samedi 20 avril 2013

Envoi d'une équipe de sécurité auprès de l'ambassade de Belgique à Tripoli


Le Conseil des ministres a marqué son accord sur le déploiement d'une équipe de sécurité de la Défense pour la protection du personnel diplomatique belge en Libye, jusqu'au 30 septembre 2013.
Suite à la dégradation de la situation en Libye, à cause notamment de l'augmentation de la criminalité et des retombées du conflit au Mali, il s'est avéré nécessaire qu'une équipe de la Défense garantisse une protection correcte du personnel diplomatique belge.
Une première équipe de sécurité avait été mise en place auprès de l'ambassade de Belgique à Tripoli de novembre 2011 à avril 2012.
Le personnel militaire se verra octroyer le statut "en déploiement opérationnel, déploiement armé passif", AR 03 - coefficient 4.
 ( Belga )

Adaptation du statut des mandataires de la fonction publique fédérale


Le Conseil des ministres a approuvé quatre projets d'arrêté royal qui exécutent l'accord de gouvernement et qui visent à renforcer l’investissement dans l’excellence des managers publics ainsi qu'à dynamiser et à responsabiliser le système des mandats.
Ces projets introduisent de nouvelles règles pour les fonctions de management et d'encadrement des services publics fédéraux (SPF), des services publics fédéraux de programmation (SPP), des institutions publiques de sécurité sociale et de certains organismes d'intérêt public. Les principales mesures sont les suivantes :

En matière d'évaluation :

- Une évaluation annuelle (comme les autres agents) ;

- Quatre mentions finales différentes (excellent, répond aux attentes, à développer ou insuffisant) au lieu de 3 (très bon, satisfaisant ou insuffisant) ;

- Un modèle de rapport d’évaluation descriptive déterminé par arrêté ministériel ;

- Une compétence d'avis pour la commission de recours.

En matière de sélection :

- Les fonctions de management N-2 et N-3 sont également accesibles aux non-fonctionnaires s’ils peuvent prouver l’expérience exigée ;

- Les candidats présentent une épreuve d’assessment informatisé qui mesure les compétences managériales génériques selon le niveau de la fonction à pourvoir ;

- Un candidat qui n’a pas réussi l’épreuve d’assessment informatisé pour un niveau est exclu pendant une durée de six mois pour cette épreuve ou pour une épreuve d’un niveau supérieur ;

- Une dispense de l’épreuve d’assessment informatisé est accordée pendant deux ans pour toute autre fonction de management ou d’encadrement de niveau équivalent ou inférieur ; 

- Une dispense (de l'épreuve d'assessment informatisé) est également accordée aux titulaires d’une fonction de management ou d’encadrement de niveau équivalent ou supérieur.

En matière de travail après 65 ans, de prolongation et de remplacement :

- Le titulaire de la fonction de management qui atteint l’âge de 65 ans en cours de mandat peut solliciter la prolongation de son mandat jusqu’au terme de celui-ci, par période maximale d’un an ;

- Le ministre ou le secrétaire d’Etat peut pourvoir au remplacement temporaire d’un titulaire d’une fonction de management en chargeant un autre titulaire d’une fonction de management ou d’encadrement ou un agent de l’Etat des classes A4 ou A5 d’exercer ce mandat ;

- Pas de possibilité de nouveau mandat si l’évaluation finale se conclut par la mention "à développer" ;

- L’administrateur délégué de Selor peut dispenser d’un ou plusieurs modules les titulaires d’une fonction de management ou d’encadrement dans le cardre de sélections comparatives en vue de promotion ou de mobilité, ainsi que les anciens titulaires d’une de ces fonctions, dont le mandat s’est terminé depuis moins de deux ans.

Les projets sont soumis à la négociation syndicale et seront ensuite transmis, pour avis, au Conseil d'Etat.

Projet d’arrêté royal modifiant certaines dispositions relatives aux fonctions de management des services publics fédéraux et des services publics fédéraux de programmation

Projet d’arrêté royal modifiant certaines dispositions relatives aux fonctions d’encadrement des services publics fédéraux et des services publics fédéraux de programmation

Projet d’arrêté royal modifiant certaines dispositions relatives aux fonctions de management dans les institutions publiques de sécurité sociale

Projet d'arrêté royal modifiant certaines dispositions relatives aux fonctions de management et d'encadrement dans certains organismes d'intérêt public


( Belga )

Programme fédéral de prévention de la radicalisation violente

Sur proposition de la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet, le Conseil des ministres a pris acte du programme de prévention de la radicalisation violente, qui vise à intervenir de manière précoce dans le processus de radicalisation, par le biais d'une orientation positive et sociale.
Ce programme de prévention exécute la stratégie et le plan d'action dans la lutte contre la radicalisation, approuvés en décembre 2005 par le Conseil de l'Union européenne. Il a été élaboré sur la base de recherches scientifiques, d'expériences et de consultations avec des partenaires étrangers. Les objectifs stratégiques du programme se focalisent sur le renforcement de la cohésion sociale et sur le développement de mesures spécifiques avec un enracinement au niveau local.

