mercredi 26 décembre 2012

Discours de S.M. le Roi à l’occasion de Noël et du Nouvel An


Mesdames et Messieurs,

Tout d’abord, je voudrais m’adresser aux milliers de travailleurs qui cette année ont perdu leur emploi, que ce soit à Ford Genk, dans la sidérurgie wallonne ou ailleurs. Je comprends leur amertume et le désarroi de leurs familles.

Cette période de Noël et de Nouvel An nous donne l’occasion de réfléchir ensemble à notre attitude face aux difficultés économiques et aux pertes d’emplois.

Comme tous les pays européens, la Belgique n’est pas épargnée par la crise qui touche de nombreuses familles, même si notre pays y résiste mieux que la moyenne européenne.

Comment pouvons-nous réagir ?

1. Il me semble qu’une première réaction doit être, pour tous les acteurs de la société belge, d’unir leurs forces, pour présenter des réponses crédibles aux défis de l’emploi. Cela implique notamment une amélioration de la compétitivité de nos entreprises, ce que le gouvernement vient de favoriser par la réduction des charges des entreprises et la modération salariale. Un autre moyen est d’encourager une meilleure formation des jeunes par exemple par l’enseignement en alternance, c’est-à-dire un enseignement scolaire joint à une formation en entreprise. La revalorisation de l’enseignement technique contribuera également à améliorer encore cette formation. J’ai eu l’occasion de visiter certaines écoles techniques et j’ai été impressionné par la qualité de la formation qui y est dispensée.

Favoriser la recherche et la mise en œuvre des innovations, sont des moyens confirmés pour préparer la création des emplois de demain. Enfin, les partenaires sociaux, dans les domaines qui leur sont propres, peuvent aussi jouer un rôle important en élaborant des propositions communes en faveur de l’emploi.

2. Une deuxième réaction des autorités publiques sera de créer le cadre nécessaire à une reprise économique. Cela implique le courage de rétablir graduellement et de manière soutenable, à tous les niveaux, l’équilibre de nos finances publiques. Les autorités fédérales viennent de prendre des décisions importantes à ce propos.

3. Une troisième réaction doit à mon sens, se situer au niveau européen qui conditionne nos situations nationales. Là il s’agit, surtout pour les pays de la zone euro, de poursuivre le nécessaire redressement budgétaire tout en organisant une relance équilibrée qui devrait être soutenue par l’Union Européenne. Notre gouvernement s’est inscrit concrètement dans une telle approche positive, à la fois par ses décisions en Belgique et ses plaidoyers en Europe.

Outre la politique économique, veillons aussi à ce que nos jeunes développent de plus en plus cette ouverture à l’Europe avec sa diversité et la richesse de ses cultures. Je me réjouis à ce propos du succès des échanges Erasmus pour les étudiants. J’ai été frappé, lors de l’inauguration de la nouvelle école européenne à Laeken, de voir la joie des enfants de maternelle, du primaire ou du secondaire, venus de partout en Europe, et qui parlaient et chantaient en plusieurs langues. Pour eux, participer aux cultures différentes de notre continent, est la chose la plus naturelle au monde. Ils symbolisent l’Europe de demain.

4. Quatrièmement. En ces périodes difficiles, nous devons avoir une attention spéciale pour les plus vulnérables. Il est paradoxal de constater que dans un pays aussi prospère que le nôtre, on estime qu’il y a près de 15 % de la population qui risque de tomber dans la pauvreté. Il faut faire preuve de solidarité et aussi d’imagination pour favoriser de nouvelles voies de réintégration dans le monde du travail. La Belgique s’est engagée à faire sortir au moins 380.000 citoyens de la pauvreté d’ici 2020.

5. Cinquièmement. En ces temps perturbés que nous vivons, soyons vigilants, et montrons-nous lucides face aux discours populistes. Ils s’efforcent toujours de trouver des boucs émissaires à la crise, qu’il s’agisse de l’étranger ou des habitants d’une autre partie de leur pays. Ces discours existent aujourd’hui dans de nombreux pays européens et aussi chez nous.

La crise des années 30 et les réactions populistes de cette époque ne doivent pas être oubliées. On a vu le mal que cela fit à nos démocraties.

6. Enfin, malgré tant de graves préoccupations dans nos pays, restons ouverts à ce qui se passe dans le reste du monde, surtout là où nous pouvons exercer une influence. A ce sujet, je suis consterné de voir que les drames des populations dans l’Est du Congo se poursuivent, avec tant de violences et de réfugiés, et que l’intégrité du territoire Congolais n’est pas respectée. Par ailleurs, la récente tentative d’assassinat du Docteur Mukwege, qui soulage les souffrances de tant de femmes dans cette région, et qui a reçu il y a 2 ans le Prix Roi Baudouin, illustre de façon dramatique cette tragédie. Tous ces développements ne peuvent nous laisser indifférents.

Mesdames et Messieurs,

C’est de tout cœur que la Reine et moi, et notre famille, vous souhaitons à chacun et à chacune, quelle que soit votre situation, de passer des moments heureux avec vos proches en ces fêtes de Noël et de Nouvel An.

