samedi 28 juin 2014

La Belgique a fermé 71 sites web qui proposaient des produits contrefaits


Au cours de la quatrième édition de l’opération internationale « In Our Sites », la Belgique a fermé 71 sites web qui proposaient des produits contrefaits.

La cellule «Cybersquad» de l’Administration générale des Douanes et Accises a fermé 65 sites, et le SPF Economie, P.M.E., Classes moyennes et Energie en a fermé 6. Au niveau mondial, 188 noms de domaines ont été fermés. La cellule « Cybersquad» de la douane est constituée d’un petit service composé d’une équipe jeune et motivée qui suite à cette action, a obtenu  de très bons résultats.

La cellule a mené une enquête pour identifier les sites via lesquels la majorité de la contrefaçon est vendue en  Belgique. Quotidiennement, une centaine de colis postaux contenant des contrefaçons sont interceptés. Les destinataires des colis interceptés ont été interrogés sur la provenance des marchandises qu’ils ont achetées. 85% de la contrefaçon qui entre en Belgique provient de sites d'enchères dont les magasins chinois détiennent  56% des parts. Les Belges ont donc trouvé le moyen de se procurer de la contrefaçon bon marché.

Parallèlement, on observe une augmentation des ventes via les médias sociaux et même les applications mobiles.

La Douane tente de venir en aide aux citoyens en fermant ces canaux de vente le plus vite possible. Si des marchandises sont interceptées, le détenteur de marque des marchandises peut exiger une grosse indemnité. La contrefaçon est nuisible pour l’économie locale et est souvent de mauvaise qualité. La marchandise interceptée est détruite.

vendredi 27 juin 2014

Nouveau record pour le travail des étudiants en 2013


En 2013, le travail des étudiants a progressé de 4% par rapport à 2012. C'est ce que révèlent les statistiques de l'ONSS (Office national de sécurité sociale). Les étudiants n'ont jamais autant travaillé que l'année dernière.

Quatrième augmentation consécutive. Au total, 456 930 jobistes (54% de femmes et 46% d'hommes) ont travaillé en Belgique en 2013. C'est 1,1% de plus qu'en 2012. Ensemble, ils ont travaillé 9,88 millions de jours, ce qui représente une augmentation de 4 % par rapport à l'an dernier et constitue également un nouveau record. Pour la quatrième année consécutive, le nombre de jours de travail des étudiants est en hausse.

Un étudiant travaille en moyenne 21,6 jours par an. C'est 2,9% de plus qu'en 2012. Attention: un jour de travail déclaré ne correspond pas nécessairement avec une journée de travail complète. Les journées de quelques heures sont également déclarées comme journées complètes à l'ONSS.

La plupart des étudiants trouvent un job par le biais du secteur de l'intérim, qui génère 32% du nombre de journées prestées. Avec des chiffres respectifs de 21% et 19%, le commerce et l'horeca sont d'autres secteurs plébiscités par les jobistes.


La part des vacances d'été diminue. L'augmentation du nombre de journées de travail des étudiants concerne les trimestres en dehors des vacances d'été. Pendant cette période estivale, les étudiants ont même travaillé un peu moins qu'en 2012 (-0,9%). L'été n'en demeure pas moins, et de loin, la saison la plus populaire pour le travail des étudiants puisqu'il représente 62,7% du nombre total de journées prestées.


1.562 euros par étudiant. Un jobiste gagne en moyenne 1.562 euros par an. Avec une moyenne annuelle de 1.586 euros, les étudiants s'en sortent un peu mieux à cet égard que leurs homologues féminines, qui gagnent en moyenne 1.541 euros annuels. En 2013, les rémunérations des jobistes qui ont été déclarées à l'ONSS s'élevaient à 713.503.161 euros.


DmfA.Les chiffres publiés dans ce communiqué de presse concernent les prestations qui ont été déclarées dans la DmfA avec paiement de cotisations de solidarité (et qui n'ont dès lors pas été soumises au régime de sécurité sociale ordinaire). La DmfA est la déclaration par le biais de laquelle les employeurs communiquent chaque trimestre à l'ONSS les données relatives à la rémunération et au temps de travail de leurs travailleurs.
Belga

Légère augmentation du nombre d’animaux d’expérience en 2013


En 2013, 626.742 animaux ont été utilisés dans les 356 laboratoires belges agréés. Cela représente une légère augmentation de 4,29 % par rapport à 2012, selon  les statistiques du S P F Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement. Près de 15 % des laboratoires agréés n’ont effectué aucune expérience sur des animaux.

 48 % des animaux d’expérience sont utilisés pour le développement et pour le contrôle des produits de la santé, comme par exemple les médicaments . Près de 44 % sont impliqués dans la recherche fondamentale au sein des universités. Les souris et les rats restent les espèces animales les plus utilisées (76,75 %). Ils sont suivis des poissons (10,87 %), des lapins (7,54 %) et des oiseaux (3,87 %).

 La légère augmentation d’animaux d’expérience en 2013  s’explique du fait que plus de cobayes ont dû être utilisés pour des tests réglementaires dans le cadre de développement de vaccins.  D’avantage de chiens ont également été utilisés, principalement  lors d’études cliniques pour améliorer la santé de ces animaux (par exemple dans le domaine du vieillissement).

 Les singes utilisés pour la première fois en 2013 dans les expériences ne représentent que 0,0021 % des animaux d’expérience. En prenant en compte  ceux utilisés sur plusieurs années, 45 singes au total  ont été utilisés dans des expériences l’an passé.  Ils ne sont utilisés que pour la recherche fondamentale liée au fonctionnement du cerveau et au traitement du diabète.

 
La Belgique a une réglementation très stricte en matière d’expériences sur les animaux et cette législation respecte les exigences européennes. Tous les laboratoires qui pratiquent des expériences sur animaux et tous les établissements qui élèvent des animaux d’expérience sont agréés.  Depuis 2013, ils doivent fournir la preuve qu’ils ont mis en place une cellule locale qui veille au bien-être des animaux . Ces cellules locales doivent bénéficier de la guidance d’un vétérinaire spécialisé en matière d’expérimentation animale.

 Pour chaque projet mené sur des animaux d’expérience, une autorisation préalable doit être obtenue auprès de la commission d’éthique dont dépend le laboratoire. Depuis 2013, le maître d’expérience doit joindre un résumé non technique et non confidentiel à sa demande. Ce résumé  reprend les informations utiles sur les expériences effectuées sur les animaux (objectif, degré d’inconfort pour les animaux,  mise en application de méthodes alternatives quand c’est possible)
Belga

4 trafiquants condamnés pour commerce illégal de rapaces


Ce 27 juin 2014, quatre personnes ont été déclarées coupables par la Cour de Gand pour commerce illégal d'oiseaux de proie protégés et pour faux en écriture. Il s’agissait notamment de vautours, d’aigles de Bonelli, de pygargues et de faucons hobereaux : des œufs et des jeunes oiseaux avaient été volés dans la nature. Les oiseaux ont été saisis et la Cour a infligé une amende de 90 000 euros et une peine de prison de 4 ans.