Le programme s'articule autour de 6 piliers :

une meilleure connaissance et une sensibilisation collective sur la radicalisation violente et son impact sur la société ;

un plan d'action contre les frustrations susceptibles de déboucher sur la radicalisation ;

l'accroissement de la résistance morale des individus, groupes et communautés vulnérables dans notre société contre la radicalisation violente ;

l'identification et le soutien des autorités locales dans la prévention de la polarisation et de la radicalisation violente ;

l'implication des communautés et de la diaspora ;

la lutte contre le radicalisme sur Internet et l'organisation des contre-discours.
Sur la base de ce texte, la ministre de l'Intérieur entamera les concertations nécessaires avec les Communautés, les Régions, les pouvoirs locaux ainsi qu'une série d'autres acteurs concernés.








mercredi 17 avril 2013

La Bibliothèque royale de Belgique ouvre ses portes ce dimanche 28 avril


Journée portes ouvertes sous le signe d’ « Enfer ou paradis? »

28.04.2013 – 10:00 ˃ 17:00

 Le dimanche 28 avril 2013, la Bibliothèque royale de Belgique ouvrira ses portes au grand public. Autour du thème « Enfer ou paradis? », les visiteurs pourront découvrir des lieux de la Bibliothèque généralement inaccessibles au public et contempler les riches collections de la bibliothèque à la fois nationale et scientifique de Belgique. Enfin, de nombreuses activités, en marge de cet événement, seront au programme.
Toutes les sections de la Bibliothèque royale exposeront des documents de leurs collections en rapport avec le thème central « Enfer ou paradis? ». Des visites guidées et un manuel de visite à disposition du public ont été spécialement pensés et réalisés pour cet événement.

LIBRARIUM ouvre aussi ses portes. Cet espace de découverte permanent présente l’histoire du livre et de l’écriture sous forme interactive à partir de pièces exceptionnelles des collections de la Bibliothèque royale. Il exposera, lui aussi, pour l’occasion, des documents autour du thème central.

À faire et à voir absolument

Grâce à un programme varié, composé de visites guidées, workshops créatifs et autres animations, une visite, lors de notre Journée Portes ouvertes, répond aux attentes les plus diverses. Voici les trois activités incontournables.

Brunch suivi d’une visite guidée exclusive de la tour aux livres

Pour découvrir les coulisses de la Bibliothèque royale, une visite guidée exclusive de la tour aux livres « De l’Enfer au Paradis en 17 étages» a été imaginée. Par petits groupes, les participants profiteront, accompagnés d’un guide, d’un aperçu de nos quelque 150 km de rayonnage. Un brunch complètera cette visite.

Théâtre: « L’homme cornu »

Cette pièce de théâtre entraîne les spectateurs dans un monde de rituels poétiques où les frontières entre fantaisie et réalité s’estompent. « L’homme cornu », interprété par le dramaturge Kurt Demey, montre la force insoupçonnée de la suggestion et de la communication non-verbale à l’aide de techniques empruntées à l’illusionnisme et au mentalisme.

Contes

La Bibliothèque royale attire depuis un certain temps les familles grâce à un programme captivant conçu pour les enfants. Lors de sa Journée Portes ouvertes, notre institution propose aux tout-petits des contes sur le thème « Enfer ou paradis ? ».

Également au programme:

- des visites guidées en continu dans les différentes sections (Manuscrits, Imprimés anciens et Réserve précieuse, Musique, Journaux et Médias contemporains, Cartes et plans, Estampes, Monnaies et Médailles, Chalcographie, Imprimés contemporains), au LIBRARIUM et au Palais de Charles de Lorraine

- Fauteuil à dilemmes « Enfer ou paradis ? »

- Workshop linogravure

- Courts-métrages muets en continu

- Remise du prix du concours « Ceci n’est pas un livre »

Le programme complet est disponible sur www.kbr.be.