Meine Damen und Herren,

Die Königin, ich selbst, so wie unsere ganze Familie, wünschen Ihnen von Herzen, in welcher Lage Sie sich auch immer befinden mögen, daß Sie während der Feierlichkeiten zu Weihnachten und Neujahr, glückliche Momente mit Ihren Liebsten erleben dürfen.




vendredi 21 décembre 2012

Augmentation de la pension minimum des indépendants


Sur proposition de la ministre des Indépendants Sabine Laruelle, le Conseil des ministres a approuvé un projet d'arrêté royal qui vise à augmenter la pension minimum au taux ménage des travailleurs indépendants. Cette mesure met en oeuvre l'accord du gouvernement qui prévoit l'alignement progressif des pensions minimum des travailleurs indépendants sur celles des travailleurs salariés.
La pension minimum au taux ménage des travailleurs indépendants est portée de 12.398,32 euros à 12.608,39 euros (à l'indice 103,14). Ce montant est le même que celui prévu pour les travailleurs salariés.
Projet d'arrêté royal modifiant l'article 131bis, § 1er septies, de la loi du 15 mai 1984 portant des mesures d'harmonisation dans les régimes de pensions.
 


( Belga )

Octroi des dotations fédérales 2012 pour la police locale

Sur proposition de la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet, le Conseil des ministres a approuvé cinq projets d'arrêté royal concernant l'ensemble des dotations financières attribuées par l'autorité fédérale aux communes et zones de polices pluricommunales en vue d'y soutenir le fonctionnement de la police locale durant l'année 2012.
La dotation fédérale de base et l'allocation pour équipement de maintien de l'ordre public :
Les montants de la dotation fédérale de base 2012 sont définis conformément aux mécanismes de calcul mis en oeuvre les années précédentes. L'allocation pour équipement de maintien de l'ordre public 2012 est définie par indexation de l'allocation de même nature attribuée en 2011.

La subvention fédérale complémentaire :

La dotation complémentaire 2012 intègre le traitement égal des zones de police indifféremment de l'introduction initiale d'un dossier dans le cadre du débat du surcoût de la réforme pour évaluer le montant de la subvention complémentaire.
L'indexation de la dotation fédérale de base de 2011 :
A raison du calendrier de la confection du budget de l'Etat fédéral, la définition des montants de la subvention fédérale de base de 2011 est effet effectuée sur base de l'évolution effective de l'indice santé arrêtée en décembre 2009 et sur base d'une prévision de l'évolution de ce même indice durant 2010 et l'année 2011. Il s'agit à présent d'adapter la subvention fédérale 2011 à l'évolution réelle de l'indice santé en 2010 et 2011.

La subvention fédérale Salduz :
Cette nouvelle dotation aux zones de police permettra d'intervenir dans les coûts engendrés durant l'année 2012 par l'entrée en vigueur de la loi Salduz. Un montant de 2 millions d'euros a été alloué à la police locale, qui sera réparti proportionnellement entre les 195 zones de police à concurrence du nombre réel d'interventions Salduz des catégories III et IV.

L'allocation sociale :
Il s'agit de la prolongation en 2012 des modalités d'attribution appliquées  jusqu'ici.

( Service de presse de Mme Joëlle Milquet, Vice-Première ministre et ministre de l'Intérieur et de l'Egalité des chances )

Un soutien financier pour améliorer l’accueil de crise en pédopsychiatrie


L’intervention psychiatrique urgente pour les mineurs en situation de crise nécessite beaucoup de temps. De nouvelles propositions ont été faites par les pédopsychiatres et ont fait l’objet de concertations en 2011 et 2012 pour que les prestations spécifiques réalisées par les pédopsychiatres dans ce cadre soient dûment rémunérées.
C’est sur ces propositions, directement inspirées de la pratique sur le terrain que le Conseil des ministres a décidé de créer 4 nouvelles prestations pour :
1. Revaloriser les honoraires du pédopsychiatre aux urgences en dehors des heures normales. 
Les prestations réalisées par le pédopsychiatre appelé à la demande d’un médecin traitant aux urgences un samedi, un dimanche, un jour férié ou après 21 heures feront l’objet d’une rémunération spécifique. Cette intervention ne doit pas avoir nécessairement lieu le jour de l’admission hospitalière et comprend la rédaction d’un dossier et d’un rapport. Cela concerne environ 1.120 prestations de 120 minutes par an.
2. Favoriser la concertation entre le pédopsychiatre et le psychologue ou l’orthopédagogue afin d’assurer un suivi optimal du plan de traitement
Après une évaluation psychiatrique approfondie ou après une hospitalisation en service psychiatrique, le pédopsychiatre établit un plan de traitement. Dans ce plan, il prescrit l’intervention d’un psychologue ou d’un orthopédagogue. Le plan de traitement est ensuite actualisé à intervalles réguliers en fonction de l’évolution du jeune patient.
L’actualisation de ce plan de traitement se fait lors d’une concertation entre le pédopsychiatre et le psychologue ou l’orthopédagogue.
L’objectif est de rémunérer cet acte spécifique, très important pour adapter le traitement à l’évolution du patient.
3. Améliorer le circuit d’information entre le pédopsychiatre, les parents du jeune patient et le service non-psychiatrique où il est hospitalisé 
Le pédopsychiatre appelé pour un patient hospitalisé hors d’un service psychiatrique réalise ce qu’on appelle une "consultation de liaison" qui fait déjà l’objet d’une rémunération.
Mais cette consultation s’accompagne souvent d’un "entretien de médiation" avec les parents. Ensuite, les résultats de la consultation de liaison et de la consultation de médiation sont communiqués dans le cadre d’une « concertation pluridisciplinaire » à l’équipe hospitalière du service non psychiatrique où le jeune patient est hospitalisé.
L’entretien de médiation et la concertation pluridisciplinaire feront désormais l’objet d’une rémunération spécifique. Cela concerne environ 1.081 prestations pour chaque acte par an.
Par ailleurs, l’âge limite pour accéder aux prestations de pédopsychiatrie est relevé de 16 à 18 ans pour les examens de liaison en psychiatrie infanto-juvénile.
Un budget de 1,5 millions d’euros a été prévu pour l’ensemble de ces mesures qui entreront en vigueur le 1er janvier 2013.
L’intervention psychiatrique urgente, l’entretien de médiation et la concertation pluridisciplinaire feront l’objet d’une prise en charge totale par l’assurance (pas de quote-part personnelle).



