mardi 21 février 2012

Le Belge rêve d’une maison quatre façades avec piscine



Voici à ce jour plus de 50 ans que le Salon BATIBOUW donne le la dans la construction, la rénovation et la décoration intérieure grâce aux produits et services de ses quelque 1000 exposants. BATIBOUW se profile comme un véritable baromètre pour le secteur : plusieurs sondages sont donc réalisés tous les ans auprès du public visiteur. Cette fois, il était demandé au public de décrire l’habitation de ses rêves.
Le sondage réalisé auprès de pas moins de 3165 répondants a livré de surprenants résultats : les voici !

Le Belge moyen vit dans une habitation relativement modeste. Il n’occupe pas le genre de prestigieux palais et de châteaux tout confort que des hauteurs de Bel Air et Beverly Hills, mais bien, dans la majorité des cas, une maison quatre façades (31 % des sondés), une villa (12 %) ou un appartement (13 %). Seuls 3 sondés ont indiqué vivre dans un château.
Le Belge : plutôt sobre...
Nous, les Belges, ne rêvons ni d'un palais ni d'un loft ultra design. Une majeure partie des sondés (40 %) serait déjà aux anges de vivre dans un logement quatre façades. Un plus petit groupe verrait son logement un peu plus grand : 22 % des sondés espèrent devenir propriétaires de leur villa. La maison de maître (7 %) et la fermette (9 %) semblent avoir perdu quelque peu de leur charme.
 La maison idéale du Belge a une superficie comprise entre 100 et 300 m² (63 %).
Le public visiteur du salon BATIBOUW tient les environnements bruyants et fréquentés en sainte horreur : 34 % des sondés choisissent une commune paisible comme lieu de vie et 23 % d'entre eux une maison à la campagne au beau milieu des champs. La ville fascine visiblement moins le panel, puisque seuls 8 % des sondés optent pour l'agitation de la vie en ville.
... ou poule de luxe?
Une majorité (60 %) ne dirait pas « non » à une piscine sur leur terrain. 55 % des sondés rêvent également d'une cave à vin. Quatre participants sur dix rêvent d'un sauna privé et vingt-cinq pour cent voudraient leur propre « salle de cinéma ». Un sondé, ni plus ni moins étourdi par la fièvre d'Hollywood, déclare – après tout, rien n’est trop beau – qu'il aménagerait bien un héliport au fond de son jardin.
 Il ressort du sondage que le Belge est, de toute évidence, rallié par la cause environnementale. Pas moins de 92 % des sondés optent pour une habitation économique sur le plan énergétique ou passive. 8 % des sondés ne sont absolument pas sensibles à l’écologie.
Love VS Money
Pour les sondés francophones, l'achat d'une maison est le fruit d'une décision instinctive. 43 % déclarent avoir eu le coup de foudre pour leur habitation actuelle. De leur côté, les néerlandophones se laissent moins guider par leurs émotions : seuls 19 % déclarent avoir eu le coup de foudre. Chez les néerlandophones, le choix de l’habitation est surtout affaire de budget (31 %). La proximité par rapport à la famille et au travail s'avère un peu moins importante.
Il est aussi frappant de constater que les néerlandophones optent surtout pour une habitation cubiste ultramoderne à toiture plate tandis que les francophones préfèrent une maison contemporaine (pas ultramoderne ni classique, mais sobre). Le look industriel ne séduit que 2 % des sondés.

Plus de la moitié des participants au sondage (58 %) mentionnent un budget de jusqu'à 500 000 € pour la réalisation de l'habitation de leurs rêves. Et 43 % optent pour une nouvelle construction.
 Mais...

... nombreux sont les obstacles financiers sur le chemin qui conduit du rêve à la réalité. Qu’à cela ne tienne, une majorité de Flamands (55 %) se voit un jour habiter dans la maison de ses rêves. Les sondés francophones voient l’avenir sous un jour un peu plus morne : 53 % indiquent que vivre dans l'habitation de leurs rêves demeurera ni plus ni moins un rêve. Seuls 13 % des sondés l’ont déjà réalisé.