vendredi 31 mai 2013

Factures d’hospitalisation plus élevées : l’Espagne rappelée à l’ordre par l’UE

Hier, la Commission européenne a lancé une procédure juridique contre l’Espagne pour le refus de la Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) des touristes dans les hôpitaux publics. Reste à savoir si ce rappel à l’ordre officiel permettra une solution rapide pour les vacanciers belges !
Ces derniers mois, certains hôpitaux publics espagnols ont refusé la carte CEAM, entraînant des factures plus élevées pour les touristes étrangers. Plusieurs Etats membres ont introduit des plaintes à ce sujet et des touristes belges ont aussi été confrontés à ce problème.
C’est pourquoi la Commission européenne a décidé d’entamer la procédure de mise en demeure contre l’Espagne. Dans une première phase, elle implique que l’Espagne doit indiquer dans les 2 mois si elle va étudier problématique ou non.

Signal fort

« Avec le lancement de cette procédure, la Commission européenne envoie un signal fort à l’Espagne, déclare Christian Horemans, Expert Affaires internationales à l’Union Nationale des Mutualités Libres. C’est un avertissement clair : les principes en matière de libre circulation des citoyens européens ne peuvent pas être bafoués, même si la situation financière d’un Etat membre est difficile.»
Il reste toutefois à savoir si cette procédure permettra une solution rapide. « Ce n’est que la première phase du processus de mise en demeure. Si l’Espagne estime qu’il n’y a pas de problème, la Commission européenne peut décider de transmettre cette affaire à la Cour européenne, mais cette procédure peut durer 2 ans, voire plus. Je crains donc que le problème ne soit pas résolu dans les prochains mois, à savoir durant la période estivale », regrette Christian Horemans.

Que faire en tant que touriste ?

Que doivent faire les touristes belges en cas de problème médical nécessitant une hospitalisation d’urgence en Espagne ? « Montrez de toute façon votre carte CEAM, conseille Christian Horemans, puisque tous les hôpitaux publics espagnols ne la refusent pas ! Appelez ensuite immédiatement la centrale d’assistance de votre mutualité. Le numéro est repris au verso de la CEAM. La centrale contactera l’hôpital espagnol pour garantir la meilleure assistance possible. »


Onafhankelijke Ziekenfondsen-Mutualités Libres )

mercredi 22 mai 2013

Consommation de lait cru de diverses espèces animales (vache, jument, chèvre, …)

Le Comité scientifique de l’Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (AFSCA) a évalué les risques et les bénéfices liés à la consommation de lait cru, et formule la recommandation de toujours porter le lait cru à ébullition avant sa consommation, en particulier pour les personnes à risque.
Les risques et les bénéfices liés à la consommation de lait cru ont été étudiés en détail sur base des données scientifiques et de l’opinion d’experts. Dans ce cadre, aussi bien les aspects microbiologiques que chimiques du lait cru ont été examinés ainsi que l’effet d’un traitement thermique sur ces différents aspects. Le lait cru de vache mais aussi celui de jument, d’ânesse, de chèvre, de brebis, de bufflonne et de chamelle ont notamment été analysés.
La consommation de lait cru, en comparaison avec le lait traité thermiquement disponible dans le commerce, est parfois associée à certains effets bénéfiques sur la santé. Il n’existe toutefois pas d’études scientifiques fiables qui démontrent ces effets. Il est par contre indéniable que la consommation de lait cru comporte un risque en raison de la présence potentielle d’agents pathogènes. Ces agents pathogènes peuvent provenir des animaux proprement dits (même d’animaux sains) ou d’une contamination à partir de  l’environnement lors de la collecte ou de la conservation du lait. Sur base des données disponibles, il semble qu’en Belgique les laits crus de chèvre, de brebis et de vache, présentent le risque d’infection le plus élevé. En effet, le lait cru de jument et d’ânesse ont moins de risque de contenir des agents pathogènes, mais les informations disponibles sont insuffisantes pour conclure avec certitude que ce risque est négligeable. Le Comité scientifique met par conséquent en garde contre la consommation de tout type de lait cru, en particulier chez les personnes à risque telles que les enfants, les personnes âgées, les personnes malades et les femmes enceintes. À l’étranger également, il est préférable d’éviter la consommation de lait cru provenant d’espèces plus exotiques (chamelle par exemple). Le Comité scientifique recommande de faire bouillir le lait cru quelques instants avant sa consommation. Les principales propriétés nutritionnelles bénéfiques du lait (p.ex. la teneur en calcium, en phosphore, en certaines vitamines et certains acides aminés, etc.) sont en grande partie conservées après un traitement thermique.
Malgré le fait qu’ils présentent un certain nombre de similitudes avec le lait maternel, les laits de jument, d’ânesse, de chèvre ou le lait d’autres espèces animales ne constituent pas une alternative de qualité au lait maternel. Le Comité scientifique recommande de donner aux enfants de moins d’un an soit du lait maternel soit du lait de substitution vendu dans le commerce (soumis à des exigences légales et à des contrôles). Pour les personnes allergiques au lait de vache, le lait d’autres espèces animales peut toutefois offrir une alternative. Cela dépend de chaque individu et doit être abordé avec le médecin. Dans ce cas également, il est recommandé de faire bouillir le lait cru quelques instants avant de le consommer.
( Belga )