 Le commerce illégal d'espèces animales et végétales menacées ne cesse de prendre de l'ampleur. Il concerne des animaux comme les éléphants d'Afrique et les rhinocéros mais aussi des espèces  européennes comme les rapaces sauvages, victimes du braconnage dans le but d’être vendus avec d'importants bénéfices. Le commerce des rapaces n'est toléré que dans le cas d’animaux d'élevage et moyennant certaines autorisations, délivrées par la cellule CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora) du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement.

La cellule CITES a épinglé  quatre trafiquants lors d'un contrôle effectué dans le cadre d'une action spécifique sur le commerce d'oiseaux de proie, menée à la suite de suspicions de fraude en Belgique. Étant donné le caractère international de ce trafic, une enquête approfondie a été ouverte, avec la participation de la police judiciaire fédérale.

La cellule CITES et son service d'inspection se réjouissent de ce prononcé.  Il démontre que ce type de criminalité en Belgique ne reste pas impuni. Ce résultat a pu être obtenu grâce à l'étroite collaboration entre la police judiciaire fédérale (police de Gand et de Bruxelles), la cellule fédérale CITES, ses inspecteurs et ses experts ainsi que les inspecteurs de l’Agence « Nature et Forêt »  de la Région flamande .



Les oiseaux saisis seront retirés du commerce et seront placés dans des refuges spécialisés. La cellule CITES fera appel à son réseau pour que tous les oiseaux soient placés très rapidement  et puissent, si possible, être relâchés dans la nature.
Belga

Allocations familiales : un enfant d’indépendant enfin l’égal d’un enfant de salarié


A partir du 1er juillet, un premier enfant d’indépendant recevra les mêmes allocations familiales  qu’un premier enfant de travailleur salarié. Actuellement, un premier enfant d’indépendant perçoit 84,43 euros contre 90,28 euros pour un premier enfant de travailleur salarié.

Autre avancée significative à partir de ce 1er juillet, l’enfant unique ou le plus jeune enfant d’un indépendant aura également droit au supplément d’âge, comme c’est déjà le cas pour les travailleurs salariés.

Pour Sabine Laruelle, Ministre des PME et des Indépendant : « Cette égalisation met fin à une injustice! En 2003, un enfant d’indépendant recevait la moitié des allocations familiales versées à un enfant de salarié. Après plus de 10 ans de négociations au sein du Gouvernement, un enfant d’indépendant bénéficiera enfin des mêmes allocations familiales qu’un enfant de salarié. Depuis 2003, l’’allocation familiale pour le premier enfant d’un indépendant a augmenté de 53€, soit de 140% !»

Belga

Changement des règles TVA pour les services électroniques, de télécommunications, et de radio et de télévision au sein de l’UE – mise en place d’un nouveau guichet électronique


Le 1er janvier 2015, les règles de paiement de la TVA sur certains services (les services électroniques, services de télécommunications, et services de radio et de télévision) dans l’UE changent.  A cette date, la TVA sera due dans le pays membre de l’acheteur. Les entreprises pourront s’acquitter de la TVA via un guichet électronique unique : le Mini One Stop Shop.

A partir du 1er janvier 2015, la TVA sera payée dans l'Etat membre où l’acheteur réside. Cela signifie qu’un fournisseur doit payer la TVA dans chacun des pays où se situent ses clients. Les services visés sont ceux fournis à des particuliers, services publics, communes,... non-assujettis à la TVA.

Afin de limiter les charges administratives liées à ce changement, la Belgique crée à partir du 1er octobre 2014  un guichet électronique unique  (Mini One Stop Shop) afin que chaque entreprise belge puisse compléter toutes les formalités à un seul endroit et en Belgique.

Cela signifie concrètement :

- enregistrement préalable (dans le mois ou le trimestre avant les opérations);

- une déclaration électronique unique par trimestre reprenant  la TVA due par pays membre;

- un paiement unique du total de la TVA.

Les montants TVA sont ensuite transmis aux administrations fiscales des pays membres concernés. Dans les autres pays de l’UE, un système équivalent sera mis en place.

Avant ce changement, dans l’UE, le fournisseur de les services électroniques, services de télécommunications, et services de radio et de télévision de l’UE déclare et paye la TVA dans son pays de résidence. 

Belga

 

L'Institut Scientifique de Santé Publique contribue activement à la lutte contre les Nouvelles Substances Psychoactives


Depuis 1987, la Journée Internationale contre l'Abus et le Trafic de Drogues est célébrée chaque année à la date du 26 juin. Créée à l’initiative de l'Assemblée générale des Nations Unies en réaction au fléau que représentent les drogues, cette journée mondiale de mobilisation vise à sensibiliser la population aux risques encourus lors de la consommation de ces substances, qu’elles soient légales ou illicites. À cette occasion, l’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP) réitère son engagement dans la lutte contre les nouvelles substances psychoactives (NSP) au niveau européen.

Les NSP ou « legal highs » : un marché européen toujours plus complexe et en pleine mutation. Dans leur dernier rapport annuel publié le 27 mai 2014, le WIV-ISP et l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) font état d’une évolution rapide du marché européen et de l’émergence de nouveaux défis en matière de santé publique. Ainsi, en dépit d’une situation globalement stable en 2013 – avec toutefois quelques signes positifs, comme un recul de la consommation de cocaïne et une baisse globale du nombre de décès – le rapport insiste sur les menaces que représentent les nouvelles substances psychoactives, de plus en plus présentes sur le marché européen depuis quelques années.

Les NSP, parfois appelées « research chemicals » ou « legal highs »(*) sont des nouvelles substances fabriquées à partir de produits disponibles en vente libre, et dont les effets sont quasiment identiques à ceux d’autres drogues existantes (qui, elles, sont tout à fait illégales). Dans certains cas, ces produits ont une structure de base quasi similaire à celle des drogues illégales dites classiques. Mais comme leur structure chimique varie très légèrement, elles ne font pas encore l’objet d’une interdiction. Pour contrer ce problème, les Autorités belges ont adopté en avril 2012 une série de mesures concrètes visant à renforcer la législation anti-drogue. Ces nouvelles dispositions resserrent les mailles du filet législatif, permettent de combattre plus rapidement et plus efficacement l’apparition de ces nouvelles drogues, et par conséquent leur circulation sur le marché.

