samedi 29 mars 2014

Calcul de l'amende dans le cadre de la vente de titres dématérialisés


Sur proposition du ministre des Finances Koen Geens, le Conseil des ministres a approuvé un projet d'arrêté royal relatif au calcul de l'amende dans le cadre de la suppression des titres au porteur.

Ce projet d’arrêté royal fixe le calcul de l’amende, dans le cadre de la vente par l’émetteur des titres dématérialisés non attribués aux détenteurs des titres-papiers. La loi du 14 décembre 2005 prévoit qu’à partir du 1er janvier 2016 une amende est due par le demandeur, égale à 10 % de la somme ou de la contre-valeur des titres qui font l'objet de la demande en restitution. Concrètement le projet fixe les modalités de calcul de la contre-valeur des titres déposés à la Caisse des dépôts et consignations.

Projet d'arrêté royal pris en exécution de l’article 11 de la loi du 14 décembre 2005 portant suppression des titres au porteur, fixant le calcul de l’amende.
Belga

Cumul des allocations d'interruption avec une pension de survie


Sur proposition de la ministre de l'Emploi Monica De Coninck, le Conseil des ministres a approuvé deux projets d'arrêté royal qui visent à assouplir la réglementation relative au cumul des allocations d'interruption avec une pension de survie. La mesure concerne le travail volontaire après l'âge de la pension.

Le cumul d'une pension et d'allocations d'interruption, dans le cadre d'un crédit-temps dans le secteur privé ou d'une interruption de carrière dans le secteur public, reste en principe impossible, sauf s'il s'agit d'une pension de survie. Le cumul, limité à un certain montant, est alors autorisé pendant une période unique de maximum 12 mois civils consécutifs ou non.

La mesure exécute l'accord de gouvernement en matière de travail volontaire après l'âge de la pension et concerne les allocations d'interruption en cas de crédit-temps dans le secteur privé ou d'interruption de carrière dans le secteur public. Les projets d'arrêté royal s'alignent sur les modifications de la réglementation relative à la pension.

Projet d'arrêté royal contenant la réglementation relative au cumul des allocations d’interruption, dans le cadre d’un crédit-temps, avec une pension de survie

Projet d'arrêté royal contenant la réglementation relative au cumul des allocations d’interruption, dans le cadre de l'interruption de carrière, avec une pension de survie.
Belga

 

Répartition des missions en matière de protection civile


Sur proposition de la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet, le Conseil des ministres a approuvé un projet d'arrêté royal  qui vise à répartir les missions de protection civile entre les services publics d'incendie et les services de la Protection civile.

La réforme de la sécurité civile est l'occasion d'assurer une meilleure complémentarité des missions des unités opérationnelles de la Protection civile et des zones de secours et d'intégrer leur tâches sur une base fonctionnelle.

Le projet répond aux objectifs suivants :

fixer les missions de base des zones de secours en tenant compte des conditions minimales de l’aide adéquate la plus rapide. Pour l’exécution de ces missions, la zone peut faire appel à une autre zone de secours ou à une unité opérationnelle de la Protection civile



fixer les missions d’appui technique spécialisé de la Protection civile

déterminer les modalités de départ en intervention des unités opérationnelles

donner un cadre réglementaire aux conventions de collaborations entre zones et unités opérationnelles

donner un cadre clair pour les cas où une unité opérationnelle remplit certaines missions urgentes d’une zone de secours en tant que poste avancé

créer un cadre pour l’organisation future de missions supra-zonales que certaines zones de secours et unités opérationnelles pourraient remplir : produits dangereux, accident de chemin de fer...

préciser que, en cas d’intervention de renfort d’une autre zone ou de la Protection civile, c’est toujours l’officier de la zone qui conserve le commandement de la direction opérationnelle, quel que soit le grade porté par l’officier de l’autre équipe

préciser que le directeur du poste de commandement des opérations sera le plus haut gradé de la zone concernée, présent sur les lieux de l'intervention, quel que soit le grade porté par les autres officiers
Le projet est transmis pour avis au Conseil d'Etat.

Perspectives sur les activités spatiales belges


Le Conseil des ministres a pris connaissance de l'état de la situation et des perspectives sur les activités spatiales belges, présentées par le secrétaire d'Etat à la Politique scientifique Philippe Courard.

Le Conseil des ministres a pris connaissance de l'état d'avancement des travaux relatifs aux engagements pris par la délégation belge lors du Conseil ministériel de l'Agence spatiale européenne (ESA), qui s'est tenu à Naples en novembre 2012 sous le thème Space for competitiveness and growth.

Le Conseil des ministres a également pris note de l'état d'avancement des programmes auxquels la Belgique a souscrit (plus d'informations sur le site web du SPP Politique scientifique).

Par ailleurs, le Conseil des ministres a chargé le secrétaire d’Etat à la Politique scientifique de poursuivre l’instruction des dossiers spatiaux sur lesquels les autorités belges devront porter une attention particulière au cours de l'année 2014. Il s'agit de la préparation du Conseil ministériel de l’ESA prévu en décembre 2014 sur l’évolution du lanceur Ariane-5, l’exploitation de la Station Spatiale Internationale (ISS) et les relations entre l’Union européenne et l’ESA.

Durant l’année 2014, les autorités belges auront également à suivre le dossier de la collaboration avec EUMETSAT, et le projet Galileo Integrated Logistic Center (GILC).


Cohérence des politiques en faveur du développement - Deuxième lecture


Sur proposition du ministre de la Coopération au développement Jean-Pascal Labille, le Conseil des ministres a approuvé, en deuxième lecture, deux projets d'arrêté royal visant à créer un conseil consultatif et une commission interdépartementale sur la cohérence des politiques en faveur du développement. Les projets ont été adaptés à l'avis du Conseil d'Etat.