Informations pratiques

Journée Portes ouvertes « Enfer ou paradis? »

Dimanche 28.04.2013 – 10:00 ˃ 17:00

Bibliothèque royale de Belgique


Mont des Arts ou Boulevard de l’Empereur 2 - 1000 Bruxelles

+32-(0)2-519.53.11

www.kbr.be

Bibliothèque royale de Belgique )

La survie après cancer de l’œsophage ou de l’estomac est plus élevée dans les centres « expérimentés » : une centralisation s’impose!


En collaboration avec la Fondation Registre du Cancer, le Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE) s’est attaché à jauger la qualité des soins administrés aux patients atteints d’un cancer de l’œsophage ou de l’estomac. Il s’agit de cancers encore difficiles à traiter, la chance d’être encore en vie 5 ans après le diagnostic s’élevant à 21% pour le cancer de l’œsophage et à 30% pour le cancer de l’estomac. Ces résultats placent la Belgique devant la plupart des pays européens. Les chances de survie sont clairement meilleures lorsque le patient est pris en charge dans un hôpital « expérimenté » ou qui traite des volumes de cas importants… et pourtant, à peine un tiers des patients avec un cancer de l’œsophage et un patient sur 20 avec un cancer gastrique sont traités dans ce type de centre. Un bon enregistrement, notamment du stade de la tumeur, est essentiel pour le suivi de la qualité des soins. Or, dans 35% des cas, cette information n’a pas été communiquée au Registre du Cancer.
En 2010, plus de 2300 patients ont été diagnostiqués avec un cancer de l’œsophage ou de l’estomac dans notre pays. Les premières recommandations cliniques pour la prise en charge de ces tumeurs ont été élaborées en 2008 par le Collège d’Oncologie en collaboration avec le KCE, puis actualisées en 2012. Le KCE et la Fondation Registre du Cancer viennent à présent de définir un ensemble d’indicateurs de qualité, dans la lignée de ce qui avait déjà été fait pour les tumeurs du rectum, du sein et du testicule. L’objectif était, cette fois, d’évaluer la qualité de la prise en charge des cancers de l’estomac et de l’œsophage à l’échelon du pays et à celui de chaque établissement hospitalier.
Une meilleure survie à cinq ans que chez nos voisinsSi les chances de survie restent faibles tant pour le cancer de l’œsophage que pour le cancer de l’estomac, la survie à 5 ans est globalement plus élevée dans notre pays que dans la plupart des pays européens – 21% pour les tumeurs de l’œsophage et 30% pour les tumeurs gastriques. La mortalité après ablation chirurgicale d’une tumeur de l’œsophage est toutefois plus élevée en Belgique que chez certains de nos voisins : près d’un patient sur 20 décède dans les 30 jours et près de 1 sur 10 dans les 90 jours qui suivent l’intervention.
Les chances de survie augmentent lorsque le traitement est réalisé dans un hôpital « expérimenté »La prise en charge des cancers de l’œsophage et de l’estomac demande un degré élevé de spécialisation, et les chances de survie dans les 30 jours après chirurgie (dans le cas des tumeurs de l’œsophage) et après 5 ans (dans les deux types de cancers) sont clairement plus élevées lorsque le patient est traité dans un centre « expérimenté » ou traitant un volume important de cas (minimum 20 opérations comparables par an). En 2012 déjà, nous recommandions la centralisation de cette prise en charge. Cette recommandation est restée lettre morte, puisqu’à ce jour, presque tous les hôpitaux belges délivrent encore des traitements pour ces patients.
Dans notre pays, deux hôpitaux ont un volume d’activité élevé pour les cancers de l’œsophage et un seul pour les cancers de l’estomac. Ces centres n’accueillent toutefois qu’un patient sur 3 avec un cancer de l’œsophage et un patient sur 20 avec un cancer de l’estomac ; les autres patients s’orientent vers des centres qui ne totalisent qu’un nombre limité d’interventions pour les cancers de l’œsophage et de l’estomac. Autant dire qu’il est urgent de faire de la centralisation des soins une réalité. Ce n’est que lorsqu’un hôpital traite un nombre suffisamment élevé de cas qu’il peut démontrer grâce à des chiffres fiables qu’une qualité satisfaisante est garantie, pour lui-même mais surtout pour le patient.
Un rapportage insuffisant du stade des tumeursLes chercheurs ont également constaté que dans 35% des cas, les informations relatives au stade de la tumeur n’étaient pas communiquées à la Fondation Registre du Cancer. Pourtant, non seulement ces données sont essentielles pour décider de la suite du traitement, mais leur absence complique aussi l’évaluation de la qualité des soins… sans compter que ce rapportage relève d’une obligation légale dans le cadre de la consultation oncologique multidisciplinaire entre les prestataires de soins concernés. Pour améliorer ce rapportage, il serait nécessaire de conditionner le remboursement de la consultation oncologique multidisciplinaire à un enregistrement obligatoire du stade de la tumeur.
FeedbackLa Fondation Registre du Cancer enverra à tous les hôpitaux un feedback individuel de leurs résultats. Ceci leur permettra de comparer leurs propres données à celles des autres établissements (rendus anonymes) de façon à entreprendre si nécessaire des actions correctrices ciblées. Enfin, il faudrait mettre sur pied un système de surveillance de la qualité qui procéderait de façon régulière à de telles mesures de la qualité ; de cette manière, il serait possible d’améliorer en continu la qualité de la prise en charge des cancers de l’œsophage et de l’estomac.