Le Prix Roi Baudouin à la militante des droits des femmes Bogaletch Gebre

La militante éthiopienne pour les droits des femmes Bogaletch Gebre, ou « Boge » comme l’appellent ses amis et collègues, est la lauréate du Prix Roi Baudouin pour le Développement en Afrique 2012-2013.
La fondatrice de KMG Ethiopia est reconnue par la Fondation Roi Baudouin pour son approche pionnière en matière d’autonomisation des femmes et des communautés locales, et pour sa détermination dans la lutte contre les mutilations génitales féminines. Le Prix lui a été remis ce mercredi 22 mai, au Palais royal de Bruxelles.

L’approche de « Boge » souligne le lien critique qui existe entre les problèmes politiques, économiques et sociaux qui affectent les vies des femmes. Boge est ainsi la lauréate idéale pour le Prix Roi Baudouin pour le Développement en Afrique. Le Prix récompense les initiatives les plus remarquables dans leur domaine, qui visent à améliorer de façon significative la vie des populations  et encouragent celles-ci à prendre elles-mêmes leur développement en main. 
Boge a créé Kembatti Mentti Gezzimma (KMG) Ethiopia en faisant valoir que les individus ne peuvent pas « être développés » mais doivent être acteurs de leur développement. Plutôt que d’adopter une approche unique, les modèles de KMG sont adaptés au contexte local.
Dans cette optique, KMG organise des discussions communautaires pour confronter les sujets tabous culturellement enracinés et remettre en question les pratiques coutumières pernicieuses comme les mutilations génitales féminines (MGF) et les enlèvements de futures mariées. En diffusant cette approche à travers les communautés, Boge et KMG ont fait baisser l’incidence des MGF en dix ans, passant de 100 % à moins de 3 % dans leurs zones d’intervention.
La réussite de l’approche de Boge en Éthiopie a incité de nombreuses autres organisations à reproduire le même modèle. L’UNICEF a recommandé d’utiliser l’approche de Boge et de KMG pour mettre fin aux MGF comme modèle pour les autres nations africaines. Le PNUD a commissionné KMG pour coordonner l’expansion de son modèle d’intervention communautaire lié au VIH/Sida. Un modèle identique a également été adopté par le Gouvernement éthiopien. En se basant sur la réussite de l’approche communautaire de KMG, Oxfam Canada a recruté KMG pour piloter son programme de Développement communautaire fondé sur les acquis.
KMG agit dans des zones d’intervention où les habitants sont analphabètes et manquent d’accès aux besoins de base, y compris à l’électricité. Avant que Boge ne commence à travailler dans ces régions, y compris à Kembatta où elle est née, les MGF étaient endémiques, les services de santé génésique étaient pour ainsi dire inexistants, et l’enlèvement des futures mariées était une pratique très répandue.
Bogaletch Gebre a reçu le Prix ce mercredi 22 mai au Palais royal de Bruxelles, lors d’une cérémonie en présence du Roi Albert II et de la Reine Paola, ainsi que de nombreuses personnalités.
« Je reçois une récompense aussi prestigieuse avec humilité », dit Boge. « Cela montre non seulement le travail de KMG mais également l’engagement des communautés que nous servons. Je me réjouis de l’opportunité que le Prix offrira de sensibiliser les gens aux difficultés profondes, cependant évitables, auxquelles les femmes sont confrontées en Éthiopie. J’espère avant toute chose que d’autres personnes en Afrique seront inspirées par la réussite de KMG et réalisent qu’ensemble, il est possible de révolutionner les perspectives de vie des femmes en Afrique. »
Françoise Tulkens, présidente de la Fondation Roi Baudouin, l’a souligné avant de remettre le Prix à Boge : « Jour après jour, Boge transforme des vies et des communautés en Ethiopie. Elle a l’habitude de dire : ‘Si je peux sauver la vie d’une seule fille, j’ai fait mon boulot’. Aujourd’hui, les vies de centaines de milliers de jeunes filles ont changé radicalement et une région entière a vécu une révolution culturelle. (…) La Fondation Roi Baudouin est profondément convaincue que ce sont des gens comme elle qui réalisent les promesses de l’Afrique et qui montrent aux jeunes que la transformation de l’Afrique peut devenir une réalité. »
Le précédent lauréat du Prix Roi Baudouin (2010-2011) est le Dr Denis Mukwege, qui vient en aide aux milliers de femmes victimes de violences sexuelles dans l’est de la RDC.  
Le Prix Roi Baudouin pour le Développement en Afrique 
Le Prix Roi Baudouin pour le Développement en Afrique vise à récompenser le travail de personnes ou d’organisations qui apportent une contribution importante au développement en Afrique. Le Prix est particulièrement attentif aux initiatives qui sont exemplaires dans leur domaine, ayant fait leurs preuves dans l’amélioration de la qualité de vie des communautés locales et qui offrent aux populations locales la possibilité de prendre en main leur propre développement.
Le Prix Roi Baudouin pour le Développement en Afrique s’appuie sur les antécédents remarquables de son prédécesseur, le Prix International Roi Baudouin pour le Développement, institué en 1978. Après trois décennies de portée internationale, le Prix Roi Baudouin concentre ses efforts sur l’Afrique, en restant fidèle à son objectif premier : promouvoir les travaux de développement novateurs dans les régions qui en ont le plus besoin.
Au-delà de sa valeur financière de 150.000 euros, le Prix offre à ses lauréats une opportunité unique de développer leur visibilité et promouvoir leur cause auprès d’une audience internationale. Le Prix Roi Baudouin pour le Développement en Afrique est décerné tous les deux ans par la Fondation Roi Baudouin.
KONING BOUDEWIJNSTICHTING - FONDATION ROI BAUDOUIN )

