jeudi 24 novembre 2011

Le secteur du recyclage, vache à lait du Gouvernement wallon !


Le Gouvernement wallon a décidé le 28 octobre de trouver de nouvelles recettes en 2012 pour un montant de 22 millions d’euros dont 7 millions via une réforme fiscale de la taxation de la gestion des déchets. Le secteur du recyclage à lui seul va devoir passer à la caisse pour renflouer plus d’un tiers de ces recettes, alors qu’il investit continuellement dans de nouvelles techniques de tri de plus en plus performantes.  C’est tout à fait contre-productif.  La FEGE et la COBEREC, qui regroupent les entreprises de droit privé dans la gestion des déchets, souhaitent réagir.
Un secteur est particulièrement touché. Aucun broyeur en Europe ne possède à l’heure actuelle la technologie permettant d’atteindre l’objectif européen de 95% de recyclage des épaves automobiles d’ici 2015. Les entreprises de broyage wallonnes investissent des sommes colossales en Recherche et Développement, et sont en passe de devenir pionnières en Europe. Sur ces 7 millions, ces quelques entreprises doivent débourser 3 millions d’euros. Ou comment le Gouvernement étouffe sa fierté wallonne dans l’œuf.

Un projet de décret contenant le budget des recettes de la
Région wallonne pour l’année budgétaire 2012 a été déposé ce 18 novembre 2011 au Parlement wallon. Ce projet vise notamment à modifier le décret fiscal wallon et les taux de mise en décharge et d’incinération des déchets.  Ce texte n’a nullement été concerté avec les secteurs.

Trois ans après le vote déjà d’une réforme fiscale, un an après sa mise en œuvre complète, le Gouvernement entrevoit à nouveau la gestion des déchets comme source de revenus alors que nous atteignons déjà une des meilleures performances d’Europe, tant pour les déchets ménagers que pour les déchets industriels, sur près de 18 millions de tonnes de déchets annuellement produits en Wallonie.

Si la réforme de 2007 avait effectivement un but régulateur (plus de prévention, plus de tri sélectif, plus de recyclage, avec toujours en ligne de mire un effet positif pour l’environnement), celle proposée aujourd’hui n’a aucune vision à long terme et ne poursuit qu’un but budgétaire : trouver de l’argent à tout prix, sans aucune réflexion.

Ces nouveaux montants de taxes seront particulièrement contre-productifs et néfastes pour l’industrie du traitement en Wallonie !  Alors que de nombreuses entreprises investissent dans des techniques de plus en plus performantes, ce projet mettra à mal leur compétitivité face à leurs clients étrangers ou du Nord du pays.  Il faut savoir que près d’un tiers des déchets traités en Wallonie proviennent de l’extérieur. L’avantage concurrentiel de notre technologie risque de disparaître à cause de cette taxation supplémentaire.

Si des moyens budgétaires sont nécessaires, nous rappelons que les dépenses peuvent être également diminuées !  Les principaux bénéficiaires, en l’occurrence les intercommunales, étaient même prêtes à discuter de ce point.  Ce fut une fin de non recevoir.  Pourquoi ?

COBEREC et FEGE plaident donc conjointement pour que, si augmentation des taxes il doit y avoir, celle-ci soit au moins régulatrice et ait avant tout un effet positif pour l’environnement. Qu’elle puisse soutenir et stimuler les investissements et les techniques de recyclage de notre secteur ! Et enfin qu’elle permette aux entreprises wallonnes d’être concurrentielles par rapport aux sociétés en dehors de la Wallonie.
(Belga)

mardi 15 novembre 2011

Eugénia Delad Cuisine: Cheesecake light cu banane, piersici si zmeura

Eugénia Delad Cuisine: Cheesecake light cu banane, piersici si zmeura: Ingrediente : 300 g biscuiti digestivi 150 g unt light 400 g branza « Philadelphia » light 200 g frisca lichida light 4-5 lingu...

Les glycosides de stéviol, nouvel édulcorant autorisé dans l'UE


Les producteurs de denrées alimentaires de l’Union européenne pourront bientôt utiliser un nouvel édulcorant, les glycosides de stéviol, dont le pouvoir sucrant est 200 fois supérieur à celui du sucre et qui est extrait des feuilles de la plante « Stevia Rebaudiana Bertoni ». Le nouvel édulcorant portera le numéro E960. Le règlement n° 1131/2011 de la Commission du 11 novembre 2011 relatif à l'autorisation et aux conditions d'utilisation des glycosides de stéviol est paru au Journal officiel de l'Union européenne du 12 novembre 2011. Un second règlement reprenant les spécifications afférentes à la méthode de production et aux critères de pureté sera prochainement publié.
Les glycosides de stéviol sont extraits des feuilles du « Stevia Rebaudiana Bertoni », plante également appelée stévia. Le nouvel édulcorant, qui s’est vu attribuer le numéro E960, pourra être mis en vente en toute légalité vingt jours après la publication du règlement. Avant de pouvoir être commercialisés, les glycosides de stéviol doivent être purifiés pour donner un édulcorant pur à 95%. Ce dernier peut contenir 10 glycosides de stéviol différents mais doit se composer de la somme des glycosides « stévioside » et/ou « rébaudioside A » à raison d'au moins 75%. Les glycosides de stéviol peuvent présenter un pouvoir édulcorant et un arrière-goût différents selon la composition.

Le règlement prévoit une série de conditions d'utilisation. Les glycosides de stéviol ne sont autorisés que dans certaines catégories d'aliments comme les boissons aromatisées non alcoolisées (limonade, boissons à base de lait ou de soja...), bière, glaces de consommation, préparations de fruits et de légumes, confitures, chocolat, confiseries, chewing-gum, céréales pour petit-déjeuner, desserts, sauces, compléments alimentaires et édulcorants de table. De même, l'autorisation est souvent limitée aux produits dits lights et aux produits sans sucres ajoutés. Enfin, des teneurs maximales ont été définies pour les glycosides de stéviol présents dans les aliments. Les conditions d'utilisation doivent veiller à ce que la dose de glycosides de stéviol ingérée ne dépasse pas la dose journalière acceptable (DJA). L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l'organe d'avis scientifique de l'UE, a fixé cette DJA à 4 mg/kg de poids corporel/jour.

Les denrées alimentaires qui contiennent des glycosides de stéviol doivent également satisfaire à la réglementation en matière d'étiquetage et de publicité. Afin d'aider l'industrie alimentaire, la Direction générale Animaux, Végétaux et Alimentation du SPF Santé publique a élaboré un guide concernant l'application de ces règles.

Il faut savoir que la plante Stévia en elle-même et ses feuilles séchées ne sont toujours pas autorisées en tant que denrée ou ingrédient alimentaire. La procédure d'évaluation prévue dans le cadre du règlement (CE) n° 258/97 relatif aux nouveaux aliments et aux nouveaux ingrédients alimentaires est toujours en cours dans la mesure où le demandeur n'a pas encore pu fournir suffisamment de données toxicologiques attestant la sécurité de ces produits.
( Belga)