samedi 21 décembre 2013

Le Président de l’Église en Belgique

Les chrétiens néo-apostoliques de Belgique sont heureux d’accueillir leur apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider. Primat d’une Église comptant dix millions de membres de par le monde, il est attendu dans la capitale, le dimanche 5 janvier 2014, pour un service religieux qui débutera à 10.00 heures. L’église néo-apostolique de l’avenue Rogier n’offrant pas suffisamment de place, la célébration aura lieu dans l’auditorium Canopée de l’hôtel « Dolce la Hulpe » (chaussée de Bruxelles).
En charge de Bruxelles et de la Wallonie, l’évêque Pascal Strobel est dans la joie : « La dernière visite d’un apôtre-patriarche en Belgique remonte à plus de dix ans. Pour nous, c’est là un événement rare et majeur. » Avec l’évêque Ruud Vis, son collègue dans le ministère, qui est en charge des fidèles de la Flandre, il est responsable de dix paroisses totalisant environ 700 membres à travers le pays. « Les membres de notre Église espèrent puiser, dans ce service divin, de précieuses impulsions pour leur vie de foi personnelle », dit encore l’évêque Strobel.
L’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider est de nationalité française et originaire de Strasbourg. Il est âgé actuellement de 54 ans. À l’occasion de la Pentecôte 2013, il a été ordonné dans le ministère suprême de l’Église, à Hambourg, lors d’un office religieux diffusé dans le monde entier. Wilhelm Leber, son prédécesseur, a pris sa retraite à l’âge de 65 ans, comme cela est d’usage au sein de l’Église néo-apostolique.
« À vrai dire, nous aurions aimé prendre part à ce service divin dans notre nouvelle église de Bruxelles Evère », explique encore l’évêque Strobel. Grâce au soutien financier des paroisses d’Allemagne et du Luxembourg, l’Église néo-apostolique a acquis, au 80 de l’avenue Franz Guillaume, un édifice digne qui est actuellement en complète rénovation. « Notre communauté de Bruxelles a connu une croissance si forte qu’il nous a fallu chercher une nouvelle église. » Les travaux de transformation seront achevés au cours de l’année prochaine.
L’Église néo-apostolique est issue, en 1863, de l’Église apostolique-catholique ; elle est présente en Belgique depuis les années 1950. « Dans le pays, dit encore l’évêque Strobel, nos communautés s’appuient en grande partie sur le bénévolat ; entre-temps, elles ont pris une touche tant européenne qu’africaine. »
Propice à la communion fraternelle, la musique joue un rôle important au sein des communautés néo-apostoliques. Ainsi le service religieux célébré par l’apôtre-patriarche Schneider sera-t-il rehaussé par les prestations d’un chœur et d’un orchestre. Outre dans la musique, les membres de nos communautés s’engagent notamment dans l’entretien et la décoration de nos églises. Les prêtres et autres personnes en charge des soins pastoraux dans les communautés accomplissent leurs tâches à titre bénévole. Ils poursuivent une carrière professionnelle et ont généralement une famille. Ce choix de l’Église s’inspire de l’exemple des apôtres bibliques que Jésus avait choisis parmi ceux qui exerçaient les métiers les plus divers dans la société d’alors.
Pour sa prédication, l’apôtre-patriarche Schneider renoncera sciemment à recourir à des notes manuscrites. « Lors de nos offices, les prédications sont en grande partie spontanées, laissant ainsi de l’espace aux pensées inspirées par Dieu », explique l’évêque Strobel.
Avec les grandes Églises, l’Église néo-apostolique professe les dogmes chrétiens fondamentaux, celui du retour de Jésus-Christ revêtant, en son sein, une importance particulière. Elle reconnaît la validité du sacrement du saint baptême d’eau administré dans d’autres Églises qui reconnaissent aussi le sien. Au sein de l’Église néo-apostolique, le mariage n’est pas conçu comme étant un sacrement, si bien que les personnes divorcées sont autorisées à participer à la célébration de la sainte cène. L’Église néo-apostolique ne vénère pas les saints.  

À savoir
L’Église néo-apostolique est une Église chrétienne ; sa doctrine de la foi se fonde sur la Bible. Comme au temps des premières communautés chrétiennes, les fidèles s’y préparent en vue du retour de Jésus-Christ. L’attente confiante en la réalisation de la promesse de Jésus est un élément essentiel de leur foi.
L’Église néo-apostolique administre trois sacrements : le saint baptême d’eau, le saint-scellé (la réception du don du Saint-Esprit) et la sainte cène.
Toutes les bénédictions et les actes liturgiques sont dispensés gratuitement. L’Église ne demande aucune subvention à l’État ; elle finance toutes ses dépenses au moyen des dons librement consentis par ses fidèles.
L’Église néo-apostolique est dirigée par quelque 350 apôtres, à la tête desquels il y a, depuis 2013, l’apôtre-patriarche Jean-Luc Schneider. Par mission des apôtres, des évêques, des anciens, des bergers, des évangélistes, des prêtres et des diacres œuvrent dans les communautés. L’apôtre-patriarche visite des communautés dans le monde entier, pour y célébrer des services divins. Après son passage à Bruxelles, il entamera un voyage qui le conduira en Afrique occidentale.
(Belga)