Le SPF Santé publique lance une nouvelle campagne sur les somnifères et les calmants

La Belgique est dans le peloton de tête mondial des utilisateurs de somnifères et de tranquillisants. Même si on constate une diminution relative depuis 2008, l’usage reste élevé. En 2011, on a vendu presque 13,5 millions de doses.
La dernière enquête de santé a révélé que, chez les plus de 15 ans, un Belge sur 12 avait pris un calmant au cours des deux semaines précédant l’enquête. Environ 1 Belge sur 10 avait pris un somnifère.
Les femmes consomment nettement plus de somnifères et de calmants que les hommes. Chez les personnes âgées et les personnes à faible niveau de formation, le taux de consommation est également plus prononcé.
Entre 2000 et 2008, l’usage de somnifères et de calmants délivrés en pharmacie a augmenté en moyenne de 8,16 %. Une légère diminution de 2,19% a toutefois été constatée depuis le lancement de la campagne en 2008.

Somnifères et calmants, réfléchissez avant de consommer
Le SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement lance une nouvelle campagne pour informer les non-consommateurs et les consommateurs récents des risques liés à un usage inadéquat de  somnifères et de calmants dans le traitement de l'anxiété, du stress et des troubles du sommeil. Il existe un grand risque de dépendance ou d'accoutumance, mieux vaut donc éviter la prise de ces médicaments. Ils ne sont utiles qu'en cas de problèmes graves ou quand les traitements habituels ne suffisent pas, après concertation avec le médecin ou le pharmacien.
Si les somnifères et calmants permettent de combattre certains symptômes, ils n'éliminent pas la cause sous-jacente du problème. Pour la ministre de la santé publique, il est également très important d’aborder les causes des problèmes de sommeil, de stress et d’anxiété via le sport, la relaxation,…
La campagne 2012 fait suite à la campagne de 2009. Elle a pour slogan « Somnifères et calmants, réfléchissez avant de consommer – Parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien ». Elle est réalisée dans les trois langues nationales et comprend entre autres un spot télévisé et des affiches qui seront diffusées dans certains hebdomadaires. Plus d’informations sont disponibles sur les sites www.somniferesetcalmants.be et www.sante.belgique.be/benzo.

( Belga )

Bibliothèque royale de Belgique - Saison culturelle 2013: janvier-septembre 2013


En avant-première, découvrez un aperçu de la programmation 2013 de la Bibliothèque royale de Belgique.

EXPOSITIONS

Hieronymus Cock - 14 mars au 9 juin 2013

Les collections de la Bibliothèque royale sont aussi à découvrir extra-muros. Ce sera le cas de l’exposition « Hieronymus Cock. La gravure à la Renaissance », qui se tiendra au musée M Leuven, après quoi elle sera montée à Paris. Nous connaissons tous Pieter Bruegel l’Ancien par ses peintures célébrissimes. Ce que l’on sait moins, c’est que Bruegel s’est fait connaître du grand public grâce à ses estampes. A la demande de l’éditeur anversois Jérôme Cock, il réalisa, entre autres, plus de soixante dessins qui seront gravés sur cuivre par les meilleurs graveurs de son époque. La Bibliothèque royale de Belgique conserve un fonds exceptionnel de documents relatifs à l’éditeur et sa maison d’édition «Aux quatre vents» qui verra paraître des estampes d’après des maîtres tels que Raphaël, Bronzino, Floris, Lombard et Heemskerck.

En collaboration avec Museum M Leuven, la Fondation Custodia – Collection Frits Lugt à Paris et Illuminare – Centre d’étude de l’art médiéval (KU Leuven).

Henry Van de Velde – septembre 2013 - décembre 2013

La Bibliothèque royale de Belgique et le Centrum Vlaamse Architectuurarchieven ont décidé d’organiser ensemble une exposition sur Henry Van de Velde. De nombreuses lettres et publications témoignent de la « deuxième période belge » d’Henry Van de Velde. Les lettres offrent un aperçu de l’univers intime de l’architecte vieillissant, qui passa les dix dernières années de sa vie bien remplie en Suisse, où il écrivit ses mémoires. Les documents précieux proviennent de la collection de la Bibliothèque Royale et des archives de l’urbaniste Raphaël Verwilghen, collègue et ami de Van de Velde.