Le contexte du financement du développement s’est profondément transformé au cours de quatre dernières décennies, posant d’importants nouveaux défis à la politique de coopération au développement d’aujourd’hui. Alors que l’aide représentait environ 70% des flux financiers Nord-Sud en 1970, elle ne pèse plus que 13% aujourd’hui. Les flux financiers émanant du commerce, des investissements, des prêts et des envois de migrants, entre autres, représentent la plupart des flux entrant dans les pays en développement. Dans ce contexte, la cohérence des politiques en faveur du développement (CPD) apparaît ces dernières années comme un défi majeur sur la scène internationale. C'est pourquoi le Conseil des ministres a approuvé la création d'un conseil consultatif et d'une commission interdépartementale spécifiques à cette matière. 
Belga

Introduction de l'enquête pénale d'exécution - Deuxième lecture


Sur proposition de la ministre de la Justice Annemie Turtelboom, le Conseil des ministres a approuvé, en deuxième lecture, un projet d'arrêté royal permettant la mise en oeuvre de l'enquête pénale d'exécution. Ce projet implémente le plan d'action 2012-2013 du Collège de la lutte contre la fraude fiscale et sociale ainsi que les mesures complémentaires prises par le Conseil des ministres lors du conclave relatif au budget 2013.

L'enquête pénale d'exécution rend l'exécution des condamnations aux peines patrimoniales (telles que confiscations et amendes pénales)  et au paiement de frais de justice plus efficace. L'enquête pénale d'exécution est l'ensemble des actes qui tendent à la recherche, l'identification et la saisie du patrimoine sur lequel la condamnation au paiement d'une amende, d'une confiscation spéciale ou des frais de justice peut être exécutée.

Le projet détermine dans quels cas le ministère public, en ce compris l'Organe central pour la saisie et la confiscation (OCSC), peut entamer une enquête pénale d'exécution. Le ministère public et l'OCSC peuvent mener une enquêté pénale d'exécution afin d'exécuter une décision judiciaire exécutoire consistant en une condamnation au paiement d'une somme confisquée, d'une amende pénale ou de frais de justice en matière répressive. Le condamné doit avoir été déclaré coupable d'au moins une infraction punissable d'une peine d'emprisonnement correctionnel d'un an ou plus et d'une obligation de payer qui s'éleve à au moins 10.000 euros.

Le projet a été adapté à l'avis du Conseil d'Etat.

Projet d'arrêté royal portant exécution de l'article 464/4, § 1, du Code d'instruction criminelle.
Belga

mercredi 26 mars 2014

L'AFSCA met en garde contre la rage chez les chiens errants en provenance de Roumanie

L'AFSCA a été informée d'un transport de chiens errants roumains qui serait en route vers la Belgique, plus spécifiquement vers Glabbeek en province de Brabant flamand.
Vu les informations diffusées dans les médias selon lesquelles il s'agirait de chiens errants roumains, et vu l'absence à ce jour d'une notification des autorités roumaines concernant ce transport, les doutes quant à la conformité de ces chiens avec toutes les conditions en matière de rage sont légitimes. 

En Roumanie, la rage constitue encore un gros problème, tant chez les animaux urbains et domestiques que chez les animaux sauvages. En Roumanie, en 2013, plus de 400 cas (officiels) de rage ont été constatés.

L'AFSCA souhaite attirer une nouvelle fois l'attention sur le grand danger pour les hommes et les animaux !

Attention !!! Même des animaux vaccinés ayant été contaminés avant la vaccination peuvent encore représenter un risque pendant 6 mois pour l'homme et l'animal.

Chiens, chats et furets qui sont importés sont soumis à certaines conditions sanitaires à l'importation et doivent en particulier avoir été vaccinés selon les règles. La plupart des cas de rage chez les chiens dans les pays voisins concernent des animaux illégalement importés de pays où la rage est très présente et où aucune obligation de vaccination n'est en vigueur (notamment au Maroc). Ces cas représentent un danger important pour les humains et les animaux au voisinage de l'animal contaminé.

Dès l'apparition de symptômes, la rage est toujours mortelle chez l'homme et chez l'animal. Dans les 48 heures après l'infection, donc avant l'apparition des premiers symptômes, un traitement doit être instauré. 

L'Agence alimentaire prendra toujours, et donc y compris si nécessaire dans le cas présent, les mesures nécessaires pour empêcher une contamination de l'homme et de l'animal. 

La grippe tire sa révérence


L’épidémie de grippe se termine ! Le nombre de nouvelles consultations pour syndrome grippal* continue à diminuer et se rapproche du seuil épidémique. L’épidémie a été une des plus courtes des 10 dernières années : 6 semaines seulement.
Grippe saisonnière 2013-2014 : clap de finPour rappel, le seuil épidémique a été atteint entre le 3 et le 9 février 2014. L’épidémie a atteint son pic juste avant les vacances de carnaval (entre le 24 février et le 2 mars 2014). Et c'est avec environ 125 consultations pour un syndrome grippal* sur 100.000 habitants (pour la semaine entre le 17 et le 23 mars 2013) que l’épidémie se termine doucement. Elle se trouvera bientôt derrière nous.
Grippe saisonnière 2013-2014 : ce qu’il faut en retenirDeux types de virus influenza ont circulé : ce sont surtout des échantillons influenza A qui ont été détectés, et parmi ceux-ci, les virus A(H1N1) et A(H3N2), avec une légère prédominance de A(H3N2) ces dernières semaines. « Alors que lors de la saison précédente, le virus influenza B était fort présent ; cette année, c’est le virus influenza A qui domine », signale Isabelle Thomas, virologue à l’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP).
Cette année, l’épidémie de grippe a commencé assez tard, n’a pas duré longtemps et s’est caractérisée par une très faible intensité. Le fait que l’épidémie ait débuté tardivement n’est pas exceptionnel : durant l’hiver 2011-2012 déjà, l’épidémie avait commencé seulement une semaine plus tôt que cet hiver. Avec ses 6 semaines, elle est malgré tout l’une des plus courtes épidémies de grippe survenues ces dix dernières années (durant l’hiver 2006-2007, l’épidémie avait également duré 6 semaines). Après l’épidémie de grippe de forte intensité de l’année dernière, le nombre de cas de grippe s’est révélé cette année très limité. En comparaison avec les épidémies modérées des hivers 2010-2011 et 2011-2012 où le seuil épidémique avait été atteint de justesse, le nombre de consultations de cette année s’est révélé encore beaucoup plus faible.
L’épidémie de grippe a été clairement courte et l’on se demande tous pourquoi. « Bien sûr, l’hypothèse d’un hiver doux nous vient en tête. Cependant, on en sait encore relativement peu quant à l’influence des conditions météorologiques et climatiques sur le cours de l'épidémie de grippe de cette année. Le WIV-ISP se penche sur la question. Quoi qu'il en soit, les vacances de carnaval sont tombées au bon moment pour stopper l’épidémie à son pic et en limiter la propagation  », explique Steven Van Gucht, chef de service "Maladies virales" au WIV-ISP.
Enfin, rappelons-le, qui dit fin de l’épidémie ne dit pas fin de la grippe. Celle-ci peut et pourra encore, dans les semaines à venir, frapper quelques malchanceux.