vendredi 17 mai 2013

Démarrage sur les chapeaux de roues pour Tax-on-web!


Deux mois avant la date de clôture pour rentrer les déclarations via Tax-on-web, le nombre de déclarations introduites est deux fois plus élevé que l’année passée.
Tax-on-web est disponible depuis le 24 avril. Tout comme l’année passée, la date de clôture est le 17 juillet.
Aujourd’hui, deux mois avant la date ultime de rentrée des déclarations, le compteur de Tax-on-web indique déjà 271.717 déclarations. C'est presque deux fois plus que l’année passée où, à la même date, on enregistrait 138.990 déclarations introduites.
Les citoyens qui remplissent leur déclaration en ligne reçoivent leur avertissement-extrait de rôle plus rapidement que ceux qui continuent à utiliser la déclaration papier. De plus, pour les utilisateurs de Tax-on-web, plus tôt ils remplissent leur déclaration plus vite ils reçoivent leur avertissement-extrait de rôle.
L’édition 2013 de Tax-on-web propose de nouvelles rubriques préremplies parmi lesquelles les charges de famille, les indemnités de dédit et certains profits. En outre, les déclarations complétées et enregistrées peuvent désormais être modifiées une fois avant la date ultime de rentrée.

 ( Belga )

Le SPF Santé publique lance la seconde phase de prise en charge médicale suite à l’accident de Wetteren : l’analyse épidémiologique d’exposition à l’acrylonitril


Après la première phase de prise en charge médicale aigüe des riverains et du personnel d’intervention réalisée dans les premiers jours de l’accident, le SPF Santé publique lancera une analyse épidémiologique sur base d’un protocole développé ces derniers jours par l’Institut scientifique de Santé publique (ISP).
Cette phase consiste à déterminer l’éventuel degré d’exposition à l’acrylonitrile des personnes potentiellement exposées aux substances nocives que contenaient les wagons accidentés.
Des échantillons spécifiques de sang et d’urine seront prélevés au sein de 4 groupes-cible :

1. les habitants qui ont été admis à l’hôpital,

2. les personnes des services d’intervention qui ont été actives sur le terrain,

3. les habitants de la zone située dans un rayon de 250 m de l’accident

4. et un nombre représentatif de personnes évacuées en dehors de la zone de l’accident.

