mardi 31 juillet 2018

Le Pikkeling 2018, le festival des récoltes, à Meldert


Comme chaque année, le Pikkeling, le festival des récoltes, s’est déroulé cette année, entre 25 et 31 juillet, le dernier weekend de mois de juillet , dans la région de Faluintjes. Ce fois-ci, à Meldert.
Le Pikkeling, se déroule alternativement dans une des communes d’Alost : Herdersem, Meldert et Moorsel.
Le Pikkeling, est né en 1969, àl’initiative de Feu E. Callant et d’un nombre de personnes, pour protéger les communes rurales Meldert, Moorsel et Baardagem, de l’urbanisation de plus en plus rapide, qui se sont réunies dans une organisation qui va portera le nom de : Festival international du folklore. Aujourd’hui, l’organisation compte de milliers de personnes intéressées.

Les plus importantes activités de Pikkeling, sont la danse traditionnelle et la musique de divers pays du monde entier, le folklore international, les activités liées à la terre, l’artisanat, la gastronomie régionale.
Le festival « Pikkeling », c’est vraiment une ode, aux jeunes, même les plus petits,  les adultes et les adultes plus âges, avec des idées progressistes , plus que des idées conservatrices, qui sont réunies avec un point commun : l’amour pour la Mère Nature et le grand respect pour le passé et les ancêtres.
La joie de la récolte flamande est très fidèlement démontrée au cours de Pikkeling, d’où il ne manque pas de plats typiques, régionaux et de bonne bière !
Le folklore international est une des grandes attentions qui sont accordées dans le cadre de festival « Pikkeling ».
Cette année, des groupes folkloriques du Kenya, Mexique, Monténégro, ont mis « le feu » sur les scènes ! Spectacles présentés par  Els Borms et Daniel Crabbe.
Pour ne pas oublier les enfants, ont été organisées divers jeux d’animations, pour leur joie et pour apprendre à respecter les traditions millénaires, le respect l’un vers l’autre, dans une grande sociabilité. On peut mentionner ici, Carolien Crabbe, une de l’animatrice, bien impliqué dans l’action, comme tout sa famille, d’ailleurs, depuis des années.
L’animatrice Carolien Crabbe
Photo: Laetitia Roekens

De Pikkeling est un grand festival national où jeunes et vieux, vieux et jeunes, conservateurs et progressistes trouvent leur goût. Ils ont tous un point commun: leur amour de la nature et le respect du passé.
Depuis la création de festivale, les organisateurs ont réussi  à garder l'accès au pré du festival gratuitement pendant l'événement Pikkeling.
Cela reste possible jusqu'à aujourd'hui grâce à la coopération de nombreux sponsors de la région.

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo: Eugenia (Mihai) Delad

Photo prises par: Carolien Crabbe et  Laetitia Roekens

Photo: Laetitia Roekens


Photo: Carolien Crabbe

Photo: Carolien Crabbe

Photo: Carolien Crabbe
Photo: Carolien Crabbe

Photo-reportage réalise par Eugenia (Mihai) Delad  

samedi 21 juillet 2018

21 juillet, la fête nationale belge

La Fête nationale belge (Belgische nationale feestdag, en néerlandaise  Belgischer Nationalfeiertag, en  allemand) est célébrée le 21 juillet.

Bois importé : la Belgique augmente ses contrôles pour lutter contre le bois illégal


Les bois tropicaux sont à la mode : la Belgique en importe de grandes quantités chaque année. Malheureusement, certains lots sont d’origine illégale et contribuent à la déforestation. En 2017, la ministre Marghem a décidé l’engagement de 7 nouveaux inspecteurs au SPF Santé publique. Un de leurs objectifs est de mieux surveiller les importations de bois. Ces engagements ont été payants :  depuis octobre 2017, la cellule est opérationnelle et les inspecteurs ont pu effectuer 5 fois plus de contrôles que les années précédentes.

Les forêts sont essentielles à la vie : elles fournissent de l’oxygène, abritent une grande biodiversité et font vivre plus de 1,6 milliards de personnes dans le monde. Pour lutter contre l’exploitation illégale de bois, un règlement européen existe depuis 2013. Il oblige les entreprises qui souhaitent commercialiser du bois à appliquer le principe de diligence raisonnée : elles doivent réunir un maximum d’informations administratives sur les lots qu’elles achètent et évaluer le risque que du bois illégal entre dans la chaîne d’approvisionnement. Si le risque existe, les importateurs doivent effectuer des contrôles supplémentaires.