Le WIV-ISP et la lutte contre les nouvelles substances psychoactives. Au sein du WIV-ISP une équipe composée de différents experts est chargée de la gestion du programme « Drogues ». Parmi ses membres, le BEWSD (Belgian Early Warning System Drugs ou Système d’Alerte Précoce Drogues) assure le suivi de l’apparition des NSP sur le marché belge. Notre service « Médicaments » se charge, quant à lui, de l’analyse de leur composition chimique.

Courant juin 2014, la Commission européenne a interdit quatre nouvelles substances psychoactives (le 25I-NBOMe, l’AH-7921, la Méthoxétamine et le MDPV). Cette interdiction est le fruit d’une intense collaboration internationale entre le BEWSD, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) et les autres pays membres de l’Union européenne. Dans le cadre de cette interdiction, l’équipe chargée du programme « Drogues » au WIV-ISP a apporté une contribution déterminante en évaluant les risques pour la santé associés à ces quatre substances. En effet, c’est notamment sur la base de cette analyse préalable que les autorités politiques ont fondé leur décision de les interdire au niveau européen.

Le BEWSD est activement engagé au sein d’un réseau de partenaires européens (le réseau REITOX) qui unissent leurs forces pour apporter des réponses rapides et efficaces à la problématique des drogues (entre autres les NSP), dans un contexte de perpétuelle mutation du marché européen. Au plan national, le BEWSD informe ses partenaires – et parfois même le grand public – de l’apparition de NSP sur le territoire ou de la circulation de drogues dites classiques mais fortement dosées (comme les pilules d’ecstasy). En participant à la collecte et à la mutualisation d’informations précises et détaillées relatives aux nouvelles substances psychoactives, le WIV-ISP contribue donc activement, par le biais de son équipe chargée du programme « Drogues », à l’interdiction des NSP au niveau européen.

Belga

Pour que cessent les violences à l’égard des Congolais expulsés d’Angola

Chaque année, en quête d’un avenir meilleur, des dizaines de milliers de Congolais traversent illégalement la frontière angolaise pour aller travailler dans les carrières minières. La plupart d’entre eux sont ensuite expulsés du territoire Angola, dans des conditions déplorables, au mépris des droits humains. C’est ce dont témoigne Médecins du Monde Belgique, qui, pendant 23 mois, a développé un programme de prise en charge médicale et psychologique de ces expulsés, dans les provinces de Kamonia et de Luambo, au Kasaï occidental, à la frontière angolaise, à l’occasion de la publication de son rapport « Migration transfrontalière, expulsions, violences et violences faites aux femmes : la tragédie des Congolais expulsés d’Angola ».
Ce rapport est présenté aujourd’hui, à Kinshasa, en présence de Madame Geneviève Inagosi, Ministre du genre et de la famille.

Basé sur l’analyse quantitative de 13.304 consultations, réalisées sur la période mai 2013-février 2014, ce rapport fait état d’une politique migratoire marquée par la violence, utilisée comme mesure de rétorsion sur les migrants congolais : lors de leur expulsion, les Congolais sont confrontés à l’extorsion de biens, à la torture et aux viols, parfois collectifs.
Ce rapport dresse un constat alarmant : malgré un changement de politique de régulation des migrations entre les 2 pays, le flux de victimes de violences sexuelles prises en charge ne s’est pas tari.
En juillet 2013 les provinces de Lunda Norte (Angola) et du Kasaï occidental (Congo) signent un accord permettant la libre circulation des biens et des personnes. Des laissez-passer payants (42 dollars) de 72 heures sont délivrés aux Congolais, grâce auxquels ils peuvent se rendre en Angola, dans un rayon de 10 km.
Et pourtant, les expulsions se poursuivent et s’accompagnent de violences sexuelles : le nombre de nouveaux cas mensuels est passé de 48 en moyenne entre mai 2013 et juillet 2013, à 111 en moyenne entre novembre 2013 et février 2014, soit une augmentation de 131%.
Ces expulsions accompagnées de violences sexuelles ont de graves conséquences sur la santé des 1411 victimes reçues en consultation, dont l’écrasante majorité sont des femmes : près de 66 % d’entre elles avaient contracté des infections sexuellement transmissibles (IST) et 30% avaient dû faire face à des complications (avortements, algies post-violences, contusions graves) et des désordres psychologiques graves. 65% des femmes victimes de violences sexuelles ont été violées collectivement. (Chiffres août 2012- février 2014)

Au vu de ces chiffres, Médecins du Monde appelle la communauté internationale et les gouvernements concernés à prendre des mesures concrètes pour mettre un terme à ces violences et protéger les migrants congolais. MdM appelle les deux gouvernements à mettre en place un nouvel accord sur les mécanismes de régulations migratoires. Cet accord doit permettre d’assouplir les procédures pour une réelle circulation des personnes, tout en protégeant les droits de ces migrants économiques. Enfin, les gouvernements et bailleurs de fonds sont appelés à se remobiliser afin de soutenir le travail des acteurs de terrain assurant la protection des expulsés et le renforcement du système de santé impliqué dans la prise en charge des victimes de violences.
Médecins du Monde

Nouveau Conseil d’Administration de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes


Bruxelles, le 25.06.2014 – Le Conseil d’Administration de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes a tenu ce mercredi sa première réunion dans sa nouvelle composition présidée par Mme Chris Verhaegen.

L’arrêté royal portant sur la nomination et le renouvellement des membres du Conseil d’administration de l’Institut a été publié ce 23 mai 2014 au Moniteur Belge. Mme Valérie Verzele en assure toujours la vice-présidence. Les mandats sont prévus pour une durée de six ans.

 Pour rappel, l’Institut l’égalité des femmes et des hommes est l'institution publique fédérale ayant pour mission de garantir et de promouvoir pour l'égalité des femmes et des hommes, de combattre toute forme de discrimination ou d'inégalité basée sur le sexe, et ce par l’élaboration et la mise en œuvre d’un cadre légal adapté, de structures, de stratégies, d’instruments et d’actions appropriés. L’Institut vise à ancrer l’égalité des femmes et des hommes dans la société pour qu’elle devienne une évidence dans les mentalités et les pratiques.

L’Institut travaille dans des domaines d’action variés, tels que le gender mainstreaming, l’emploi, la lutte contre la violence, la recherche, la prise de décision, les personnes transgenres, etc. En outre, la cellule juridique de l’Institut traite toutes demandes d’information et plaintes de victimes de discrimination fondée sur le sexe, via son numéro vert, le 080012800.

