jeudi 23 novembre 2017

Instauration de l'infiltration civile comme méthode particulière de recherche



Sur proposition du ministre de la Justice Koen Geens, le Conseil des ministres a approuvé un avant-projet de loi modifiant le Code d’instruction criminelle en vue d’introduire des dispositions légales en matière d’infiltration civile.

L’avant-projet modifie le Code d’instruction criminelle afin d’élargir les trois méthodes particulières de recherche existantes (recours aux indicateurs, observation et infiltration) à une quatrième méthode particulière de recherche, l’infiltration civile.

Un infiltrant civil est une personne qui n’est pas un fonctionnaire de police et qui entretient, moyennant autorisation et sur instruction du ministère public (et sous contrôle d’une instance judiciaire), des contacts confidentiels, durables et ciblés, sous une identité fictive ou non, avec une ou plusieurs personnes concernant lesquelles il existe des indices sérieux qu'elles commettent des infractions dans le cadre d'une organisation criminelle ou des infractions terroristes.

L’application de l’infiltration civile se limite à la recherche et à la poursuite des formes de criminalité pouvant le plus fortement déstabiliser la société. L’infiltration civile ne peut s’appliquer que si l’enquête l’exige et si les autres moyens d'investigation ne semblent pas suffisants à la manifestation de la vérité. Il faut en particulier vérifier si l’infiltration policière ne serait pas suffisante pour atteindre le même objectif. L’identité et la qualité de l’infiltrant civil sont protégés en tout temps. Seuls les fonctionnaires de police impliqués et le ministère public en sont informés.

Le recours à un infiltrant civil ne peut donc livrer qu'une preuve corroborante. Les éléments de preuve obtenus en vertu de l'application d’une infiltration civile ne peuvent être pris en considération que s’ils sont corroborés dans une large mesure par d'autres éléments de preuve.

L’avant-projet est transmis pour avis au Conseil d’Etat.
Belga

Incendie à Forest: fin de la phase provinciale


Aujourd’hui, peu avant 13.00, un incendie a éclaté dans l’entreprise Milcamps à Forest. Il s’agit d’une usine qui fabrique des gaufres. Les services de secours sont arrivés très rapidement sur place. Immédiatement, d’importants dégagements de fumées ont été visibles de loin.  Il n’y a pas de victime et l’incendie est à présent sous contrôle.

La phase communale a été déclenchée à Forest. Compte tenu du fait que le dégagement de fumée impactait plusieurs communes bruxelloises, la phase provinciale a également été activée. Une école ainsi que les entreprises dans les environs ont été évacuées. Il a été demandé aux habitants dans le périmètre concerné de fermer portes et fenêtres. Le trafic ferroviaire à Bruxelles-Midi a été interrompu pendant une courte période.
L’incendie est à présent sous contrôle et la plupart des mesures de précaution sont levées. Quelques mesures de sécurité sont encore en vigueur dans l’environnement immédiat. Les phases provinciales et communales du plan catastrophe sont à présent levée.

samedi 11 novembre 2017

Incendie ENGIE Drogenbos

Situation sous contrôle - levée des mesures
Incendie ENGIE Drogenbos – les pompiers de Bruxelles annoncent que l’incendie est sous contrôle et que les mesures de qualité de l’air prises donnent des résultats normaux. Toutes les dispositions préventives de confinement demandées précédemment peuvent être levées. Il n’y a plus de risque pour la santé ni pour l’environnement.
Belga