Conditions pour déclarer une épidémie. Pour pouvoir parler d’une épidémie, les critères suivants doivent être remplis :

- Le taux de consultations pour syndromes grippaux* est plus élevé que le seuil épidémique de 141 consultations par 100.000 habitants par semaine.

- Dépassement du seuil épidémique pendant au moins 2 semaines consécutives.

- Les analyses virologiques montrent qu’au moins 20 % des échantillons respiratoires analysés sont positifs pour le virus influenza.

* syndromes grippaux : hausse brutal de température (vers 38 °C ou plus élevée), toux et malaise général comme mal aux muscles.

* personnes à risque : personnes âgées de 65 ans et plus, femmes enceintes à partir du 2ème trimestre, personnes souffrant d’une pathologie chronique.


Le WIV-ISP et la grippeChaque année, une épidémie de grippe survient. La sévérité de l’épidémie varie en fonction du type et du sous-type de virus et de la sensibilité et de la vulnérabilité de la population à celui-ci. Il est donc essentiel d’assurer une évaluation continue de la gravité de l’épidémie et de son impact sur la population. En Belgique, c’est l’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP) qui se charge de ce suivi.

Pour mener à bien sa mission, le WIV-ISP a recours à des systèmes de surveillance qui :

- décrivent l’apparition et l’évolution de la grippe pour différents groupes d’âge ;

- identifient les virus en circulation et leurs principales caractéristiques ;

- évaluent la sévérité de l’épidémie et son impact sur la population.
(Belga)

lundi 24 mars 2014

le Médiateur fédéral : l'expérience au service du citoyen


Ce lundi 24 mars, les médiateurs fédéraux, Catherine De Bruecker et Guido Herman, ont rendu public le rapport des plaintes qu’ils ont reçues en 2013.
Témoin des préoccupations majeures des citoyens, le rapport illustre comment le Médiateur fédéral peut leur être utile dans la vie de tous les jours.
Vous avez commis une erreur dans votre déclaration fiscale mais le directeur des contributions refuse de la corriger…
Vous avez divorcé à l’étranger il y a plus de 16 ans mais l’ambassade de Belgique persiste à vous considérer comme marié …
Vous ne recevez plus d’allocations familiales à cause d’un problème informatique…
Vous êtes citoyen européen et vous n’avez pas reçu de convocation pour renouveler votre carte d’identité …
Si, en 2013, l’administration et le Médiateur fédéral ont résolu ensemble de nombreux problèmes, certaines situations, parfois absurdes, restent par contre sans issue. Pour les débloquer, les médiateurs ont formulé 19 nouvelles recommandations.
Par ailleurs, le législateur et l’administration ont donné suite en 2013 à 10 recommandations antérieures des médiateurs fédéraux. Ce faisant, ils honorent la confiance que les citoyens placent dans la démocratie en introduisant une réclamation auprès du médiateur.

dimanche 16 mars 2014

Régime de pension du personnel navigant de l'aviation civile


Sur proposition du ministre des Pensions Alexander De Croo, le Conseil des ministres a approuvé un avant-projet de loi relatif au régime de pension du personnel navigant de l'aviation civile.

Dans le cadre de la réforme des pensions des travailleurs salariés et suite à la concertation sociale avec les partenaires sociaux, il a été décidé de mettre fin au régime particulier de pension du personnel navigant de l’aviation civile sauf pour les travailleurs âgés de 55 ans au 31 décembre 2011.

Pour éviter un problème d'interprétation et se conformer à la volonté du législateur, l'avant-projet prévoit que les plafonds de rémunérations spécifiques au régime de pension du personnel de l’aviation civile restent applicables, après le 1er janvier 2012, pour le calcul de la pension des travailleurs âgés de 55 ans au 31 décembre 2011, et ce en dépit du fait que les cotisations supplémentaires ne sont plus dues à partir du 1er janvier 2012.

L'avant-projet adapte dès lors l’article 8 de l’arrêté royal du 20 septembre 2012 qui supprime le paiement de la cotisation spécifique de manière à ce que l’administration puisse appliquer le plafond de rémunération supérieur lors du calcul de la pension sans le paiement de la cotisation correspondante, conformément à ce qu’était l’objectif initial.

Avant-projet de loi modifiant l’article 8 de l’arrêté royal du 20 septembre 2012 portant exécution des articles 116, alinéa 2 et 119, de la loi du 28 décembre 2011 portant des dispositions diverses, en matière de pension du personnel navigant de l'aviation civile.
Belga

Cadres organiques du personnel judiciaire


Sur proposition de la ministre de la Justice Annemie Turtelboom, le Conseil des ministres a approuvé un projet d'arrêté royal qui fixe les cadres organiques du personnel judiciaire. 