 

samedi 21 juin 2014

Le 3eme Salon de la Grande Région, « Greater Region Business Day à … dépasse les frontières

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Ouvert le 18 et 19 juin 2014 à Luxembourg,  le Salon « Greater Region Business Day » ( la 3e édition)organisée par la Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg, était  destiné aux PME et start-up innovantes. Dépuis 2012, la convention d'affaires b2fair a réussie à organiser 6500 rendez-vous entre 550 entreprises. 
La Grande Région : Luxembourg; Wallonie, Belgique; Lorraine, France; Rhénanie-Palatinat et Sarre, Allemagne,  possède des atouts incontestables avec ses 375 000 entreprises intervenant pour 2,5 % du PIB de l'Union européenne.
 L'objectif du Salon : que les entreprises de la Grande Région se rencontrent, se faire connaître et connaître les autres entreprises de la Grande Région, établir des contacts, échanger des expériences, établir des partenariats.
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Les exposants et les visiteurs ont pu participer à toute une série d'événements et rencontres devant permettre d'accentuer les relations d'affaires.


Considéré comme le salon de référence de la Grande Région, cette rencontre offre une opportunité unique en termes de ‘networking’ et de prise de contact, d’échanger des expériences, etc.

Selon, le directeur général de la Chambre de Commerce de Luxembourg, Carlo Thelen , la Grande Région «constitue un modèle d'excellence en termes d'ouverture et d'intégration européennes».
L'édition précédente a accueilli 178 exposants et 2 350 visiteurs venus de 25 pays différents. Des chiffres remarquables pour un événement aussi jeune qui en font déjà le salon b2b de référence de la Grande Région.
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Eugénia (Mihai) Delad

vendredi 20 juin 2014

Tableau à vendre

Romantisme

peinture acrylique su toile+feuille d'or
dimensions: 90 x 70 cm
par Eugénia Delad
prix sur demande

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Pink spring in Manhattan (Printemps rose  à Manhattan)

acrylique sur toile par Eugénia Delad
dimensions: 100x50 cm

Vaste etude vise à améliorer le dépistage du diabète gestationnel

Il n'existe pas, en Belgique, de données précises sur le nombre de femmes souffrant du diabète gestationnel. De plus, il n'y a pas unanimité quant à la manière dont la maladie doit être dépistée. Une grande étude nationale vise à changer cet état de choses : six hôpitaux unissent leurs forces pour recueillir, pendant trois ans, les données de 2 500 femmes enceintes.

Près de 135 000 femmes tombent enceintes chaque année en Belgique. Entre cinq et dix pour cent d'entre elles sont confrontées à un taux de glycémie trop élevé au cours de la grossesse. Le diabète gestationnel augmente le risque de complications, tant pour la mère que pour l'enfant. Sans traitement, il y a un risque accru que l'enfant présente un excès de poids et que la mère doive accoucher par césarienne. Il y a également un risque plus élevé qu'à l'âge adulte, l'enfant souffre de diabète et d'obésité. Une mère atteinte du diabète gestationnel présente, dans les 10 ans qui suivent l'accouchement, jusqu'à 50 % de risques supplémentaires de développer une forme permanente de diabète.

Il est donc très important que la femme enceinte se soumette, en temps voulu, aux tests et traitements appropriés. Or, il existe actuellement dans les hôpitaux des modes de dépistage nombreux et variés.  En outre, il n'y a pas de consensus sur la manière dont les tests de dépistage doivent être interprétés. Une grande étude nationale vise dès lors à analyser en détail la méthode de dépistage du diabète gestationnel. Cette étude consiste à recueillir pendant trois ans les données de 2 500 femmes belges enceintes. 

L'étude belge sur le dépistage du diabète pendant la grossesse (BEDIP-N) a pour but de dépister à temps le diabète au cours de la grossesse. Ceci concerne à la fois le diabète qui existait déjà avant la grossesse sans que la femme en ait conscience et le diabète qui se développe pendant la grossesse. L'étude rassemblera des données sur le suivi avant, pendant et après l'accouchement. Une attention particulière sera accordée aux groupes à haut risque, à savoir les femmes d'origine non européenne et les femmes de statut socio-économique faible. L'expérience nous apprend que bon nombre d'entre elles ne se font pas dépister, ou le font trop tardivement. 

Les femmes enceintes qui participent à l'étude* remplissent un questionnaire lors de leurs visites à l'hôpital. Des échantillons de sang supplémentaires sont prélevés pour l'analyse du métabolisme glucidique. Les participantes reçoivent également un test de dépistage supplémentaire pour le diabète gestationnel entre 24 et 26 semaines. Pour le reste, les autres consultations de grossesse se déroulent comme pour toute femme enceinte. Aucune médication d'étude n'est administrée. 

L'étude BEDIP-N est le résultat d'une collaboration unique entre six hôpitaux : UZ Leuven, UZA (Anvers), Imelda Bonheiden, OLV-Aalst site Aalst, OLV-Aalst site Asse et clinique Saint-Jean Bruxelles. L'UZ Leuven assure la coordination de l'étude sous la direction du docteur Katrien Benhalima. L'étude est subventionnée par la Loterie Nationale. Les premiers résultats seront connus début 2017.
Belga

Alzheimer's Association:Près de 60 % des personnes dans le monde croient à tort que la maladie d'Alzheimer est une composante caractéristique du vieillissement


- 71 % des gens pensent qu'il incombe aux gouvernements d'aider à trouver un traitement curatif ou un moyen de prévention de la maladie d'Alzheimer

- Le mois de sensibilisation à la maladie d'Alzheimer et au cerveau (Alzheimer's & Brain Awareness Month) lance une discussion à l'échelle mondiale sur les réalités de la maladie d'Alzheimer et le besoin urgent de s'attaquer à la crise de la maladie d'Alzheimer


CHICAGO, 19 juin 2014 /PRNewswire/ -- L'Alzheimer est une maladie évolutive et mortelle qui, bien qu'elle touche au moins 44 millions de personnes dans le monde entier, reste largement méconnue. Selon un sondage mené par Alzheimer's Association® dans 12 pays, 59 pour cent des personnes interrogées croient à tort que la maladie d'Alzheimer est une composante caractéristique du vieillissement et 40 pour cent des gens croient que la maladie d'Alzheimer n'est pas mortelle. À l'occasion du mois inaugural de la sensibilisation à la maladie d'Alzheimer et au cerveau, ce même mois de juin, Alzheimer's Association lance une discussion mondiale sur la crise de la maladie d'Alzheimer et demande aux gens du monde entier d'utiliser leur cerveau pour lutter contre la maladie.

L'enquête, menée en Australie, Brésil, Canada, Chine, Danemark, Allemagne, Japon, Inde, Mexique, Nigéria, Arabie saoudite et Royaume-Uni, a également révélé que 37 pour cent des personnes interrogées croyaient à tort qu'il fallait avoir des antécédents familiaux pour courir le risque d'être touché par la maladie d'Alzheimer. Le rapport 2014 Alzheimer's Disease Facts and Figures (faits et chiffres sur la maladie) de Alzheimer's Association publié en mars dernier révèle que près d'un quart (24 %) des Américains partagent cette même croyance erronée, bien que l'âge avancé soit le plus grand facteur de risque pour la maladie d'Alzheimer. 