LIBRARIUM - exposition permanente

Le 20 octobre 2010, la Bibliothèque royale de Belgique inaugura LIBRARIUM, espace permanent de découverte des cultures du livre et de l’écrit. A l’heure actuelle, c’est le seul espace d’exposition en Belgique qui raconte l’histoire des civilisations de l’écrit à l’aide de documents authentiques provenant des riches collections de la Bibliothèque. De nouveaux changements de pièces sont prévus en janvier et en avril.

EVENEMENTS

La Bibliothèque royale de Belgique met une nouvelle fois son patrimoine à l’honneur par des activités pour tous les publics. Avec une participation à Museum Night Fever, au Festival Passa Porta, au Kunstenfestivaldesarts, une Journée Portes ouvertes, des débats littéraires,… la Bibliothèque se fait vivante et noctambule.

ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES

Cette année, la programmation se diversifie et fait la part belle aux activités en famille. On apprendra à retrouver son chemin parmi les livres et leur histoire dans les parcours lampes de poche, à raconter des histoires comme un professionnel et même à en écrire.

CONCERTS DE MIDI

Comme chaque année depuis 1979, la section de la musique élabore pour nos visiteurs une programmation de concerts de tout premier ordre pour leur faire découvrir les trésors musicaux conservés à la Bibliothèque royale de Belgique. Cette fois encore, elle s’associe aux grands noms de la musique classique : Roel Dieltiens, Maria Milstein et la Capriola Di Gioia revisiteront à leur façon quelques œuvres de notre patrimoine musical.

AGENDA DES ACTIVITÉS

Janvier

02.01 Contes pour enfants

26.01 Atelier d'écriture

Février

13.02 Contes pour enfants

14.02 Parcours lampe de poche à travers LIBRARIUM

22.02 Concert de midi Maria Milstein et Philippe Riga

Mars

02.03 Museum Night Fever

09.03 Atelier d'écriture

22.03 Concert de midi Roel Dieltiens

30.03 Workshop « Du Livre à L'Oreille »

Avril

04.04 Visite lampe de poche à travers LIBRARIUM

03.04 Contes pour enfants

11.04 Visite lampe de poche à travers LIBRARIUM

28.04 Journée portes ouvertes

Mai

17.05 Concert de midi Capriola Di Gioia

Informations pratiques :  Bibliothèque royale de Belgique , Boulevard de l’Empereur 2 - 1000 Bruxelles )


( Bibliothèque royale de Belgique )

Drame de St-Ghislain : Altéo s’interroge (chute d’une personne malvoyante du 4ème étage)

Altéo - association de personnes malades et handicapées – s’associe à l’émotion ressentie suite à l’accident dramatique d’un de ses membres à St-Ghislain (chute d’une personne malvoyante dans une cage d’ascenseur en travaux depuis le 4ème étage).

Ce drame met en lumière la question de l’isolement (tant physique que social) de la personne en situation de handicap. Briser cet isolement est une priorité de notre Mouvement et à ce titre, nous proposons une réflexion approfondie sur ce thème avec tous les acteurs qui le souhaitent.

Altéo souhaite également rappeler les attentes des personnes handicapées en matière de logement adapté.

Dans ce drame, des points posent question :

1. La sécurisation des travaux réalisés dans les immeubles, les bâtiments publics et sur la voirie. 

Quelles mesures spécifiques sont prises pour les personnes à mobilité réduite pour les informer de ces travaux et des dangers encourus et pour empêcher tout accident ?
Et en particulier pour les personnes mal ou non voyantes, 

Quelles sont les directives en la matière ? Sont-elles connues des sociétés chargées d’effectuer des travaux ? Le respect de ces normes est-il vérifié ?

2. Manque de prise en compte du handicap sensoriel et mental

Le CWATUPE (Code wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, du Patrimoine et de l’Energie) prévoit des normes d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite pour les espaces publics et les bâtiments. Ces normes sont incomplètes en ce qui concerne les handicaps sensoriels et mentaux. Altéo, tout comme le CAWAB dans son mémorandum de 2009 (http://www.cawab.be/index.html), demande à ce que le CWATUPE soit modifié, en concertation avec le CAWAB, afin de mieux prendre en compte ces handicaps.

Voir ci-dessous les extraits du CWATUPE qui concernent les normes d’accessibilité aux personnes déficientes visuelles.

3. Manque de logements sociaux adaptés

Depuis de nombreuses années, Altéo et ses membres dénoncent le manque de logements sociaux adaptables et adaptés aux personnes handicapées en Région wallonne

L’inadaptation du logement est source de difficultés et ce encore davantage pour les personnes concernées par le handicap. Pour les personnes déficientes visuelles l’accessibilité se situe à deux niveaux : l’information (utilisation de couleurs contrastées, signalétique claire et précise, synthèse vocale annonçant l’ouverture et la fermeture des portes d’un ascenseur, ….) et de l’architecture (mise en place de système d’éveil à la vigilance par exemple via un revêtement au sol en léger relief, éclairage adapté, ….).  L’important pour ces personnes est de porter l’attention sur l’identification et la sécurisation des lieux ainsi que pour une signalisation des dangers. 
Actuellement, il n’existe pas de cadastre des logements sociaux adaptés ou adaptables aux personnes handicapées. Il est donc impossible aujourd’hui d’avoir une vue globale de l’offre existante : nombre de logements adaptés/adaptables, adaptés pour quels types de handicaps, logements pour quelle taille de ménage, répartition géographique de ces logements. Le rapport d’activités de la Société wallonne du logement mentionne la mise en œuvre d’un cadastre des logements sociaux qui devrait être réalisé à 90% fin 2014.