Le projet fixe les nouveaux cadres pour les tribunaux bruxellois et les parquets de Bruxelles et de Hal-Vilvorde au niveau des secrétaires et du personnel administratif, conformément à la répartition résultant des travaux concernant la réforme de l'arrondissement judiciaire de Bruxelles.

En outre, les cadres du personnel judiciaire sont redéfinis suivant les nouvelles entités issues de la réforme du paysage judiciaire.

Projet d'arrêté royal fixant le cadre organique des secrétaires des parquets, et des membres du personnel des greffes et des secrétariats de parquet des cours et tribunaux.
Belga

Contribution belge à l'opération OPEN SPIRIT 2014 en mer Baltique


Sur proposition du ministre de la Défense Pieter De Crem, le Conseil des ministres a approuvé l'engagement du chasseur de mines BNS CROCUS à l'opération OPEN SPIRIT en mer Baltique durant le mois de mai 2014.

Le chasseur de mines et son équipage d'environ 45 militaires contribueront à la recherche et à la destruction de mines marines et autres engins non-explosés vers le détroit d'Irben en Lettonie. Le personnel sera engagé sous le statut assistance hors du territoire national (AR 03 - coefficient 2).
Belga

Exigences techniques relatives au contrôle de tissus et de cellules d’origine humaine


Sur proposition de la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Laurette Onkelinx, le Conseil des ministres a approuvé un projet d'arrêté royal qui transpose en doit belge la directive européenne 2012/39/UE concernant certaines exigences techniques relatives au contrôle de tissus et de cellules d’origine humaine.

Le projet prévoit que, pour les dons de gamètes entre partenaires (autres que pour un usage direct), les échantillons de sang doivent être prélevés dans les trois mois qui précèdent le premier don. Pour des dons ultérieurs entre partenaires provenant du même donneur, de nouveaux échantillons de sang doivent être prélevés dans les 24 mois à compter du dernier prélèvement.

Projet d'arrêté royal modifiant l’arrêté royal du 28 septembre 2009 fixant les normes de qualité et de sécurité pour le don, le prélèvement, l'obtention, le contrôle, le traitement, le stockage et la distribution de matériel corporel humain, auxquelles les banques de matériel corporel humain, les structures intermédiaires de matériel corporel humain et les établissements de production doivent répondre.
Belga

Maximum à facturer pour les malades chroniques


Sur proposition de la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Laurette Onkelinx, le Conseil des ministres a approuvé un projet d'arrêté royal relatif au maximum à facturer pour les maladies chroniques.

Le projet vise à octroyer une réduction de 100 euros du plafond applicable du maximum à facturer aux ménages comprenant un bénéficiaire du statut de personne atteinte d’une affection chronique. Il a également pour but de corriger la réglementation en ce qui concerne le remboursement des interventions personnelles relatives à l’oxygène et aux radio-isotopes.

Le maximum à facturer est un mécanisme qui prévoit un plafonnement annuel des dépenses de santé des ménages à un certain montant fixé en fonction des revenus du ménage. Cela se fait par un remboursement à 100 % des tarifs officiels des prestations de santé par la mutualité, une fois le plafond atteint.

Le projet est transmis pour avis au Conseil d'Etat.

Arrêté royal modifiant l’arrêté royal du 15 juillet 2002 portant exécution du chapitre IIIbis du Titre III de la loi relative à l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités, coordonnée le 14 juillet 1994

jeudi 13 mars 2014

Des produits de blanchiment de la peau illégaux toujours présents sur le marché belge


Près de 60% des produits cosmétiques de blanchiment de la peau saisis contiennent un ou plusieurs composants illégaux. C'est la conclusion d’une étude menée par le WIV-ISP et la VUB sur les composants interdits dans les produits cosmétiques blanchissants.
Produits de blanchiment de la peau. Parfois utilisés par des personnes à la peau claire pour unifier le teint ou atténuer les tâches de vieillesse, les produits blanchissants sont aussi souvent employés par les populations d’origine africaine et asiatique pour réduire l’intensité de leur teint.
Cosmétiques blanchissants légaux et illégaux« Une nouvelle méthode d’analyse permet une meilleure détection des composants légaux et illégaux présents dans les cosmétiques blanchissants suspects », explique le Dr Éric Deconinck, expert au sein du service Médicaments de l’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP). « Grâce à cette nouvelle méthode, il est possible de détecter différents produits dangereux dans les cosmétiques comme les crèmes, les gels, les huiles et les savons », poursuit-il. Or, l’analyse a démontré que les produits blanchissants contenaient souvent des composants illégaux. Par conséquent, ces produits sont, non seulement, illégaux eux-mêmes, mais représentent également un danger pour la santé du consommateur.
60 % des produits incriminés. Afin d’étudier la problématique et le danger des cosmétiques contrefaits, 163 produits cosmétiques de blanchiment de la peau suspects ont été saisis par les douanes et par le service d’inspection du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaine alimentaire et Environnement. L’analyse de ces produits par l’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP) et la Vrije Universiteit Brussel (VUB) a mis en avant que deux produits sur trois contenaient un ou plusieurs composants blanchissants illégaux. « Les composants illégaux peuvent entraîner de graves effets secondaires* et représentent donc un danger pour le consommateur », indique le Dr Deconinck.
La lutte se poursuit« Il existe un risque que vous achetiez des cosmétiques illégaux sans même le savoir. Les composants illégaux ne sont en effet pas toujours mentionnés sur l’emballage. Si vous souhaitez acheter des produits blanchissants, il est donc préférable que vous vous rendiez chez votre pharmacien ou chez un distributeur agréé. Vous pourrez alors bénéficier d’un accompagnement médical adéquat et vous serez certain de la composition du produit », explique le Dr Deconinck. Plusieurs organisations poursuivent leurs efforts dans la lutte contre la distribution de produits cosmétiques illégaux.** Les organisations actives dans la santé s’efforcent d’informer le consommateur et la population et de les sensibiliser à cette problématique. Outre la portée informative, l’objectif est donc aussi d’éveiller la vigilance de la population lors de l’achat de ces produits par des canaux non réguliers, comme internet.