Cela concerne au total, de plus de 1.000 personnes, qui seront personnellement contactées et informées de la procédure à suivre pour réaliser ces prélèvements. Une hotline sera également mise à la disposition de la population des environs 02/524 90 95, pour toute question concernant cette étude. Les médecins disposeront quant à eux d’un point de contact auprès SPF Santé qui leur sera directement communiqué.
L’analyse de ces échantillons sera réalisée par 3 laboratoires spécialisés dans ce type d’analyse très spécifique d’analyse qui permet, jusqu’à maximum 120 jours après une éventuelle exposition, de définir le degré d’exposition à l’acrylonitrile, en fonction de la dose prise.
Ce procédé très spécifique d’analyse nécessite le prélèvement d’une quantité plus importante de sang que celle habituellement prélevée pour une analyse de sang normale : elle doit être de 10 ml minimum. Les échantillons devront également subir un traitement spécial dans les 24 heures après leur prélèvement.
A cet effet, l’ISP et le SPF Santé veilleront à la coordination du transport des échantillons ainsi prélevés. Les résultats de l’analyse seront disponibles dans 4 mois. L’ISP transmettra les résultats à tous les personnes concernées et les instances compétentes.
Les éventuels prélèvements sanguins réalisés dans les premiers jours soit au sein du Poste Médical Avancé établi sur les lieux de l’accident, soit auprès du médecin généraliste ou des hôpitaux de la région ne pourront donc être utilisés pour réaliser cette analyse épidémiologique.

( Belga )

European Union and Switzerland sign Cooperation Agreement in Competition Matters


                                                                                  Brussels, 17 May 2013
European Union and Switzerland sign Cooperation Agreement in Competition Matters
The European Union and the Swiss Confederation have signed an agreement that will strengthen co-operation between their respective competition authorities, the European Commission and the Swiss Competition Commission. This is the fifth such agreement signed by the EU after agreements concluded with the United States, Canada, Japan and Korea. An innovative feature of the agreement with Switzerland is that it will enable the two competition agencies to exchange information they have obtained in their investigations. The signature took place subject to ratification: the agreement will enter into force once it has been approved by the European Parliament and the Swiss Parliament.
Joaquín Almunia, Vice President of the European Commission in charge of competition policy, said: “Many anticompetitive practices have cross border effects on the EU and the Swiss markets. This strengthening of our cooperation is unprecedented and goes beyond the EU's existing agreements with other third countries. It will make our competition authorities more effective, to the benefit of companies and consumers on both sides.”
The Agreement provides a framework for co-ordination and co-operation of enforcement activities. It enhances co-operation for an effective implementation of competition rules and provides for regular contacts in order to discuss policy issues and enforcement efforts and priorities. It also provides for the mutual notification of enforcement activities affecting each other’s important interests. Under the agreement the EU and Switzerland may request the other party to start enforcement actions against anti-competitive behaviour carried out in the territory of the other party and both sides have to take into account the important interests of the other party.
Unlike other cooperation agreements the agreement with Switzerland also includes provisions on the exchange of evidence obtained by the competition authorities when they investigate the same case. The exchange of information is subject to strict conditions protecting business secrets and personal data. Such an advanced form of cooperation between competition authorities is an innovation in a bilateral cooperation agreement. The information can only be used by the receiving authority for the enforcement of its competition rules in relation to the same case and for the purpose of the initial request. In addition, no evidence can be used to impose sanctions on natural persons.
Background
The European Union has concluded bilateral cooperation agreements in order to structure and facilitate the cooperation between the Commission and foreign competition authorities. There are four such agreements, with the USA (1991), Canada (1999), Japan (2003) and South Korea (2009). All these agreements are so-called "first generation" agreements; they contain various instruments of cooperation in the area of competition policy but exclude the competition authorities to exchange of information and documents obtained in the course of their investigations, unless they obtained express waivers from the source of the information.
The EU and Switzerland are two very important economic partners, whose economies are deeply integrated. As a result, many anticompetitive practices have cross border effects on trade between the EU and Switzerland.
( Commission européenne) 

