le site internet de l’Institut ( http://igvm-iefh.belgium.be), par mail (egalite.hommesfemmes@iefh.belgique.be) ou par téléphone (02 233 42 65).

( Institut pour l'égalité des femmes et des hommes )


 

Faut-il vacciner les enfants contre la grippe ?

Le Centre Fédéral d'Expertise des Soins de Santé (KCE) a évalué différentes stratégies de vaccination antigrippale afin de déterminer celles qui génèreraient les plus grands bénéfices en termes de santé par euro dépensé. Des chercheurs de l'Université d'Anvers et de l'Université d’Hasselt ont modélisé plus de 5600 scénarios potentiels de vaccination. La vaccination universelle des enfants contre la grippe pourrait présenter un rapport coût-efficacité comparable à celui d’autres vaccins récemment introduits dans le calendrier vaccinal des enfants, pour autant que le coût de la vaccination puisse être réduit d’au moins 25%. Une telle diminution de coût pourrait être obtenue en administrant le vaccin par les services de santé scolaire ou par l’ONE, et en réduisant le prix des vaccins. Une augmentation de la vaccination des adultes de plus de 50 ans réduirait de manière significative le nombre d'hospitalisations et de décès liés à la grippe, mais entraînerait un coût élevé étant donné qu’il s’agit d’un très grand groupe.
Il est difficile de se l’imaginer au beau milieu de l'été, mais d’ici quelques mois la grippe saisonnière frappera de nouveau à nos portes. Chaque année, un Belge sur 10 est infecté par le virus de la grippe. Chez les sujets en bonne santé, la grippe ne provoque généralement que les symptômes bien connus, fièvre, douleurs musculaires et infections respiratoires, qui redisparaitront spontanément après une petite semaine. Mais la grippe peut aussi être source de complications graves, comme la pneumonie, parmi les groupes plus vulnérables, tels les personnes âgées, les enfants et les patients souffrant de maladies chroniques.
La vaccination est l'un des moyens les plus efficaces pour protéger les gens contre la grippe. Cependant les vaccins antigrippaux étant encore produits principalement à partir d’œufs, il n'est pas possible d'augmenter aisément la production et le nombre de doses disponibles au niveau national est donc limité. Face à ce risque de pénurie des choix doivent être opérés. La Conférence interministérielle Santé publique a chargé le KCE d'entreprendre une étude pour déterminer quelles stratégies vaccinales génèreraient le plus de bénéfices en termes de santé par euro dépensé. Pour ce faire, les chercheurs de l'Université d'Anvers et de l'Université de Hasselt ont modélisé plus de 5600 scénarios de vaccination différents.
La vaccination des groupes à risque actuels : bon rapport coût-efficacitéLes chercheurs ont démontré un bon rapport coût-efficacité d’une augmentation de la vaccination des groupes à risque actuels, telle que recommandée par le Conseil Supérieur de la Santé. Ces groupes incluent les personnes de plus de 65 ans, les personnes souffrant d’affections chroniques sous-jacentes (entre autres les affections des poumons, du cœur, du foie, des reins, le diabète, les troubles neuromusculaires ou immunitaires), ainsi que les femmes enceintes. La vaccination du personnel soignant s'avère aussi coût-efficace.
La vaccination des enfantsDepuis quelques années, l’élargissement de la vaccination annuelle contre la grippe saisonnière aux enfants suscite un intérêt croissant. La vaccination des enfants, non seulement protégerait ces derniers contre la maladie, mais pourrait également protéger les adultes avec lesquels ils sont en contact, en diminuant la transmission du virus dans la population générale.
Aux États-Unis, la vaccination des enfants de plus de 6 mois est recommandée depuis 2004. Le Royaume-Uni a récemment pris la décision de vacciner graduellement les enfants âgés de 2 à 17 ans via les écoles lors des prochaines saisons grippales. D’autres pays européens, tels l'Autriche, la Finlande, l'Estonie et la Slovénie, recommandent la vaccination antigrippale chez les moins de 18 ans.
La vaccination des enfants n’est coût-efficace que si les coûts diminuent d'un quartLa vaccination universelle des enfants contre la grippe ne permet pas de protéger de manière suffisante les adultes (y compris ceux à risque). Elle ne peut dès lors pas remplacer la vaccination des adultes. En soi, la vaccination universelle des enfants pourrait être aussi coût-efficace que d’autres vaccins récemment évalués par le KCE et introduits dans le calendrier vaccinal, pour autant que le coût de la vaccination puisse être réduit d’au moins 25%. Une telle diminution de coût pourrait être obtenue en administrant le vaccin par les services de santé scolaire ou par l’ONE, et en réduisant le prix des vaccins.
Augmentation de la vaccination des personnes de plus de 50 ans combinée à la diminution de la vaccination chez les jeunes adultes en bonne santéUne augmentation de la couverture vaccinale de tous les adultes de plus de 50 ans réduirait de manière significative le nombre d'hospitalisations et de décès dus à la grippe, mais entraînerait un coût élevé étant donné qu’il s’agit d’un très grand groupe. Ce coût élevé pourrait toutefois être compensé par une diminution correspondante de la vaccination des adultes en bonne santé entre 18-49 ans. 
Les conclusions de cette étude s'appliquent également à la nouvelle génération de vaccins (quadrivalents) attendus prochainement.