* Effets secondaires des cosmétiques illégaux de blanchiment de la peau. Il ne faut pas sous-estimer les effets secondaires des produits blanchissants illégaux. Ces cosmétiques contrefaits contiennent souvent des ingrédients qui peuvent exclusivement être utilisés comme médicaments et les effets indésirables sont souvent seulement remarqués tardivement. L’enquête a mis en avant que les corticoïdes et l’hydroquinone*** étaient les deux substances dangereuses le plus souvent retrouvées. Dans le cadre d’un traitement médical, l’emploi de produits blanchissants est limité à la plus courte durée possible. L’utilisation sans suivi médical de cosmétiques contenant des composants illégaux peut provoquer, d’une part, des problèmes d’ordre esthétique, comme des zébrures, des tâches de pigmentation, des irritations cutanées, des inflammations, une hypersensibilité et une diminution de l’élasticité de la peau, et d’autre part, des problèmes d’ordre médical, comme des brûlures, des déséquilibres hormonaux, des allergies, un risque de malformation du fœtus lors d’une grossesse et même des lésions rénales.


** Approche dans un contexte international. En général, on considère que les cosmétiques illégaux arrivent sur le marché européen de la même manière que les médicaments contrefaits. Le transport sur le marché européen est stimulé par les immigrés qui recherchent dans leur pays d’accueil les produits qu’ils utilisaient dans leur pays d’origine. À l’échelle européenne, des efforts sont également déployés en vue de limiter le problème. « RAPEX » est un système d’alarme mis en place pour les produits de consommation qui constituent un risque pour la santé et la sécurité du consommateur. Le système vise à dresser un aperçu de tous les produits de consommation illégaux présents sur le marché européen. Grâce à RAPEX, des mesures peuvent être prises, de manière efficace, pour faire en sorte que ces produits illégaux n’arrivent pas sur le marché ou que leur consommation soit limitée. )
Belga

vendredi 7 mars 2014

Journée internationale de la femme: les femmes aux commandes sont un + pour le business

Bruxelles, 7 mars 2014 –  A l’occasion de la journée internationale de la femme, ManpowerGroup  fait le constat  que les femmes représentent encore un potentiel sous-utilisé sur le marché du travail.  Savez-vous par exemple que 862 millions de femmes sont inactives alors que 35% des employeurs à travers le monde se plaignent des pénuries de talents?  Et celles qui sont  engagées éprouvent des difficultés à progresser dans leur carrière et à accéder aux fonctions de management. Ou elles se heurtent au plafond de verre. Et notre pays ne fait pas exception.
‘Pourquoi?’ C’est la question nous nous sommes posée dans notre nouveau white paper ‘Craking the Case : Why you need women leaders. How to get them and keep them? L’image dominante du leader se rapproche le plus souvent d’un modèle masculin. Une perception erronée confirmée par nos recherches. En effet, les entreprises où les femmes occupent davantage de postes de management  obtiennent de meilleurs résultats financiers (jusqu’à 34% supérieurs).  Et lorsqu’elles quittent l’entreprise, elles emportent avec elle leur potentiel humain.  

Mais qu’est- ce-qui retient les employeurs (encore trop souvent masculins) à laisser  les femmes gravir les échelons dans les organisations? Essentiellement leurs préjugés rapporte notre étude.  Des préjugés  entretenus par des malentendus et des perceptions erronées. Les hommes pensent trop souvent que les femmes se fixent d’autres priorités, qu’elles ne possèdent pas assez d’expérience ou que leur approche féminine les empêche de diriger de grandes équipes.  

Le plus grand cliché est sans doute : “Après un certain temps, les femmes préfèrent troquer leurs responsabilités pour leur famille.” Absolument faux. C’est vrai que deux fois plus de femmes que d’hommes abandonnent des fonctions de management. Mais deux fois plus que les hommes le font  pour démarrer leur propre entreprise. D’ici 2018, les PME aux mains des femmes généreront un tiers des nouveaux emplois.  

Voici encore quelques constats issus de notre étude ‘Craking the Case’:

• Les mêmes qualités d’un homme ou d’une femme sont souvent perçues et nommées différemment. les hommes sont assertifs/ les femmes agressives; les hommes innovatifs/les femmes idéalistes; les hommes conceptuels/ les femmes rêveuses, les hommes patrons/ les femmes autoritaires etc.

•  Seulement 5% des entreprises du Top 500 de Fortune 500 sont dirigées par des femmes.

• 65% des femmes estiment qu’il est important pour elle d’avoir de la flexibilité dans leur travail, alors que seulement 28% des employeurs répondent à leurs attentes.

• 51% des femmes estiment qu’elles n’ont pas un plan de développement clair et 47% d’entre elles estiment qu’elles ne reçoivent pas suffisamment d’opportunités de promotion.

• Dans 8 des 13 secteurs étudiés, les entreprises dirigées par des femmes font plus de profit.