« L'Alzheimer est une maladie dévastatrice qui dépossède lentement les gens de leur indépendance et, éventuellement, de leur vie », a déclaré Harry Johns, président directeur général de Alzheimer's Association.

« Malheureusement, la maladie d'Alzheimer ne connaît pas de limites. Quiconque possède un cerveau risque d'avoir la maladie d'Alzheimer, donc toute personne ayant un cerveau devrait contribuer à la lutte contre ce problème. » 

En dépit du manque de compréhension quant à la gravité de la maladie d'Alzheimer, celle-ci reste l'une des maladies les plus redoutées. Interrogées sur la maladie ou l'état de santé qu'elles redoutaient le plus pour elles-mêmes, un quart des personnes sélectionnées (23 %) ont choisi la maladie d'Alzheimer, juste après le cancer (42 %). Interrogées sur la maladie ou l'état de santé qu'elles redoutaient le plus pour un être cher, un tiers des personnes au Japon (34 %), au Canada (32 %) et au Royaume-Uni (33 %) ont choisi la maladie d'Alzheimer. En ce qui concerne les priorités de santé, 96 pour cent des personnes interrogées ont déclaré qu'être auto-suffisant et ne pas dépendre des autres - une fatalité au fur et à mesure que la maladie d'Alzheimer progresse - est important. Être en mesure de payer les soins de longue durée (88 %) et s'occuper des parents âgés à la maison (86 %) sont également deux points importants. Ces sentiments sont presque universels puisque 98 pour cent des Américains affirment qu'être auto-suffisant et ne pas dépendre des autres est important (98 %), tout comme la capacité à s'occuper des parents âgés à la maison (91 %) et le fait de pouvoir payer des soins sur le long terme (89 %), selon le rapport « Facts and Figures » de Alzheimer's Association.

Responsabilité du gouvernementSi rien n'est fait pour changer son cours, la prévalence mondiale de la maladie d'Alzheimer et des autres démences grimpera à 76 millions en 2030 et représentera une menace pour les économies du monde entier. Une grande majorité des personnes interrogées - 71 pour cent - dit qu'il incombe aux gouvernements d'aider à trouver un traitement curatif ou un moyen de prévention de la maladie d'Alzheimer. 

« Malgré un écart important et manifeste des connaissances en la matière, les gens à travers le monde reconnaissent toujours la menace que la crise de la maladie d'Alzheimer représente et jugent leur gouvernement responsable de trouver un traitement curatif et un moyen de prévention », a déclaré Johns. « Aux États-Unis et dans les pays du G7, les gouvernements fédéraux se sont engagés à prévenir et à traiter efficacement la maladie d'Alzheimer à l'horizon 2025. Nous devons considérer nos dirigeants responsables d'investir dans la recherche nécessaire à la réalisation de cet objectif. »

Analyse par pays et tranches d'âge


La croyance erronée selon laquelle la maladie d'Alzheimer est une composante caractéristique du vieillissement est la plus élevée en Inde (84 %), Arabie saoudite (81 %) et Chine (80 %). 
Le Royaume-Uni et le Mexique arrivent en tête dans la reconnaissance du fait que la maladie d'Alzheimer n'est pas une composante caractéristique du vieillissement (62 %), mais 37 pour cent et 38 pour cent, respectivement, étaient encore mal informés. 
Plus de la moitié des personnes interrogées en Allemagne (56 %), au Mexique (55 %) et au Brésil (53 %) ne réalisent pas que la maladie d'Alzheimer est mortelle. 
Alors que 40 pour cent des personnes étaient mal informées, c'est dans les tranches d'âge 18-34 ans (60 %), 35-44 (61 %), et 45-54 (58 %) que les participants ont convenu que la maladie d'Alzheimer était une maladie mortelle, soit davantage que dans la tranche des personnes âgées de 60 ans et plus (53 %). 
S'impliquerPendant le mois de sensibilisation à la maladie d'Alzheimer et au cerveau, les gens vont se réunir partout dans le monde pendant une journée spéciale de sensibilisation et de collecte de fonds pour la lutte contre la maladie d'Alzheimer. Le 21 juin, les différentes équipes participeront à l'évènement The Longest Day® (le jour le plus long), qui se déroulera du lever au coucher du soleil pour rendre hommage à la force, la passion et l'endurance de ceux qui vivent avec la maladie d'Alzheimer et de ceux qui s'occupent d'eux. Pour créer ou rejoindre une équipe, veuillez visiter alz.org/thelongestday. 

Les autres façons de participer à la lutte contre la maladie d'Alzheimer au mois de juin comprennent les actions suivantes :


Partager les faits - Écrire des messages et tweeter sur les risques de la maladie d'Alzheimer et du cerveau tout au long du mois. Si vous avez un cerveau, vous êtes potentiellement exposés à la maladie d'Alzheimer. 
Utiliser les réseaux sociaux. Colorer votre photo de profil de Facebook en violet en utilisant l'illustration END ALZ. 
Oser le violet - Porter du violet tout au long du mois, et en particulier le samedi 21 juin, le jour le plus long de l'année, pour soutenir ceux qui font face à la dévastatrice maladie d'Alzheimer chaque jour. 
Utiliser votre cerveau pour en savoir plus sur la maladie d'Alzheimer - Faites le « Brain Tour » (visite du cerveau) à l'adresse alz.org (disponible dans 15 langues). 
Pour avoir plus d'informations sur la maladie d'Alzheimer et le mois inaugural de la sensibilisation à la maladie d'Alzheimer et au cerveau, veuillez visiter alz.org/abam. 

Méthodologie de l'enquête

L'enquête internationale du mois de la sensibilisation à la maladie d'Alzheimer et au cerveau a été menée par Abt SRBI. Au total, 6307 adultes âgés de plus de 18 ans ont été interrogés dans les langues locales du 22 mai au 4 juin 2014 des trois façons suivantes :