( Belga)

 


Une « Commission pour la réforme des pensions 2020-2040 » chargée de préparer les futures réformes des pensions


Le vice-Premier ministre et ministre des Pensions Alexander De Croo met en place la « Commission pour la réforme des pensions 2020-2040 » avec la ministre des Indépendants Sabine Laruelle, compétente pour les pensions des indépendants. Composée de douze éminents experts, cette commission a pour mission de préparer les futures réformes des pensions, afin d’encore améliorer la durabilité sociale et financière de nos régimes de retraites. Au printemps 2014, la commission remettra un rapport dans lequel elle formulera des recommandations de politique concrètes.

Au cours des derniers mois, une série de réformes ont été adoptées et mises en œuvre dans le domaine des pensions. Ce faisant, notre pays a franchi des premiers pas importants en perspective du vieillissement de la population, en renforçant la durabilité sociale et financière des régimes de retraites belges. Il est crucial que les réformes de ces derniers mois soient suivies d’autres réformes.

Afin de les préparer rigoureusement, le vice-Premier ministre et ministre des Pensions Alexander de Croo et la ministre des Indépendants Sabine Laruelle ont institué la « Commission pour la réforme des pensions 2020-2040 » dans le sillage de la Conférence nationale sur les Pensions.

Mission

La « Commission pour la réforme des pensions 2020-2040 » est chargée d’examiner quelles réformes spécifiques contribueraient à garantir l’efficacité ainsi que la durabilité sociale et financière des régimes de pensions belges à moyen et à long terme.

La commission mènera ses travaux en toute autonomie et en cercle clos. Elle devra remettre au printemps 2014 un rapport final étayé de manière scientifique. Ce rapport ébauchera un cadre cohérent et abouti, proposant des scénarios spécifiques pour réformer à l’avenir les régimes de pensions. Ces scénarios devront ensuite faire l’objet d’un débat politique et social, notamment avec les partenaires sociaux et d’autres acteurs privilégiés. Cela permettra de prendre des décisions qui auront un impact structurel pendant la période 2020-2040.

Composition

La “Commission pour la réforme des pensions 2020-2040” est composée de douze membres disposant chacun d’une expertise particulière en matière de pensions:



Prof. dr. Jos Berghman, professeur ordinaire au Centre d'Études Sociologiques, KU Leuven;

Monsieur Jacques Boulet, expert et administrateur délégué de Viaxis;

Prof. dr. Bea Cantillon, professeur ordinaire et directeur du Centre de Politique sociale Herman Deleeck, Université d’Anvers;

Prof. dr. Pierre Devolder, professeur ordinaire, Institut des sciences actuarielles, UCL;

Prof. dr. Jean Hindriks, professeur ordinaire, Center for Operations Research and Econometrics, UCL;

Prof. dr. Ria Janvier, professeur ordinaire, présidente du Groupe de Recherche Management & Administration, Université d’Anvers;

Prof. dr. Alain Jousten, professeur ordinaire, HEC-ULG, co-directeur CREPP et Tax Institute;

Madame Françoise Masai, présidente de la Commission d’étude sur le vieillissement, vice-gouverneur de la Banque nationale de Belgique;

Monsieur Gabriel Perl, ancien administrateur général de l’Office national des Pensions;

Prof. dr. Erik Schokkaert, professeur ordinaire, Centre d’études économiques, KU Leuven;

Prof. dr. Yves Stevens, chargé de cours principal, Institut de Droit social, KU Leuven;

Prof. dr. Frank Vandenbroucke, professeur, Centre d’études économiques, KU Leuven.

Contacts liés: 


Vandemaele 

Van Malleghem