L’Office national d’allocations familiales pour travailleurs salariés facilite le transfert des allocations familiales


Afin que le transfert des allocations familiales se déroule le plus aisément possible, l’Office national d'allocations familiales pour travailleurs salariés (ONAFTS) propose de diminuer le nombre d’organismes de paiement pour la période de transition.
Le 17 mai 2013, le Conseil des Ministres discute le projet de loi-programme lequel précise, entre autres, que les dossiers d'allocations familiales des organismes fédéraux qui paient eux-mêmes les allocations familiales à leur personnel soient repris par l’ONAFTS au plus tard le 31 décembre 2014.
Il s’agit au total de 37.000 dossiers pour 64.000 enfants, entre autres de la Défense. Le personnel de la police fédérale constitue une exception. Leurs allocations familiales seront payées par l’Office national de sécurité sociale des administrations provinciales et locales (ONSSAPL) qui est déjà en charge actuellement du paiement des allocations familiales pour le personnel de la police des administrations locales.
Le projet de loi prévoit aussi que les communautés, les régions et leurs organismes qui paient encore eux-mêmes les allocations familiales (9 au total) puissent choisir de confier leurs dossiers d'allocations familiales à l’ONAFTS avant le 31 décembre 2013.
Outre les prestations familiales garanties et le régime des travailleurs salariés, l’ONAFTS paie aujourd’hui les allocations familiales pour 160 institutions publiques, ce qui représente 260.000 dossiers et la somme de 410 millions EUR. Cette centralisation supplémentaire contribue à l’uniformisation de la méthode et de la gestion des paiements.
Pour l’ONAFTS, les familles sont et restent la priorité. « Les familles ne doivent pas ressentir le transfert et doivent continuer à recevoir leurs allocations familiales à temps et correctement », selon Tania Dekens, administrateur général.

 
L’Office national d’allocations familiales pour travailleurs salariés (ONAFTS) est une institution publique de sécurité sociale sous la surveillance du ministre des Affaires sociales. Il gère le régime des allocations familiales pour travailleurs salariés – qui attribue annuellement près de 4,5 milliards EUR à plus d’1,1 million de familles – et contrôle le fonctionnement des 16 organismes d'allocations familiales privés. Il paie lui-même les allocations familiales à plus de 260.000 familles, accordant une attention particulière aux familles les plus vulnérables.


Office national d'allocations familiales pour travailleurs salariés )