Des enquêtes ont été menées en ligne sur des échantillons de panels en ligne en Australie (500 pers.), au Brésil (501 pers.), au Canada (500 pers.), au Danemark (533 pers.), en Allemagne (501 pers.), au Japon (500 pers.), au Mexique (502 pers.), en Arabie saoudite (500 pers.) et au Royaume-Uni (500 pers.). Ces panels en ligne ont été échantillonnés sur plusieurs répétitions proportionnelles aux segments démographiques d'âge et de sexe des panels, et les plages des quotas ont été utilisées pour limiter les marges d'erreur par âge et par sexe. Pour ces échantillons en ligne, on estime une marge de crédibilité des entretiens d'environ plus ou moins 5,1 pour cent dans chaque pays. 
Des enquêtes ont été réalisées par téléphone par un système de numérotation aléatoire (Random-Digit-Dialing, RDD) sur un échantillon de foyers, via des lignes fixes et des téléphones portables en Chine (500 pers.) et en Inde (500 pers.) par des agences d'études de marché locales, sous la houlette de Abt SRBI . Le questionnaire a été conduit par le biais d'une enquête omnibus dans chaque pays. Les échantillons finaux sont probabilistes mais démographiquement faussés. L'échantillon de la Chine est essentiellement urbain et les jeunes adultes y sont surreprésentés. L'échantillon de l'Inde est presque entièrement urbain et les adultes plus âgés y sont sous-représentés. La marge d'erreur de l'échantillonnage pour chaque pays est de l'ordre de plus ou moins 4,4 points pour un intervalle de confiance de 95 pour cent. 
L'enquête au Nigéria (500 pers.) a été réalisée par des entretiens à domicile dans les foyers des personnes interrogées, par le biais de grappes d'échantillonnage des populations urbaines et par sélection aléatoire des foyers et des individus au sein des foyers. Le questionnaire a été conduit par le biais d'une enquête omnibus. Les entretiens qui en découlent se composent d'un échantillon représentatif et probabiliste de la population urbaine du Nigeria. La marge d'erreur de l'échantillonnage est de l'ordre de plus ou moins 4,4 points pour un intervalle de confiance de 95 pour cent. 
Alzheimer's AssociationAlzheimer's Association est la principale organisation de santé bénévole à l'échelle mondiale pour les soins, le soutien et la recherche sur la maladie d'Alzheimer. Nous avons pour mission d'éliminer la maladie d'Alzheimer grâce aux avancées de la recherche, de fournir et d'améliorer les soins et le soutien à toutes les personnes touchées et de réduire les risques de démence en promouvant la santé cérébrale. Nous aspirons à un monde sans maladie d'Alzheimer. 
Belga

mardi 17 juin 2014

Rapport final de la Commission pour la Réforme des Pensions 2020-2040


Le Vice-Premier ministre et ministre des Pensions Alexander De Croo et la ministre des Indépendants Sabine Laruelle ont pris connaissance du rapport final présenté aujourd’hui par la Commission pour la Réforme des Pensions 2020-2040. L’an dernier, les deux ministres avaient chargé 12 experts en matière de pension de se pencher sur les futures réformes à envisager pour assurer la durabilité sociale et financière des régimes de pension belges à moyen et à long terme. Les experts ont planché en toute indépendance pendant un an avant de remettre aujourd’hui leur rapport final. Ce rapport propose une série de scénarios spécifiques pour réformer les régimes de pension à l’avenir.

Alexander De Croo et Sabine Laruelle remercient les experts pour le travail considérable qu’ils ont fourni au cours de cette année. 

La Commission indique à juste titre que le système des pensions est un contrat de société qui doit donner des repères à chacun, jeunes et moins jeunes, actifs et pensionnés. C’est la raison pour laquelle il est important à présent qu’ait lieu un débat de société réunissant toutes les parties concernées. Une réforme ne peut être couronnée de succès que si elle est portée par un nombre suffisant de personnes. Il appartiendra ensuite à une majorité du Parlement nouvellement élu de prendre des décisions claires en faveur de la durabilité financière et sociale des régimes belges de retraite.
Belga

Tax-on-web : un mois avant la fin, un tiers des utilisateurs de l'application a déjà complété sa déclaration

A un mois de la date de fin de rentrée des déclarations via Tax-on-web, 1.129.250 contribuables ont déjà complété leur déclaration ; soit un tiers des utilisateurs de Tax-on-web en 2013.

L’année passée, à la même date, ce sont 1.288.495 déclarations qui avaient été enregistrées via Tax-on-web. La diminution est due au fait que nous avons envoyé 538.116 propositions de déclaration simplifiée de plus que l’année passée à des citoyens qui, pour la plupart d’entre eux, complétaient auparavant leur déclaration via Tax-on-web.

En 2010, le SPF Finances a envoyé ses premières propositions de déclaration simplifiée aux citoyens pour lesquelles la situation fiscale reste stable d’année en année et dont les Finances possèdent tous les éléments pour préremplir la déclaration. Il n’est donc plus nécessaire de leur demander de compléter une déclaration. Le groupe initial était composé des pensionnés, des allocataires sociaux et des personnes à très bas revenus imposables. En 2014, ce sont ajoutés les salariés dont les revenus, après déduction des frais forfaitaires, ne dépassent pas la quotité du revenu exemptée d'impôt.

Les citoyens retrouvent, dans leur proposition de déclaration simplifiée, la situation fiscale connue du SPF Finances et doivent vérifier si celle-ci est correcte.  Si c’est le cas, ceux-ci ne doivent plus rien faire. Ils reçoivent, dans le même courrier, un calcul complet des impôts à payer ou du montant remboursé. En 2013, seuls 4,5% de ces propositions ont été modifiées par les citoyens.

Pour rappel : les déclarations papiers doivent être renvoyées pour le 26 juin, et les déclarations sur Tax-on-web pour le 16 juillet.
Résidence Palace 

Les orages des 7, 8 et 9/6 à l’examen en vue d’une reconnaissance comme calamité naturelle

Les gros orages accompagnés de pluies abondantes, grêles et vents violents qui ont touché la Belgique les samedi 7, dimanche 8 et lundi 9 juin 2014 sont à l’examen en vue d’une éventuelle reconnaissance comme « calamité naturelle ».
Les victimes d’un ou de plusieurs de ces phénomènes (pluies abondantes, grêles, vents violents) doivent contacter leur administration communale et leur signaler la date, le phénomène et le montant estimé des dommages. Il est toutefois encore trop tôt pour envoyer une demande d’indemnisation.

Avant d’introduire une demande d’indemnisation, il faut attendre la publication au Moniteur belge de l’arrêté royal de reconnaissance. La demande officielle d’indemnisation doit être introduite auprès du Gouverneur de province (et surtout pas auprès du Service fédéral Intérieur situé à Bruxelles).

Les dommages aux voitures dus à la grêle peuvent être pris en charge par la Caisse nationale des Calamités. Les dégâts de grêle aux cultures ne sont pas indemnisables (car assurables), à l’exception des dommages provoqués par la chute de verre des serres.

lundi 16 juin 2014

Durant tout l’été 2014

MASERATI fête ses 100 ans à AUTOWORLD-BRUSSELS avec plus de 30 modèles historiques exposés

Du 4 juillet au 31 août 2014, la mezzanine du musée se couvre à nouveau de splendides carrosseries chargées d’histoire ! Les « belle machine » italiennes au Trident fêtent leur 100ème anniversaire et Autoworld se devait d’y consacrer son exposition d’été.