Il est évident que pour réussir à recruter davantage de femmes et les faire progresser vers des fonctions de management les employeurs devront revoir se mettre au rythme du Human Age. Le modèle RH  ‘one size fits all’ devra donc laisser place au ‘one size fits one’ et rencontrer les attentes individuelles. 
(belga)

La Belgique, au-dessus de la moyenne de l'UE de brevets par million d'habitants

• L'Office européen des brevets annonce un nombre record de demandes de brevets
• La Belgique est 17e du classement de l'OEB avec 1% des demandes
• En matière de demandes par million d'habitants, la Belgique est 8e
 
• Quatre universités et deux centres de recherche parmi les 20 premiers de Belgique, avec IMEC, Solvay et Agfa-Gevaert en tête de liste
• Benoît Battistelli, Président de l'OEB: "L'Europe est un pôle majeur pour l’innovation"

Bruxelles, 6 mars 2014 - Les demandes de brevets déposées auprès de l'Office européen des brevets (OEB) ont atteint un nouveau record en 2013; cependant celles provenant de Belgique ont diminué. L'année dernière, les entreprises et les inventeurs belges ont déposé 2.243 demandes auprès de l'OEB (2.421 en 2012), soit un recul de 7,4% (-2,9% en 2012) par rapport à l'année précédente, et le chiffre le plus bas depuis 2009. La Belgique est ainsi 17e (15e en 2012) en matière de demandes de brevets à l'OEB, et 12e des pays européens (10e en 2012). Mais avec 180 demandes enregistrées par million d'habitants, la Belgique ressort bien au-dessus de la moyenne des 28 pays de l'UE (129 demandes), se retrouvant à la 8e place.

"Les demandes de brevets en Europe ont augmenté pour la quatrième année consécutive" a déclaré Benoît Battistelli, Président de l'OEB. "Cette progression prouve que les entreprises du monde entier voient de plus en plus l'Europe comme un centre majeur pour l'innovation. La place importante des entreprises européennes de technologie à forte intensité de brevets montre de nouveau le rôle essentiel de ces secteurs pour l'emploi et la croissance de l'économie de l'UE."

IMEC, Solvay, Agfa-Gevaert: les trois premiers demandeurs de brevets en Belgique
Les universités et centres de recherche se sont démarqués une fois de plus des candidats belges, qui, outre ces institutions, avaient un portfolio hétérogène et équilibré pour l'année 2013. Les trois secteurs technologiques les plus importants en ce qui concerne les demandes de brevets auprès de l'OEB, ont été les machines spéciales (8%), la biotechnologie (7%) et la chimie fine organique (7%). 

Avec 125 demandes, l'IMEC, centre de recherche en nanotechnologies et microélectronique situé à Louvain a été le centre le plus actif de Belgique. Solvay arrive en deuxième position avec 112, suivi de Agfa-Gevaert (76), CNH Industrial (75) et Johnson & Johnson (54). Avec 31 demandes, VIB, institut de recherche des sciences de la vie à Gand, est 14e dans le domaine des biotechnologies auprès de l'OEB. 

Cependant, les avancées de la plupart des déposants n'ont pas pu compenser la chute connue par Electrolux Belgique, passé de 192 demandes en 2012 à 36 en 2013, qui vient expliquer la baisse globale de demandes en Belgique. 

Le nombre de brevets accordés en Belgique reste stable 

L'OEB a accordé 66.700 brevets l'année dernière, soit 1,6% de plus qu'en 2012, un record historique. Au total, 736 demandes ont été accordées à des sociétés belges, c'est-à-dire un peu moins que les 743 de 2012, mais 26% de plus qu'en 2009.

L'OEB a reçu 266.000 demandes de brevets l'année dernière, ce qui représente 2,8% de plus qu'en 2012; c'est un nouveau record absolu. Les États-Unis et le Japon étaient une fois de plus à l'origine de la majorité des demandes, alors que la Chine (+16,2%) et la Corée du Sud (+14%) connaissent les augmentations les plus fortes. Les demandes européennes sont restées stables en moyenne: certains pays comme les Pays-Bas (+17,2%) et l'Irlande (+9,4%) ont connu une augmentation alors que d'autres ont montré un ralentissement. 

Cinq entreprises européennes dans le Top 10; Samsung en tête

Samsung se retrouve encore une fois en tête de la liste des demandeurs de brevets auprès de l'OEB (2.833 demandes), suivi de Siemens (1.974) et de Philips (1.839). Trois entreprises européennes, BASF (5e), Robert Bosch (6e) et Ericsson (10e), viennent s'ajouter au Top dix, loin devant l'Asie avec trois entreprises, et les États-Unis avec deux. 

Parmi les entreprises ayant demandé un brevet auprès de l'OEB, 65,5% étaient de grandes entreprises, 29% étaient des PME et des inventeurs indépendants, et 5,5% étaient des universités et des instituts de recherche publics. 
(Belga)



Les garagistes de confiance se renforcent grâce à Federauto

1,2,3 AutoService, le plus grand réseau de garagistes indépendants de Belgique, vient de signer un accord important avec Federauto, la Fédération belge de l’Automobile.

Cet accord marque la reconnaissance du professionnalisme des garagistes 1,2,3 AutoService et leur permet de bénéficier de tout le support de Federauto.  Et notamment sur l’important dossier de la loi européenne « Right to Repair » qui préserve la garantie du constructeur lors des entretiens effectués hors du réseau des concessionnaires de la marque.

1,2,3 AutoService : bientôt 150 garages en Belgique !
« Le développement spectaculaire de notre réseau, qui a gagné pas moins de 48 adhérents en 2013,  montre tout l’intérêt de notre formule. » déclare David Colantonio, Concept Manager d’1,2,3 AutoService.
« Pour l’automobiliste, c’est un réseau de bientôt 150 garagistes de confiance, moins chers que les concessionnaires. Pour le professionnel, c’est le support technique et business de Doyen Auto, créateur du réseau et grand acteur du secteur. Complété aujourd’hui par le soutien de Federauto »

Federauto, un partenaire-clef
Pour les garagistes 1,2,3 AutoService, l’adhésion à Federauto représente un progrès non-négligeable. Outre la défense de leurs intérêts aux niveaux régional, national et international, l’Association leur offre un support juridique et administratif de plus en plus nécessaire.
1,2,3 AutoService est le premier réseau indépendant en Belgique à se lier officiellement à Federauto.

« Les garagistes de confiance » une alternative efficace et sûre
1,2,3 AutoService bénéficie du support logistique des grossistes en pièces détachées API et donc de Doyen Auto.
Proximité, écoute et qualité sont les valeurs soutenues par les garagistes du réseau, en Belgique et au Luxembourg. Ils vous offrent à la fois le meilleur de la technique, des prestations garanties, avec des devis clairs et des factures détaillées, et un vrai sens du service. Tout cela près de chez vous, au prix le plus juste et le sourire en prime.