Centre Fédéral d'Expertise des Soins de Santé )

10 % d’animaux d’expérience en moins dans les laboratoires belges en 2012


En 2012, 600.986 animaux ont été utilisés dans les 364 laboratoires belges. Cela représente une diminution de 9,64 % par rapport à 2011 et c’est le niveau le plus bas atteint depuis l’année 2000, déclare le service Bien-être animal du S P F Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement qui collecte les statistiques chaque année. 30 % des laboratoires agréés n’ont effectué aucune expérience sur animaux en 2012. Excepté certains rongeurs et certains animaux agricoles ou oiseaux, toutes les espèces sont concernées par cette diminution.
53 % des animaux d’expérience sont utilisés pour le développement et pour le contrôle des produits de la santé comme les médicaments par exemple, près de 40 % pour la recherche fondamentale dans les universités. Même s’il y a une diminution, les souris et les rats restent les espèces animales les plus utilisées (77,8 %). Ils sont suivis des poissons (9,43 %) et des lapins (7,91 %).
Les singes ne représentent plus que 0,00066 % des animaux d’expérience en 2012. Ils n’ont été utilisés en 2012 que pour la recherche fondamentale dans le cadre du fonctionnement du cerveau et dans les essais de traitement du diabète.
La Belgique a une réglementation très stricte en matière d’expériences sur les animaux. Tous les laboratoires qui pratiquent des expériences sur animaux et tous les établissements qui élèvent des animaux d’expérience doivent être agréés. Chaque demande pour réaliser une expérience sur animaux doit être soumise au préalable à une commission éthique. De plus les laboratoires sont obligés d’utiliser des méthodes de recherches alternatives quand elles existent.
Avant-hier mercredi 10 juillet, a été publié un nouvel arrêté royal qui reprend dans la législation belge les règles européennes pour pouvoir mener des expériences sur les animaux.
Ainsi chaque demande d’autorisation d’expériences devra comprendre un résumé du projet que le Service du Bien-être animal rendra public.
De plus au niveau de chaque utilisateur, éleveur et fournisseur une « cellule locale pour le bien-être des animaux » devra être mise en place pour encore mieux veiller au bien-être des animaux.


( SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement )

 

 

Renforcement de la législation sur le bien-être au travail - Deuxième lecture

Sur proposition de la ministre de l'Emploi Monica De Coninck, le Conseil des ministres a approuvé, en deuxième lecture, deux avant-projets de loi qui visent à encourager la prévention des risques psychosociaux au travail et à améliorer la lutte contre la violence et le harcèlement moral ou sexuel au travail (adaptation de la loi harcèlement de 1992). Les avant-projets ont été adaptés aux remarques du Conseil national du travail et du Conseil d'Etat.
Les conflits peuvent potentiellement apparaître partout où des gens travaillent et collaborent. Il est difficile de définir à partir de quand un comportement perçu comme normal peut mener à des situations problématiques. Cela ne dépend pas que des faits. La perception de ces faits, qui est propre à chacun, joue aussi un rôle important. Si l’on veut prévenir ce type de problèmes avant que la situation ne dégénère et que les points de vue des protagonistes ne deviennent inconciliables, il faut donner aux employés les moyens de parler de leurs problèmes. L’expérience a également montré que plus l’environnement de travail est mauvais, plus les petites frictions quotidiennes peuvent dégénérer en conflits plus graves, en violence, en harcèlement.
La loi sera donc renforcée pour prendre en compte le climat psychosocial général de l’entreprise. Le but est de favoriser la prévention des risques psychosociaux au travail dans leur ensemble (stress, burn out, mauvaise ambiance…) et d’améliorer la lutte contre la violence et le harcèlement au travail.
L’essence de cette modification n’est donc pas répressive mais préventive. Elle vise à identifier tous les facteurs de risque présents dans l’entreprise et à y remédier avant qu’ils ne perturbent les relations interpersonnelles et mènent potentiellement à des situations favorisant des comportements inacceptables. Le but est également de favoriser le respect mutuel et la réconciliation immédiate en cas de perception d’un comportement non voulu ou inacceptable, avant que la situation ne devienne inconciliable.