Plus de 30 modèles historiques, prêtés par des collectionneurs privés belges, hollandais et allemands seront rassemblés sur la mezzanine pour raconter un siècle de mise au point de fabuleux moteurs de courses et de design automobile d’une des plus célèbres marques italiennes.

Parmi les voitures exposées, on découvrira, entre autres…. une A6G Pininfarina, plusieurs générations de la Quattroporte, des Mistral, Ghibli, Indy, Bora, Merak et autres Khamsin, quelques voitures de course témoignant d’un palmarès impressionnant de la marque au Trident, une A6GSC (Mille Miglia 1954), des monoplaces telles que la 8CM (1934) et 4CLT (1948), une 3500 GT et Ghibli Compétition. A confirmer encore une Birdcage des années ’60 et une Barchetta des années ’90.

Cerise sur le gâteau, les amateurs de voitures actuelles trouveront également leur bonheur avec une sélection de quelques Maserati modernes disposées dans la zone des expos temporaires, telles que la Ghibli, une Gran Turismo Cabriolet et Coupé et une Quattroporte, mises à disposition par Maserati Belux.

De quoi faire pétiller les yeux des grands et des petits et d’en faire rêver plus d’un.

Petit condensé d’histoire


Si les frères Alfieri, Ettore et Ernesto constituent, à Bologne, la société Officine Alfieri Maserati en décembre 1914, leur passion pour la vitesse et la mécanique était déjà bien ancrée dans leurs gênes grâce à un père passionné de tout ce qui touchait au « grand cheval d’acier qui crache de la vapeur ».
Avant même leur installation à Bologne, les frères Maserati construisaient des moteurs, non seulement de voitures, mais également d’avion, et s’essayaient aux courses automobiles ; l’aîné, surtout, Carlo, qui brûla sa vie par les deux bouts et finit par la perdre en 1909, restant à tout jamais l’exemple à suivre pour ses frères.

En 1914, l’atelier de Bologne est alors principalement destiné à l'entretien et la préparation de voitures de course et à la fabrication de bougies d’allumage particulièrement réputées. C’est à l’artiste Mario, un autre des 7 frères Maserati, que l'on doit l’emblème de la marque, le Trident, qui n’est autre qu’un des symboles les plus caractéristiques de la ville de Bologne : le trident de la statue de Neptune qui orne la fontaine de la Piazza Maggiore, signe de force et de vigueur. Ce n’est toutefois qu’en 1925 qu’il sera apposé sur la première voiture de course à porter le nom de Maserati : la Tipo 26.

L’histoire de Maserati est parsemée de hauts et de bas, avec quelques victoires magistrales culminant, en 1957, avec la récompense suprême au Championnat du monde de Formule 1, qui offrit à Fangio son cinquième titre de Champion du Monde au volant de la superbe Maserati 250F.
Mais, cette même année, une série d’accidents dans la dernière course des Sport-Prototypes à Caracas (Venezuela) anéantit l’écurie tout entière. Aldolfo Orso, propriétaire de l'usine, décide de fermer le département sport et de se consacrer exclusivement aux modèles de route (stradale) à l’exception de quelques commandes de modèles de course. Les « Birdcages » en sont les plus beaux exemples.
Commence alors une nouvelle ère pour Maserati. La 3500 GT et la Quattroporte sont les premiers modèles de série, suivies des Sebring, Mistral, Mexico, Indy et Ghibli.
Fin des années ’60, Citroën sauve la marque de la disparition et donne naissance à de nouveaux modèles comme les Bora, Khamsin et Kyalami. Le 6-cylindres de la petite Merak est mis à l’ordre du jour pour la Citroën-Maserati mais, à son tour, Citroën connaît une série de difficultés et c’est désormais l'Argentin Alejandro De Tomaso qui vient au secours de la marque italienne au Trident. Il opte pour une production en masse et arrête la fabrication des GT pourvues de moteurs V8. La Biturbo de 1982 et ses différentes variantes sauveront la marque Maserati. Début des années ’90, la Shamal retrouve un moteur V8 et l’on revoit à nouveau des Maserati en courses.

L’histoire joue parfois de drôles de tours. En 1999, Ferrari passe de rival à partenaire et rachète Maserati. Depuis, l’histoire du partenariat entre les deux plus illustres constructeurs automobiles italiens devient encore plus célèbre que leur vielle rivalité. Les plus belles GT sortent de l’usine en 2004. Cette même année, la MC12 est baptisée. Le team allemand VitaPhone Racing gagne six fois d'affilée le championnat FIA GT et trois fois les 24 Heures de Spa Francorchamps avec notre compatriote Eric Van de Poele au volant.  La Maserati Trofeo obtient également plusieurs succès dans le championnat des marques…

Aujourd’hui, avec la Quattroporte V et la nouvelle Ghibli, Maserati a tous les atouts en main pour fêter dignement ses 100 ans !


mercredi 11 juin 2014

L’apport alimentaire en iode du belge est-il toujours insuffisant ?


C’est à la demande du SPF Santé Publique que le Conseil Supérieur de la Santé s’est penché sur le statut iodé actuel de la population belge, à la lumière des résultats d’études récentes et en considérant les initiatives prises depuis une vingtaine d’années en Belgique pour normaliser un apport en iode considéré  jusqu’ici comme insuffisant pour satisfaire pleinement les besoins humains en ce nutriment essentiel.

 
La situation actuelle

Le CSS constate avec satisfaction l’amélioration du statut iodé de la population belge et en particulier de celui des enfants en âge scolaire (8 à 12 ans) qui ont actuellement un apport suffisant  pour un développement physique et intellectuel harmonieux. Par contre, la situation n’est toujours pas normalisée pour les femmes en âge de procréer ainsi que pour les femmes enceintes.  Après une analyse critique et fouillée des différentes données, le CSS fait les recommandations suivantes:

 
Vers les professionnels de la santé et le grand public

- Capter et faire circuler l’information  sur les données actuelles concernant l’apport iodé en Belgique et sur les manières de satisfaire naturellement les besoins en iode, notamment par la consommation d’aliments riches en iode et par l’utilisation de sel iodé à teneur modérément enrichie en iode (10 à 15 mg/kg) lors de la préparation des repas ;

- Veiller à ce que les professionnels de la santé, ayant en charge certains groupes cibles plus précaires en termes de statut iodé telles les femmes enceintes et allaitantes, conseillent la prise d’un complément nutritionnel adéquatement dosé en iode (assurant un apport journalier complémentaire entre 150 et 200 µg d’iode).