Entretien moins cher, garantie constructeur préservée
En réparation comme à l’entretien, les garagistes du réseau 1,2,3 AutoService utilisent des pièces de qualité d’origine ou équivalentes, les lubrifiants recommandés par les 
constructeurs, ainsi que les méthodes et points de contrôle préconisés par la marque.
La garantie du constructeur est donc préservée à 100% chez 1,2,3 AutoService.*

*Garantie légale de conformité éventuellement étendue, conformément au paragraphe 69 des lignes directrices supplémentaires (2010/C 138/05) sur les restrictions verticales dans les accords de vente et de réparation de véhicules automobiles et de distribution de pièces de rechange de véhicules automobiles – JO de l’UE – 28/05/2010.

Doyen Auto et son réseau de distribution API fournissent le support logistique de votre garagiste 1,2,3 AutoService. Avec plus de 100 000 références stockées dans des entrepôts situés à Seneffe, Paris, Toulouse, Lyon, 's Hertogenbosch et Zwolle, Doyen Auto parvient à couvrir plus de 97% du parc automobile européen. 85% des pièces livrées par Doyen Auto sont de qualité origine.
Doyen Auto dispose d'une expertise logistique unique et d'une puissance d'achat qui garantissent au client final, l'accès à des pièces de qualité premium, au meilleur prix.

lundi 3 mars 2014

9 avril : destruction de l’ivoire saisi illégalement en Belgique


Ce 3 mars, à l'occasion du 30ème anniversaire de la convention CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), la ministre compétente  a annoncé que la Belgique, a pris la décision de détruire les stocks d'ivoire qu’elle a fait saisir ces dernières années, suivant ainsi l’exemple récent des Etats-Unis, de la Chine et de la France.
La douane, la police ainsi que le service d'inspection CITES contrôlent la mise en œuvre de la convention CITES dans notre pays et saisissent régulièrement de l’ivoire. En 2013, 41 tonnes d’ivoire ont été saisies dans le monde.
Cette date n'a pas été choisie au hasard. En effet, les 10 et 11 avril, l’Union européenne discutera de nouvelles mesures destinées à combattre le commerce illégal d'animaux et de plantes sauvages. L’UE  examinera comment ajuster sa politique au niveau européen et international et comment faire respecter davantage la convention CITES sur l’ensemble de son territoire.
En détruisant ses stocks d'ivoire à la veille de cette conférence, la Belgique adresse un signal fort aux braconniers et trafiquants qui s’enrichissent avec le commerce illégal des espèces animales et végétales menacées, quatrième marché illégal mondial, après celui de la drogue, de la traite des êtres humains et des armes.
La destruction de l’ivoire (Ivory Crush) est organisée en collaboration avec l'IFAW (International Fund for Animal Welfare). « Il faut saluer cette prise de position vigoureuse du gouvernement belge à l’encontre du trafic de l’ivoire dans le but de sauver les éléphants menacés d’extinction dans le monde. Nous perdons un éléphant toutes les 15 minutes ; le commerce de l’ivoire mine l’ordre et la loi dans les états qui possèdent des éléphants et enrichit les syndicats du crime organisé - il faut mettre fin à cet abattage des éléphants »  a déclaré Sonja Van Tichelen, directrice Europe d’IFAW.

Le commerce illégal de l’ivoire en chiffres

36.500 éléphants abattus par an soit 100 par jour, 4 par heure , 1 toutes les 15 minutes !

« Ivory Crush » de par le monde

Etats-Unis (novembre 2013) : 6 tonnes soit 18 kg d’ivoire/millions d’habitants 

Chine (janvier 2014) : 6,2 tonnes soit 4 kg d’ivoire /millions d’habitants 

France (12 février 2014) : 3 tonnes soit 45 kg d’ivoire/millions d’habitants

(Belga)

Procédures de recrutements au sein du ministère de la Communauté française

Dans son rapport au Parlement de la Communauté française, la Cour des comptes a examiné la façon dont est mise en œuvre la délégation accordée en matière de recrutements aux fonctionnaires généraux du ministère de la Communauté française. Ses observations concernent essentiellement la gestion prévisionnelle des effectifs et la sélection du personnel. La Cour des comptes formule des recommandations en vue d’implémenter une gestion prévisionnelle performante des recrutements et mouvements du personnel, fondée sur un examen des besoins des services et en vue de garantir, dans les procédures de sélection, le respect du principe d’égalité dans l’accès aux emplois publics. Enfin, la Cour des comptes préconise de compléter l’arsenal réglementaire, d’une part, en adoptant à bref délai un arrêté déterminant les conditions d’engagement et la situation administrative et pécuniaire des membres du personnel contractuel et, d’autre part, en actualisant le cadre organique du ministère.

