vendredi 7 mars 2014

Journée internationale de la femme: les femmes aux commandes sont un + pour le business

Bruxelles, 7 mars 2014 –  A l’occasion de la journée internationale de la femme, ManpowerGroup  fait le constat  que les femmes représentent encore un potentiel sous-utilisé sur le marché du travail.  Savez-vous par exemple que 862 millions de femmes sont inactives alors que 35% des employeurs à travers le monde se plaignent des pénuries de talents?  Et celles qui sont  engagées éprouvent des difficultés à progresser dans leur carrière et à accéder aux fonctions de management. Ou elles se heurtent au plafond de verre. Et notre pays ne fait pas exception.
‘Pourquoi?’ C’est la question nous nous sommes posée dans notre nouveau white paper ‘Craking the Case : Why you need women leaders. How to get them and keep them? L’image dominante du leader se rapproche le plus souvent d’un modèle masculin. Une perception erronée confirmée par nos recherches. En effet, les entreprises où les femmes occupent davantage de postes de management  obtiennent de meilleurs résultats financiers (jusqu’à 34% supérieurs).  Et lorsqu’elles quittent l’entreprise, elles emportent avec elle leur potentiel humain.  

Mais qu’est- ce-qui retient les employeurs (encore trop souvent masculins) à laisser  les femmes gravir les échelons dans les organisations? Essentiellement leurs préjugés rapporte notre étude.  Des préjugés  entretenus par des malentendus et des perceptions erronées. Les hommes pensent trop souvent que les femmes se fixent d’autres priorités, qu’elles ne possèdent pas assez d’expérience ou que leur approche féminine les empêche de diriger de grandes équipes.  

Le plus grand cliché est sans doute : “Après un certain temps, les femmes préfèrent troquer leurs responsabilités pour leur famille.” Absolument faux. C’est vrai que deux fois plus de femmes que d’hommes abandonnent des fonctions de management. Mais deux fois plus que les hommes le font  pour démarrer leur propre entreprise. D’ici 2018, les PME aux mains des femmes généreront un tiers des nouveaux emplois.  

Voici encore quelques constats issus de notre étude ‘Craking the Case’:

• Les mêmes qualités d’un homme ou d’une femme sont souvent perçues et nommées différemment. les hommes sont assertifs/ les femmes agressives; les hommes innovatifs/les femmes idéalistes; les hommes conceptuels/ les femmes rêveuses, les hommes patrons/ les femmes autoritaires etc.

•  Seulement 5% des entreprises du Top 500 de Fortune 500 sont dirigées par des femmes.

• 65% des femmes estiment qu’il est important pour elle d’avoir de la flexibilité dans leur travail, alors que seulement 28% des employeurs répondent à leurs attentes.

• 51% des femmes estiment qu’elles n’ont pas un plan de développement clair et 47% d’entre elles estiment qu’elles ne reçoivent pas suffisamment d’opportunités de promotion.

• Dans 8 des 13 secteurs étudiés, les entreprises dirigées par des femmes font plus de profit.

Il est évident que pour réussir à recruter davantage de femmes et les faire progresser vers des fonctions de management les employeurs devront revoir se mettre au rythme du Human Age. Le modèle RH  ‘one size fits all’ devra donc laisser place au ‘one size fits one’ et rencontrer les attentes individuelles. 
(belga)