mercredi 26 février 2014

Pandas, éléphants, ours polaires : tous sont protégés par la Convention CITES


Depuis dimanche dernier, le parc de Pairi Daïza accueille deux pandas, arrivés de Chine munis de leur  permis d’importation CITES. Mais connaissez-vous cette Convention qui traite du commerce international des espèces menacées ? Ce lundi 3 mars, CITES fêtera ses trente ans d’application en Belgique.
Le 3 mars, Journée Internationale de la faune et de la flore sauvages, un colloque organisé au Muséum des Sciences Naturelles, rassemblera scientifiques, douaniers, représentants d’ONG ou encore éleveurs d’espèces menacées afin de dresser le bilan de l’application de la Convention CITES e Belgique.
Le commerce des espèces emblématiques comme l’éléphant ou l’ours polaire suscite bien des polémiques. Faut-il viser une interdiction totale de la chasse (il est interdit de chasser l’éléphant dans la plupart des pays africains) ou contrôler la chasse via un tourisme durable (comme ce pourrait être le cas pour l’ours polaire) ? La réponse n’est pas toujours aussi simple qu’il n’y paraît.  L’exemple de l’aquaculture de l’esturgeon démontre que le commerce peut aussi être un moyen de survie pour des espèces en danger.  Alors que faut-il en penser ? Venez-vous faire une idée !

CITES offre une protection à plus de 34.000 espèces d’animaux et de plantes. Les produits dérivés et les parties d’animaux et plantes tels que peaux, viande, œufs, …, tombent sous le champ de la Convention CITES. Pour certaines espèces, le commerce est totalement interdit. D’autres espèces peuvent, sous certaines conditions, être commercialisées
(Belga)