Malgré ce règlement, du bois illégal passe encore régulièrement nos frontières. Les autorités belges ont donc décidé de renforcer leurs contrôles. 7 nouveaux inspecteurs environnementaux ont été engagés en 2017 au sein du SPF Santé publique afin, notamment, de mieux informer les importateurs de bois sur la législation à suivre et de détecter les éventuelles infractions. En octobre, les contrôles ont commencé.

Sur 15 contrôles effectués, 11 entreprises ont été constatées en infraction. Les inspecteurs ont dressé 4 PV d’infraction et 7 PV d’avertissement. Si les importateurs ne régularisent pas leur situation, ils risquent des amendes importantes.

D’ici fin 2018, une vingtaine d’entreprises vont encore être contrôlées et les inspecteurs vont commencer à prélever des échantillons de bois. Si les analyses révèlent que le bois est d’origine illégale, des lots pourront être saisis.

Les inspecteurs environnementaux du SPF Santé publique surveillent également le commerce des espèces de bois tropicaux menacées d’extinction, qui est très réglementé au niveau international par la convention CITES. Il s’agit principalement de bois de palissandre, de bois de rose et d’afromosia. 

Pour tous leurs contrôles, les inspecteurs travaillent en partenariat avec l’administration des Douanes et Accises.

En multipliant les contrôles, le SPF Santé publique espère diminuer fortement le trafic de bois illégal. Les citoyens peuvent aussi contribuer à la sauvegarde des forêts, en achetant des produits labellisés FSC et PEFC. Ces labels offrent la garantie que le bois utilisé provient de forêts gérées durablement.

2017 : forte accélération de la lutte contre le trafic des espèces menacées


En 2017, la convention CITES, qui réglemente le commerce des espèces menacées, a été étendue à de nouvelles espèces. La Ministre de l’Environnement, Marie-Christine Marghem, a renforcé l’équipe CITES du SPF Santé publique afin de gérer au mieux la délivrance de permis et de contrôler d’avantage le marché des plantes et animaux protégés par la CITES. Voici les résultats de l’année écoulée.

En 2017, la cellule CITES du SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement a délivré 2871 permis (importations, exportations et réexportations) et 7189 certificats (pour le commerce intra-communautaire). Cette très forte augmentation de demande de certificats (plus du double des années précédentes) est due au fait que de nouvelles espèces ont été ajoutées à l’annexe 1 (qui protège les espèces les plus menacées) de la convention CITES, dont le perroquet Gris du Gabon, très prisé en Belgique. Dans l’Union, le commerce des animaux vivants portent essentiellement sur les perroquets, les tortues terrestres et les rapaces. 

Les importations de produits concernent principalement des articles en cuir de reptiles et du bois dur africain. 6000 m3 de sciage d’afrormosia en provenance du Cameroun et 2000 m3 de sciages et de grumes venant de RDC ont été importés en Belgique.

En septembre 2017, une cellule « Inspection Espèces » a été créée pour surveiller le commerce du bois et des espèces menacées. Les inspecteurs ont traité 160 dossiers d’octobre 2017 à mai 2018. Ils ont saisi 121 spécimens: des dents d’éléphants, des animaux naturalisés (dont une panthère noire), du corail, des bénitiers, mais aussi des rapaces et des perroquets vivants. Au total, les inspecteurs ont dressé 57 PV d’infractions. Ces dossiers de saisie ont été portés devant les tribunaux. 24 auditions ont été menées en collaboration avec la justice. Les juges prononcent des peines de plus en plus sévères : en octobre 2017, un ressortissant Belge a été condamné à 9 mois d’emprisonnement pour la capture de 334 tortues au Maroc.

La cellule Inspection Espèces collabore activement avec l’Administrations des Douanes et des Accises (pour les contrôles aux frontières), la police (pour des opérations ciblées) et l’AFSCA. Au cours de l’année 2017, ces services ont enregistré un total de 295 dossiers de saisies. Régulièrement, les experts du SPF Santé publique organisent des formations pour le personnel de la police et des douanes.

La Ministre, Marie Christine Marghem, voit dans ces résultats le fruit de son engagement dans la lutte contre la criminalité environnementale. L’engagement des nouvelles recrues au sein des services CITES a permis d’augmenter les contrôles et de contribuer efficacement à la sauvegarde des espèces menacées. 
(presscenter)