En attendant, Altéo constate que les personnes handicapées ayant besoin d’un logement social doivent attendre longtemps ou doivent se contenter d’un logement partiellement adapté en attendant qu’un autre logement se libère.

La construction de nouveaux logements sociaux adaptables constitue un autre enjeu de taille. Le CAWaB (Collectif Accessibilité Wallonie Bruxelles), dont fait partie Altéo, en collaboration avec le secteur de la construction et le soutien des Ministres wallons du Logement et des affaires sociales, a développé un « Guide à la Conception d’un Logement Adaptable » (http://www.cawab.be/documentation.html). 
Pour Altéo, cet outil doit être utilisé pour la construction des logements futurs. Les personnes handicapées doivent pouvoir avoir les mêmes chances que les autres citoyens d’obtenir un logement social adapté à leurs besoins.

Altéo enjoint tous les pouvoirs publics concernés par ces questions à poser des actes concrets pour que les personnes handicapées puissent être intégrées et participer pleinement à la vie sociale et ce, en toute sécurité.

( Plus d’informations sur les mesures existantes dans le CWATUPE à destination des personnes déficientes visuelles : 

Art. 414
§1er. Le présent chapitre s’applique aux actes et travaux soumis à permis d’urbanisme en vertu de l’article 84, §1er, et relatifs aux bâtiments, parties de bâtiments ou espaces suivants:
11° les parties communes, y compris les portes d’entrée de chaque logement des immeubles à logements multiples desservis par un ascenseur, les parties communes y compris les portes d’entrée de chaque logement du rez-de-chaussée des immeubles dépourvus d’ascenseur, sont assimilés aux logements, les studios, flats et kots;


Pour les ascenseurs les éléments par rapport au malvoyant :

Art. 415/5 
Les niveaux des locaux qui ne peuvent être atteints par les pentes prévues à l’article 415/1, sont accessibles, sans avoir recours à l’aide d’un tiers, par au moins un ascenseur ou par un élévateur à plate-forme dont les caractéristiques répondent aux conditions suivantes:
1° les systèmes d’appel et de commande sont perceptibles par toutes personnes handicapées, à l’aide de dispositifs lumineux et vocaux, si nécessaire;
5° la porte éventuelle, automatique et coulissante, présente un libre passage de 90 centimètres minimum;
6° l’ascenseur ou l’élévateur n’est pas verrouillé, sans préjudice de l’application des règles de sécurité;
7° une double série de boutons de commande est prévue: la première série, à hauteur habituelle, comporte des inscriptions en braille et les touches ne sont pas du type digital; la deuxième série ainsi que le téléphone éventuel, sont disposés horizontalement à une hauteur comprise entre 85 et 90 centimètres du sol. Les boutons mesurent minimum 3 cm. Le téléphone est muni d’un dispositif visuel signalant aux personnes sourdes qu’un interlocuteur est à l’écoute;
8° pour des raisons de sécurité à l’égard des enfants, le bouton « STOP » se situe à 130 centimètres du sol;
9° l’ascenseur est réglé pour que sa mise à niveau s’effectue parfaitement de plain-pied;
10° un signal auditif et lumineux indique le passage d’un étage.)

Belga

Une avancée historique : égalisation totale de la pension minimum au taux ménage des indépendants sur celle des salariés !


Sur proposition de Sabine Laruelle, Ministre des PME et des Indépendants, le Conseil des Ministres de ce 21 décembre 2012 a décidé d’égaliser   le montant de la pension minimum au taux ménage pour une carrière complète des indépendants sur celle des salariés en avril 2013, une avancée historique !

Pour la ministre des Indépendants, Sabine Laruelle : « Après 9 ans d’un travail acharné, je suis heureuse d’obtenir, enfin, une première égalisation totale! En 2003, la pension minimum pour une carrière complète des indépendants au taux ménage était de 823,12 euros par mois et elle passera à  1.386,40 euros par mois en avril 2013 soit une augmentation de 68% !»

 Pension au taux ménage par mois et pour une carrière complète :

01/12/2012 :

Travailleur indépendant -  1.363,30 euros

Travailleur salarié - 1.386,40 euros


Ecart: 23,10 euros


 01/04/2013:

Travailleur indépendant - 1.386,40 euros

Travailleur salarié - 1.386,40 euros

Ecart: 0 euro

 NB : En plus de ces augmentations, depuis 2008, les pensionnés bénéficient des remboursements de l’assurance soin de santé tant pour les petits que pour les gros risques et ce, gratuitement !

( Belga )

jeudi 20 décembre 2012

Le prix « Jeunes Entreprises Innovantes 2012

Le prix « Jeunes Entreprises Innovantes 2012 » : des améliorations concrètes dans le quotidien des bruxellois.
Le Ministre bruxellois de la Recherche scientifique Benoît Cerexhe vient de décerner le prix «Jeunes Entreprises Innovantes» de l'année 2012 aux sociétés Be Park et D-Sight. Ce prix a pour objectif de stimuler l'innovation au sein des jeunes entreprises à haut potentiel technologique par le financement d'un plan stratégique d'innovation.