La concentration de C02 dans l’atmosphère dépasse le seuil historique de 400 ppm


Il y a quelques jours, dans le station d’observation de référence mondiale de Mauna Loa (Hawaii), la concentration de CO2 dépassait le seuil historique de 400 ppm (parts per million). La Terre n’a plus connu de telles concentrations en CO2 depuis l’ère pliocène, il y a plus de 3 millions d’années, période à laquelle le climat de la Terre était nettement plus chaud qu’aujourd’hui. C’est pourquoi le Secrétaire d’Etat pour l’environnement, Melchior Wathelet, lance un appel à tous les politiciens, les secteurs, les organisations représentatives, les familles… à renforcer les efforts pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre afin d’éviter un réchauffement de la terre de plus de 2°C.
Des recherches scientifiques (entre autres via des prélèvements dans la glace polaire) ont montré que les concentrations de CO2 n’ont jamais dépassé les 300 ppm durant au moins 800.000 ans, jusqu’à la révolution industrielle (vers 1750) et le recours massif aux énergies fossiles. Depuis lors, les concentrations de CO2 n’ont cessé d’augmenter, de façon continue, encore plus rapidement ces dernières décennies. Lorsque Charles Keeling débuta ses mesures à Mauna Loa en 1958, la concentration était de 317 ppm. Le 9 mai 2013, cette concentration a atteint 400,03 ppm !
Ce seuil de 400 ppm pourrait sembler plutôt symbolique, les effets d’un réchauffement de la planète le sont beaucoup moins. En effet, depuis de nombres années, les scientifiques disent qu’ à terme, la concentration de CO2 dans l’atmosphère doit être ramenée à 350 ppm, afin de contenir la hausse de la température moyenne sous les deux degrés Celsius par rapport au niveau de la température préindustrielle.
Heureusement, au niveau politique, ce point de vue a été suivi : lors du sommet climatique de Copenhague (2009) la nécessité d’un tel objectif de 2°C a été reconnue , et lors du sommet de Cancún (2010) la communauté internationale s’est effectivement engagée à réaliser cet objectif. Mais cet objectif ne pourra être atteint que via une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, au minimum de 50% en 2050 par rapport à 1990 (ce qui implique des réductions de l’ordre de 80 à 95% pour les pays industrialisés). Cependant, actuellement, il faut bien constater que les engagements sont loin d’être suffisants pour atteindre ces objectifs.
C’est pourquoi Melchior Wathelet compte sur l’engagement de tous les secteurs de notre société à fournir des efforts importants pour réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre. L’utilisation des ressources renouvelables (l’énergie éolienne offshore, biocarburants avancés…), une plus grande efficacité énergétique des bâtiments et des appareils, le choix de moyens de transport écologiques, un comportement adapté (au niveau de la mobilité, de la nourriture…) sont quelques moyens qui peuvent considérablement réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Mais il est clair que la politique doit également faire son travail. M. Wathelet incite donc ses collègues régionaux à parvenir, le plus rapidement possible, à un accord concernant le partage de la charge (‘burden sharing’) de l’objectif belge de réduction vers 2020 entre le niveau fédéral et les régions, et à un accord concernant le financement climatique international, qui doit soutenir les pays en développement (entre autres dans leur adaptation aux changements climatiques). Le Service fédéral Changements climatiques organise d’ailleurs aujourd’hui un workshop international à ce sujet. M. Wathelet appelle également à continuer de plaider au niveau européen pour faire augmenter l’objectif de réduction européen de -20% à -30% en 2020 (par rapport au niveau de 1990).

( SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement )

mardi 7 mai 2013

Nikos Aliagas et une pléiade d'artistes à Bruxelles pour les 12 heures pour la Grèce

Jeudi 9 mai, de 10h à minuit aux halles de Schaerbeek, aura lieu la deuxième édition  des 12 Heures pour la Grèce. Cette initiative de citoyens de différentes nationalités vivant à Bruxelles, vise à adresser un signe concret de soutien et de solidarité au peuple grec en ces temps de crise.
Elle a pour objectif de combattre les stéréotypes en présentant une image positive de la Grèce et de ses habitants, à l'occasion d'une journée culturelle et festive mais aussi de financer trois projets concrets de lutte contre la tuberculose et d'aide à l'enfance  : Médecins sans Frontières-Grèce, Make a Wish-Grèce, ainsi que la société hellénique pour les enfants handicapés (ELEPAP).

Jeudi 9 mai, Halles de Schaerbeek, 10h00-24h00-

Des personnalités et des artistes exceptionnels


S.A.R. La Princesse Léa de Belgique, Nikos Aliagas, l'acteur Georges Corraface, les chanteurs Alexandra Gravas et Lavrentis Machairitsas, sont quelques noms parmi les nombreuses personnalités et artistes qui se retrouveront aux Halles de Schaerbeek, le 9 mai, pour adresser un signe d'amitié et de solidarité au peuple grec en ces temps de crise.
Cette deuxième édition sera placée sous le thème de la démocratie

Un Programme culturel, citoyen et festif


Le programme comprend une lecture- marathon de la République de Platon par plus de 200 lecteurs; des ateliers de cuisine par les Chefs grecs du Be Manos et de la Maison de Georges; une conversation avec Zorba par l'acteur George Corraface et le musicien japonais Gem Shimakoa; un festival du film hellénique; des ateliers de danse; et un débat autour de la démocratie.
Le soir, un concert exceptionnel avec la participation de Nikos Aliagas, Peter Economides, Georges Corraface, la mezzo-poprano Alexandra Gravas, Lavrentis Machairitsas, Miltos Paschalides, Dimitra Paipiou et Dimitris Starovas.

Une journée dédiée à des associations caritatives


Les 12 Heures pour la Grèce est aussi – et surtout – un événement caritatif, destiné à soutenir cette année trois associations oeuvrant en Grèce sur les soins de santé : Médecins sans Frontières-Grèce ; Make-a-Wish Greece; et ELEPAP, l'Association grecque pour les enfants handicapés. 



(COMMISSION EUROPEENNE)