Les principales modifications sont les suivantes :
Une prévention renforcée via une analyse précise des risques 

Les risques psychosociaux font désormais partie de l'analyse générale des risques dans l'entreprise afin d'identifier les risques liés à ses activités.Sur la base de l'analyse des risques, des mesures de prévention doivent être prises afin de limiter les risques au maximum. Une analyse spéciale des risques doit également être effectuée à la demande d’un tiers des représentants des travailleurs ou de toute évidence à la demande de la hiérarchie ou du service d'inspection de contrôle du bien-être.

Deux types de procédures pour bénéficier d’une intervention « psychosociale »
Outre la discussion des problèmes par l'intermédiaire des structures de concertation ordinaires avec les représentants syndicaux ou l'employeur, les travailleurs qui l'estiment nécessaire peuvent également consulter la personne de confiance ou le conseiller en prévention. Cela peut se faire par l'intermédiaire d'une demande d'intervention informelle. Le travailleur reçoit alors une attestation prouvant qu’il a consulté la personne de confiance ou le conseiller en prévention. 
La demande d'intervention formelle ne permet plus désormais que de s'adresser au conseiller en prévention, qui examine la requête et délivre un avis à l'employeur. Lorsqu'il s'agit de harcèlement moral, de violence ou de harcèlement sexuel, une procédure spéciale est prévue, notamment la protection contre le licenciement du demandeur et des témoins. Lorsqu'il s'agit d'autres problèmes psychosociaux qui engendrent une souffrance psychique, cette protection contre le licenciement ne vaut pas. D'autres mesures de protection sont toutefois prévues.

La personne de confiance et le conseiller en prévention : un rôle précisé
Le rôle de la personne de confiance a été étendu au niveau de la procédure informelle puisqu’elle s’occupe de toutes les problématiques psychosociales. Au niveau de la procédure formelle, le rôle est réservé au conseiller en prévention aspects psychosociaux. Cette mesure permet de privilégier la procédure informelle et donc de régler les problèmes avant qu’ils ne se transforment en conflit plus sérieux. Une incompatibilité a également été introduite dans ces projets concernant la personne de confiance et le conseiller en prévention aspects psychosociaux : ils ne peuvent pas faire partie du personnel de direction ni être représentant syndical. Cette incompatibilité ne vaut pas pour les personnes qui remplissent déjà cette fonction aujourd'hui et dont les interventions ne sont pas contestées.

Agir immédiatement

Le conseiller devra dorénavant livrer ses conclusions dans un délai défini. Si la gravité de la situation le nécessite, il devra immédiatement proposer des mesures urgentes.

Une protection contre le licenciement renforcée et qui évite les effets pervers
Afin de limiter les dépôts de plainte auprès de l'inspection du travail, dans l’unique but de bénéficier de la protection contre le licenciement, le projet de loi limite la protection contre le licenciement du travailleur aux cas où la procédure interne à l’entreprise n’a pas abouti ou était inexistante.

La notion de harcèlement redéfinie
Alors que le caractère répétitif des mêmes comportements indésirables était nécessaire pour que ceux-ci soient considérés comme du harcèlement, il pourra désormais aussi être question de faits qui pris séparément ne sont pas si graves mais qui dans leur globalité peuvent profondément toucher les personnes. 

Amélioration des procédures judiciaires

Comme demandé par le Parlement, l’administration s’est penchée sur l’amélioration des procédures judiciaires et sur les harmonisations possibles entre la législation relative à la lutte contre la discrimination et la législation relative au bien-être. Il en est notamment ressorti qu’il était nécessaire de prévoir la possibilité pour les victimes de demander devant le juge une indemnité forfaitaire correspondant à maximum six mois de rémunération brute en réparation du préjudice subi, redevable par l'auteur de violence ou de harcèlement.
Les modifications en deuxième lecture visent notamment à mieux définir les risques psychosociaux au travail, les demandes d'intervention psychosociale formelle et informelle, les critères de discrimination, le personnel de direction et la responsabilité de l'employeur. Une fourchette pour l'indemnisation forfaitaire de la victime a par ailleurs été fixée à 3 mois de rémunération brute de la victime. Ce forfait peut être augmenté à six mois en cas de discrimination, d'abus de position de force ou de faits très graves.
Les dispositions concernant la personne de confiance ont par ailleurs été adaptées et le rôle de la concertation sociale dans l'entreprise au niveau de la problématique psychosociale a été précisé.
Avant-projet de loi complétant la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail, quant à la prévention des risques pychosociaux au travail dont, notamment, la violence et le harcèlement moral ou sexuel au travail
Avant-projet de loi modifiant le Code judiciaire et la loi du 4 août 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l'exécution de leur travail, en ce qui concerne les procédures judiciaires.

Service de presse de Mme Monica De Coninck, ministre de l'Emploi )