Innoviris, l'Institut bruxellois pour la recherche scientifique et l'innovation de Bruxelles a lancé en juillet 2012, un appel à projets auquel 20 entreprises bruxelloises de moins de 6 ans ont répondu.
Le challenge ? Convaincre un jury d'experts industriels et académiques de leur potentiel innovant.

Les lauréats

Be Park est une Start-up créée en 2011 qui propose la première plate-forme de «parksharing». Grâce à des partenariats avec des hôtels, bureaux, supermarchés et autres détenteurs de parking, la solution Be Park offre aux bruxellois plus de 600 places de parking réparties dans 12 communes de Bruxelles.
L'innovation réside dans le système, parfaitement automatisé, et permettant notamment d'ouvrir les barrières à  l'aide de son GSM.
Les ambitions de Be Park ne se limitent pas à Bruxelles: actuellement, 1352 places de parking sont disponibles dans 8 villes du Benelux.

D-Sight est une Spin-off de l’ULB créée en 2010, qui développe et commercialise un logiciel d'aide à la prise de décisions complexes.
Une décision peut nécessiter la prise en compte de différents facteurs, souvent conflictuels (financiers, techniques, environnementaux, etc.). Le produit intègre ces facteurs afin de s'assurer que les décisions sont parfaitement justifiées. Plusieurs contributeurs peuvent participer à ce processus. L'application est facile à prendre en main, grâce à son support pré-formaté basé sur une méthodologie spécifique et une interface intuitive.
Les solutions D-Sight sont déjà utilisées dans plus de 25 pays. D-Sight projette de développer une version dédiée aux études d'impacts environnementaux.

Le prix «Jeunes Entreprises Innovantes» est attribué tous les ans aux Start-up bruxelloises à haut potentiel innovant.

( Belga) 

Entrée en vigueur de la réglementation sur la tarification unisexe en matière d'assurance

20 décembre 2012 - entrée en vigueur de la nouvelle réglementation.

Celle-ci prévoit qu’en Europe, les assureurs devront appliquer aux femmes et aux hommes des tarifs identiques pour des produits d'assurance identiques, sans distinction fondée sur le sexe. Il est donc probable que les primes d'assurance augmentent ou diminuent à court terme pour certaines catégories de clients, avant de s'équilibrer avec le temps. Ce changement fait suite à l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne, selon lequel l’application de primes différentes aux assurés sur la base du seul critère du sexe n'est pas compatible avec le principe de tarification unisexe prévu par la législation de l'UE en matière d'égalité entre les hommes et les femmes, ni avec la charte des droits fondamentaux de l'UE.

Dans son arrêt du 1/03/11 dans l'affaire Test-Achats (C‑236/09), la Cour de justice de l'UE a donné aux assureurs jusqu'au 21/12/12 pour changer leur politique des prix de manière à respecter l'égalité de traitement entre leurs clients, qu'ils soient de sexe masculin ou féminin, en ce qui concerne les primes et les prestations d'assurance (MEMO/11/123). 
À la suite de l'arrêt de la Cour, la vice-présidente, Mme Reding, commissaire européenne chargée de la justice, a rencontré les représentants des principales compagnies d'assurance en septembre 2011, afin de discuter de la manière dont la Commission pouvait aider le secteur des assurances à se conformer à l'arrêt de la Cour (MEMO/11/624). Le 22/12/11, la Commission a donc donné au secteur des lignes directrices concrètes en vue de la mise en œuvre de l'arrêt (IP/11/1581).

L'affaire Test-Achats (C-236/09), qui a été renvoyée devant la Cour de justice de l’Union européenne par la Cour constitutionnelle belge, concernait la discrimination fondée sur le sexe en matière de primes d’assurance. Le 1er mars 2011, la Cour de Justice de l'Union européenne a déclaré invalide, avec effet au 21 décembre 2012, la dérogation au principe d’égalité de traitement qui permettait aux États membres de maintenir une différenciation entre les hommes et les femmes en ce qui concerne les primes et prestations d'assurance. 
La directive 2004/113/CE du Conseil sur l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes dans l’accès à des biens et services et la fourniture de biens et services (adoptée à l'unanimité par le Conseil des ministres de l'UE) interdit toute discrimination directe ou indirecte fondée sur le sexe dans les domaines ne relevant pas du marché du travail

Avant l'arrêt en question, l'article 5, paragraphe 2 de la directive permettait aux États membres de déroger à la règle des primes et prestations unisexes en matière de contrats d'assurance. Tous les États membres ont appliqué cette dérogation pour tout ou partie des contrats d’assurance. Le droit belge prévoit ainsi une dérogation en matière d’assurance-vie. C'est précisément un litige concernant la légalité de cette dérogation belge qui a été à l'origine de l'arrêt Test-Achat de la Cour de Justice. 

La Cour a estimé que la dérogation à la règle des primes et des prestations unisexes prévue à l'article 5, paragraphe 2, était incompatible avec l'objectif de la directive, et partant, avec la charte des droits fondamentaux de l'UE. Elle a conclu à l'invalidité de la dérogation, avec effet à compter du 21 décembre 2012.

L'arrêt Test-Achats ne signifie pas que les femmes devront toujours payer les mêmes primes d'assurance automobile que les hommes.