Gestion prévisionnelle des effectifs
Afin « d’assurer une organisation plus efficace des services de l’administration et une gestion plus adéquate du personnel », l’arrêté du gouvernement de la Communauté française du 9 février 1998 a accordé au secrétaire général et aux administrateurs généraux du ministère de la Communauté française diverses délégations en matière de recrutement. 
Ces délégations ne dispensent cependant pas les fonctionnaires généraux de faire rapport à l’autorité délégante quant à l’usage qui en est fait et quant aux résultats obtenus, tout comme elles n’habilitent pas l’autorité délégante à renoncer à tout contrôle des compétences ainsi déléguées. 
Or, la Cour des comptes a constaté que le rapportage au gouvernement relatif aux délégations octroyées en vertu de cet arrêté tient dans un suivi budgétaire ne pouvant être considéré comme une justification suffisante de l’usage qui est fait des compétences déléguées.
Celles-ci, sur le plan budgétaire, s’exercent dans les limites d’une enveloppe dont le montant global est déterminé en fonction des départs de membres du personnel. L’arrêté précité réserve un tiers de cette enveloppe à des recrutements qui sont proposés par le comité de direction du ministère mais approuvés par le gouvernement. Ce dernier est donc en mesure d’adopter un plan spécifique de recrutement en adéquation avec les politiques nouvelles qu’il entend mettre en œuvre.
Outre que le système d’enveloppes budgétaires instauré par l’arrêté du 9 février 1998 ne concerne qu’une part réduite de l’effectif, excluant notamment les services dits « continus », la Cour des comptes a constaté qu’aucun plan spécifique de recrutement n’a été approuvé par le gouvernement pour le ministère de la Communauté française en 2012. Par ailleurs, le pilotage budgétaire de la gestion des effectifs n’a pas empêché le blocage de tout nouveau recrutement suite à l’avis rendu, le 10 août 2012, par l’Inspection des finances qui constatait l’insuffisance des crédits budgétaires dédiés aux rémunérations du personnel.
Enfin, la Cour des comptes relève l’obsolescence du cadre organique, adopté le 7 juillet 1997, au regard des besoins en personnel et de l’effectif en fonction au sein du ministère. Un projet de cadre a été approuvé en première lecture par le gouvernement de la Communauté française le 26 mai 2011, mais n’a pas encore été adopté définitivement à ce jour.
Procédure de sélection
La Cour des comptes a constaté l’absence d’un arrêté réglementaire déterminant les conditions d’engagement et la situation administrative et pécuniaire des membres du personnel contractuel. Le ministre de la Fonction publique a confirmé à cet égard qu’un projet d’arrêté, s’inspirant du dispositif réglementaire applicable en Région wallonne depuis 2003, a été adopté en première lecture par le gouvernement de la Communauté française le 14 novembre 2013.
Dans sa réponse du 27 janvier 2014, le ministre souligne que, depuis l'entrée en fonction du gouvernement, en juillet 2009, le ministère de la Communauté française a été doté d’autres outils visant à améliorer, objectiver et professionnaliser les procédures de recrutement et de promotion : arrêté relatif aux concours de recrutement, protocole de collaboration avec le Selor, création d’un service général de la gestion des ressources humaines, partage des réserves de recrutement avec les autres entités.
Considérant ses observations relatives à la gestion des réserves de recrutement, à l’organisation systématique des épreuves complémentaires, et compte tenu de la tenue approximative des dossiers des membres du personnel, la Cour des comptes relève que la procédure de sélection du personnel n’offre pas une assurance raisonnable quant aux garanties réglementaires « en matière d’égalité de traitement, d’interdiction de l’arbitraire, d’indépendance et d’impartialité ». La mise en œuvre, depuis 2009, de nouveaux instruments de gestion des ressources humaines n’a donc pas rencontré l’objectif visé par le gouvernement quant à l’objectivation des recrutements.
La procédure de sélection ainsi mise en œuvre vise à atteindre les deux objectifs que l’administration s’est assignés, notamment dans le cadre du plan API (« Agissons, Progressons, Innovons ensemble »), à savoir la « stabilisation » et la « statutarisation » maximale du personnel contractuel. La Cour des comptes constate que ces deux objectifs sont poursuivis selon des procédés de sélection qui vont à l’encontre des droits des lauréats externes des réserves de recrutement constituées par le Selor, et méconnaissent les principes applicables en matière de recrutement et d’égalité d’accès aux emplois publics.

Réponse du ministre
Dans sa réponse du 27 janvier 2014, annexée au rapport, le ministre de la Fonction publique, sans contredire les constations ou les conclusions de la Cour des comptes, confirme son souhait d’assurer, par le biais des délégations, une meilleure gouvernance des services publics et met en évidence les initiatives, notamment réglementaires, prises par le gouvernement depuis son entrée en fonction en 2009 afin d’améliorer et d’objectiver les procédures de recrutement. 
(Belga)


Eurobaromètre : l'opinion publique belge et l'Union européenne

Ce rapport, publié le 28 février 2014, présente les résultats obtenus dans le cadre de l’Eurobaromètre Standard 80.1  réalisé en Belgique en novembre 2013 sur le thème : "L'opinion publique et l'Union européenne".
Les Belges considèrent que le chômage est le principal problème auquel leur pays doit faire face, suivi de la situation économique et de la crise de la dette. 83 % des Belges interrogés pensent que les mesures visant à réduire le déficit budgétaire et la dette nationale ne doivent pas être retardées.

Les évaluations sur la situation économique des Belges sont plus positives que celles de leurs concitoyens des autres pays européens et ils sont plus optimistes quant à l’avenir : 64 % d'entre eux ont déclaré qu'ils sont optimistes quant à l'avenir de l'Union européenne (EU28 : 51 %). 
De plus, 62% des Belges estiment que l’Union européenne sera plus forte sur le long terme, tandis que 54% des citoyens européens expriment cette opinion.

Les Belges ont également une image positive de l’Union européenne et jugent favorablement son action dans la crise. La citoyenneté trouve également une place de choix parmi les questions posées : 70% des Belges interrogés se sentent citoyens européens (EU28 : 59%) et considèrent que leur voix compte dans l’Union européenne.

L'Eurobaromètre standard a été créé en 1973. Chaque enquête est constituée d'environ 1000 interviews en face-à-face par pays. Les rapports sont publiés deux fois par an.
Ce sondage a été commandé et coordonné par la Commission européenne, Direction générale Communication. Ce rapport a été réalisé pour la Représentation de la Commission européenne en Belgique.

Comme cela est le cas lors de chaque vague de l’Eurobaromètre Standard, les citoyens ont été invités à s’exprimer à propos de leur situation personnelle, de la situation socio-économique de leur pays à part entière et au sein de l’Union européenne (UE). Ils ont fait part de leurs attentes à moyen terme, au niveau personnel, mais aussi à l’égard de la situation de leur pays et de l’UE.