 Vers les secteurs concernés

- Eviter que le secteur de l’alimentation et de la restauration n’introduise de manière désorganisée et inadéquate de l’iode dans la chaîne alimentaire ;

- Faire en sorte de garantir l’accessibilité au sel iodé dans les commerces à un prix concurrentiel ;

- Maintenir tel quel et sur une base volontaire le programme de complémentation iodée du sel utilisé en boulangerie (15 mg/kg) avec une extension vers l’ensemble des boulangeries ;

- Veiller à la bonne mise en œuvre des recommandations relatives à l’ajout d’iode aux produits commerciaux destinés à l’alimentation des nouveau-nés et enfants, en quantité telle que l’apport global d’iode reste en conformité avec les recommandations pour ces groupes d’âge. 

 

Vers les Autorités de santé et les responsables de la recherche en Belgique

- Faire en sorte que les politiques de santé de l’ensemble des Autorités ayant des compétences dans les Communautés et Régions de Belgique soient parfaitement cohérentes au sujet de l’iode ;

- Etablir rapidement un programme de surveillance pour objectiver d’une part l’utilisation du sel iodé dans les boulangeries et d’autre part, l’utilisation de sel iodé dans les familles ;

- Etablir rapidement un programme de surveillance pour documenter l’apport iodé chez les femmes enceintes et analyser les sources d’apport en iode ;

- S’intégrer aux discussions en cours au niveau de l’Union Européenne sur l’établissement d’une carte de l’apport iodé à l’échelle des pays membres, avec un focus particulier sur la femme enceinte ;

- Reconduire tous les 5 ans un programme adéquat de surveillance du statut iodé de la population belge.
Conseil Supérieur de la Santé 

La campagne européenne pour lutter contre les retards de paiement se déplace à Bruxelles

M. Joseph Jamar, Chef de la Représentation de la Commission européenne en Belgique a accueilli ce mardi 10 juin M. Philippe De Backer, Député européen et Mr Antti Peltomäki, Directeur général adjoint de la direction générale Entreprises et industrie au séminaire d’information sur les retards de paiement organisé au Centre de Conférences Albert Borschette à Bruxelles.

Ce séminaire d'information fait partie d'une campagne paneuropéenne de sensibilisation au sujet de la transposition en droit national d'une nouvelle directive européenne visant à mettre fin à la culture des retard de paiement.

Alors que les retards de paiement continuent de grimper à un niveau atteignant plus de 360 milliards d’euros, de plus en plus d’entreprises européennes risquent de faire faillite en raison de ces factures impayées.

En Belgique, les résultats les plus récents consignés dans le European Payment Index 2014 montrent que le délai de paiement moyen est de 49 jours pour les transactions entre entreprises contre 68 pour les transactions entre autorités publiques et entreprises. Environ 70% des entreprises belges éprouvent des problèmes de liquidités en raison des retards de paiement.
Ce séminaire est une occasion pour les acteurs belges concernés, en particulier les PME ainsi que les autorités publiques, de mieux comprendre la directive, son fonctionnement et les droits conférés par celle-ci. 

Les autres intervenants sont: 
• M. Maciej Gorka, Chef d’Unité – Direction Générale Entreprises et Industrie 
• M. Lieven Cloots, Unizo
• Mme Christine Darville, Fédération des Entreprises de Belgique
• M. Jean-Luc Louis, Enterprise Europe Network Belgium
• M. Luc Hendrickx, Union européenne de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises 

Cette campagne d’information paneuropéenne a été initiée par le Vice-président de la Commission européenne Antonio Tajani, Commissaire Industrie et Entrepreneuriat. Il explique : « Nous sommes déterminés à mettre fin à cette culture néfaste des retards de paiement, qui a longtemps été un sujet de préoccupation dans le monde des affaires en Europe. Il est crucial que les entreprises européennes, en particulier les PME, connaissent leurs droits et sachent comment les exercer au mieux. » 

Notes: La Directive de lutte contre le retard de paiement a été conçue pour combattre les retards de paiement dans les transactions commerciales. Cette directive s’inscrit dans le cadre du « Small Business Act (SBA); et reflète la volonté de la Commission de reconnaître le rôle central des PME dans l’économie européenne et de souligner que l’accès effectif au financement est l’une des principales difficultés rencontrées par les PME.

>> Campagne d’information pour accélérer les nouvelles dispositions sur le retard de paiement 
Il est particulièrement difficile pour les PME de défendre leurs droits d’être payé rapidement. Les retards de paiement peuvent entrainés des coûts élevés en terme de temps et d’argent et un différend peut vite détériorer les relations avec les clients. La directive prévoit un cadre juridique afin de poursuivre les débiteurs.

L’objectif de la campagne d’information est de sensibiliser les principaux acteurs européens, en particulier les PME et les autorités publiques, sur les nouveaux droits conférés par la directive, tout en soutenant sa mise en œuvre rapide. La campagne propose également un forum afin de partager les meilleures pratiques pour aider les PME à obtenir un paiement rapide.

Les nouvelles règles sont simples:
• Les autorités publiques doivent payer pour les biens et services reçus dans les 30 jours ou pour des circonstances très exceptionnelles dans les 60 jours. 
• Liberté contractuelle pour les transactions commerciales: les entreprises doivent payer leurs factures dans les 60 jours, exceptés pour les accords exprimés au préalable tant qu’ils restent justes vis-à-vis du créancier. 
• Les entreprises ont automatiquement le droit de réclamer des intérêts pour un retard de paiement et peuvent obtenir un montant minimum fixe de 40€ à titre de compensation pour les frais de recouvrement. Elles peuvent également demander une indemnisation pour tous les autres frais de recouvrement raisonnables. 
• Le taux d’intérêt légal pour le retard de paiement est augmenté d’au moins de 8% au-dessus du taux de référence de la Banque Centrale européenne. Les autorités publiques ne sont pas autorisées à fixer un taux d’intérêt pour les retards de paiement en dessous de ce seuil.  
• Les entreprises peuvent contester des procédures injustes et des pratiques déloyales plus facilement devant les juridictions nationales.  
• Plus de transparence et de sensibilisation: les Etats membres doivent publier les taux d’intérêt pour les retards de paiement de sorte que toutes les parties concernées soient informées. 
• Les Etats membres sont encouragés à établir des codes de pratique de paiement rapide.
• Les Etats membres peuvent continuer de maintenir et/ou de mettre en vigueur des lois et règlements favorables au créancier. 

Les nouvelles mesures sont optionnelles pour les entreprises, dans la mesure où elles acquièrent le droit de prendre des mesures, mais ne sont pas obligées de le faire. Dans certains cas, une entreprise peut souhaiter prolonger la période de paiement pour quelques jours ou quelques semaines afin de maintenir une bonne relation commerciale avec un client spécifique. Mais les nouvelles mesures sont obligatoires pour les autorités publiques. Elles doivent montrer l’exemple et montrer leur fiabilité et leur efficacité en honorant leurs contrats. 
Belga