Actuellement, un jeune conducteur prudent paie son assurance auto plus cher au seul motif qu'il est un homme. Conformément à l’arrêt, les assureurs ne peuvent plus utiliser le sexe comme facteur déterminant d’évaluation des risques pour justifier des différences de primes. En revanche, les primes facturées aux conducteurs prudents, qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes, continueront de baisser en fonction de leur conduite individuelle. L’arrêt n’a aucune incidence sur les autres facteurs d’évaluation des risques qui sont légitimement appliqués (tels que l'âge ou l'état de santé), et le prix continuera de refléter le risque. 

Le sexe est un facteur d’évaluation des risques déterminant pour au moins trois grandes catégories de produits: l'assurance automobile, l'assurance-vie/rente et l’assurance-maladie privée. Il est probable que, dans ces trois catégories, la transition vers un régime de tarification unisexe ait des conséquences sur les primes et/ou les prestations au niveau individuel pour les hommes et les femmes. Selon le produit concerné, les primes pourraient augmenter ou diminuer pour certaines catégories de consommateurs.

Le secteur des assurances, qui est un secteur compétitif et innovant, devrait être en mesure de procéder aux ajustements nécessaires et de proposer aux consommateurs des produits unisexes intéressants, sans que cela n’ait de répercussions injustifiées sur le niveau général des prix. Les réductions de prix découlant de la tarification unisexe devraient être répercutées sur les consommateurs avec le même souci d’équité que les hausses de prix. 

Les conséquences de l’arrêt Test-Achats ont été examinées le 20 juin 2011 avec les États membres et les parties prenantes dans le cadre d’un forum créé par la Commission en 2009, le «Forum on Gender and Insurance» (forum sur la différenciation hommes-femmes dans le domaine des assurances). Mme Viviane Reding, la commissaire européenne chargée de la justice, a également rencontré les dirigeants des compagnies d'assurance européennes, le 21 septembre 2011 (MEMO/11/624). 

Le 22 décembre 2011, la Commission a adopté des lignes directrices visant à aider le secteur des assurances à mettre en œuvre une tarification unisexe IP/11/1581). Ces lignes directrices proposaient une orientation pratique sur les implications de l'arrêt, au bénéfice tant des consommateurs que des compagnies d'assurance.
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Enquête Eurobaromètre standard de l’automne 2012: enfin le bout du tunnel?

Selon les résultats de la dernière enquête en date, une large majorité d’Européens (85 %) pense que les États membres de l’Union devront coopérer plus étroitement pour venir à bout de la crise. L’enquête Eurobaromètre de l’automne 2012, sondage d’opinion semestriel organisé par la Commission européenne et publié ce jour, montre que dans l'ensemble, 41 % des Européens (soit un point de pourcentage supplémentaire par rapport à l’enquête du printemps 2012) considèrent que l’Union suit la bonne direction pour sortir de la crise et relever de nouveaux défis mondiaux.
Les Européens continuent également à voir en l’Union européenne l’acteur le plus efficace, devant les gouvernements nationaux, pour s’attaquer aux effets de la crise économique. L’Union conserve sa première place (23 %, plus 2 points de pourcentage) mais est suivie de près par les gouvernements nationaux (20 %, moins 1 point de pourcentage). Le G20 (14 %, stable) se range en troisième position, devançant le Fond monétaire international (15 %, moins 2 points de pourcentage).

Le chômage (48 %, +2), la situation économique en général (37 %, +2), l’inflation (24 %, stable) et la dette publique (17 %, -2) sont les quatre préoccupations principales auxquelles les Européens se disent confrontés dans leurs pays respectifs, tandis qu’à titre personnel, leur préoccupation première porte clairement sur l’inflation (44 %, -1). Ils voient dans la situation économique en général (53 %, -1), le chômage (36 %, +4) et l’état des finances publiques des États membres (32 %, -2) les principaux problèmes avec lesquels l’UE est aux prises actuellement.

Comme dans les enquêtes précédentes, les réponses concernant la situation des économies nationales diffèrent énormément selon l’État membre considéré. Si les trois quarts des personnes en Suède et en Allemagne affirment que la situation économique est bonne, dans dix États membres elles sont moins de 10 % à partager ce point de vue, et moins de 2 % en Espagne et en Grèce.

Enfin, les Européens continuent de soutenir les initiatives en faveur de la croissance, de la stabilité et de l’emploi proposées dans la Stratégie Europe 2020 sur la croissance économique.

Contexte
L’enquête Eurobaromètre standard de l’automne 2012 s’est fondée sur des entretiens individuels, menés entre les 3 et 18 novembre 2012. Au total, 32 731 personnes ont été interrogées dans les 27 États membres de l’Union et dans les pays candidats.

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Découvrez le podium des boissons non-alcoolisées préférées des Belges lors des fêtes

Selon un sondage effectué(1) par la Fédération royale de l’Industrie des Eaux et des Boissons rafraîchissantes (FIEB) auprès  de plus de 500 Belges concernant  leurs habitudes à  consommer des boissons non-alcoolisées durant les fêtes de fin d’année, trois types de boissons non-alcoolisées se partagent les faveurs des participants : l’eau en bouteille (plate et pétillante), les colas (devant les autres boissons rafraîchissantes) et le café.

(1) Etude menée par Belga / iVox sur un panel représentatif de 500 belges de plus de 18 ans interrogés par voie électronique entre le 01 et le 03 décembre 2012.

Les eaux en bouteille (plates et pétillantes), valeurs sûres auprès de tous les publics

Pour la plupart des Belges interrogés, les eaux minérales naturelles et les eaux de source plates (54,9%) ainsi que les eaux pétillantes (54,7%) font plus que jamais figure d’alternative majoritaire face aux boissons alcoolisées. Particulièrement appréciées durant les repas copieux de Noël ou de Nouvel An, elles permettent de s’offrir une place de choix sur la plupart des tables de fête en Belgique.

Le cola devant les autres boissons rafraîchissantes chez les jeunes, le café indétrônable en fin de repas et chez les plus de 55 ans

Les moins de 34 ans ont montré une autre tendance : à eux seuls, les colas bénéficient d’une cote de popularité (35,4%) leur permettant de quasi égaler les volumes cumulés en voies de préférence accordées aux eaux plates (21,8%) et aux eaux pétillantes (18,3%). Les colas sont également préférés aux autres boissons rafraîchissantes (limonades, ice-tea, jus de fruits, etc.)

A la table des Belges, le café trouve quant à lui plus particulièrement sa place en fin de repas. Les plus de 55 ans en font même leur deuxième boisson non-alcoolisée favorite, juste derrière les eaux pétillantes.

Les consommateurs d’eau du robinet sont prêts à changer leurs habitudes pour satisfaire leurs invités

Les fêtes de fin d’année permettent également de mettre en exergue un changement de comportement des Belges qui déclarent boire de l’eau du robinet pendant le reste de l’année (56,1%) : près de la moitié des participants (45%) ont en effet déclaré toujours servir de l’eau en bouteille à leurs convives lors des repas de Noël et de Nouvel An. 

Au-delà de ces résultats chiffrés, cette enquête souligne l’importance du goût dans le choix des Belges. Un goût bien marqué pour les boissons rafraîchissantes avec une nette préférence pour les colas ; un goût ancré dans des us et coutumes selon lesquels le café clôture idéalement un bon repas ; enfin, en matière d’eaux aussi, le goût et la stabilité de celles-ci semblent déterminants. 

En effet, grâce aux mesures de protection dont les eaux minérales naturelles et les eaux de source font l’objet en tant que denrées alimentaires, elles offrent en tout temps un goût stable et prévisible. Elles peuvent donc accompagner de manière harmonieuse les mets les plus élaborés sans risquer de les dénaturer.

( Belga )

La CE lance une consultation publique sur les combustibles fossiles non conventionnels

La Commission européenne organise une consultation publique sur l'évolution future des combustibles fossiles non conventionnels, tels que le gaz de schiste, en Europe. Toutes les personnes, les organisations et les organismes publics intéressés sont invités à donner leur avis concernant d'une part, les possibilités et les défis que l'évolution de ce type de projets peut engendrer et d'autre part, les meilleures méthodes permettant de répondre aux défis déjà reconnus. La consultation se clôturera le 20 mars 2013. Elle est disponible dans les 23 langues de l'UE.
Par le passé, l'exploration et la production de gaz naturel et de pétrole en Europe se sont essentiellement concentrées sur les ressources conventionnelles. Alors que les possibilités de ce type d'extraction locale sont de plus en plus limitées, les progrès technologiques ouvrent de nouvelles perspectives en matière d'extraction de combustibles fossiles non conventionnels, comme le gaz de schiste, le gaz de réservoir compact et le gaz de charbon, provenant de formations géologiques dont l'exploitation était auparavant trop complexe ou trop onéreuse.

La Commission européenne veut garantir que toute évolution future dans le domaine des combustibles fossiles non conventionnels se déroule dans un cadre qui assure la protection de la santé, du climat et de l'environnement et avec un maximum de clarté et de prévisibilité en matière de législation pour les citoyens et les opérateurs. De cette façon, il sera possible de tirer parti des avantages que ces progrès peuvent apporter tant sur le plan de l'économie que de la sécurité énergétique, sans danger pour la santé humaine ou l'environnement. Les questions de la consultation portent sur des sujets tels que les perspectives et les défis au sens large, les mesures éventuelles de modération des risques pour la santé et l'environnement, les mesures visant à augmenter la transparence des opérations, et des recommandations d'ordre général concernant l'action à l'échelle de l'Union européenne.

Prochaines étapes
La Commission européenne, en s'appuyant sur le travail d'analyse qu'elle a mené depuis fin 2011, proposera en 2013 un cadre permettant de gérer les risques, de remédier aux lacunes réglementaires et d'apporter aux opérateurs du marché et aux citoyens de toute l'Europe le maximum de clarté et de prévisibilité en matière de législation (http://ec.europa.eu/atwork/pdf/cwp2013_annex_fr.pdf). Ce travail a déjà commencé et toutes les options pertinentes seront évaluées. 

Cette consultation en ligne s'inscrit dans un processus plus large destiné à faire participer la société civile aux travaux actuellement menés par la Commission. Ce processus formel de consultation donne lieu à des réunions régulières avec les États membres ainsi que d'autres parties prenantes et prévoit qu'une réunion de consultation publique se tienne au cours du premier semestre 2013. Les résultats de cette consultation publique contribueront à l'ensemble du projet.