La Belgian Pride fait son coming-out | Invitation cérémonie d'ouverture presse 14 mai

Et enfin … la Belgian Pride le 14 mai 2011 En 2011, nous avons également fait le choix inédit de déplacer les festivités vers le centre ville, sortant de la « zone de confort » que constitue le Quartier Saint-Jacques pour les LGBTQI. En investissant ainsi la plus grosse artère bruxelloise, nous posons un geste fort, en concordance parfaite avec le concept « Pride4Every1 ». La Belgian Pride est donc un événement pour les personnes qui sont fières de ce qu’elles sont, et œuvre tout aussi bien à l’ouverture des esprits. A 14h, elle sera notamment le point de départ de la Parade. Conformément à l’une de nos trois thématiques développées cette année, l’inauguration de la Parade sera marquée par un esprit de solidarité, puisque juste avant, une minute de silence sera dédiée à toutes les personnes persécutées ou tuées dans le monde en raison de leur identité et/ou orientation sexuelle. Cérémonie d'ouverture de la Pride au Beursschouwburg de Bruxelles, Rue Orts de 12.30 à 13.30 en présence des prominents!

THE BELGIAN PRIDE La Belgian Pride fait son coming-out  Les 13 et 14 mai prochains, la capitale de l’Europe adoptera les couleurs de l’arc-en-ciel, à l’occasion de la 16e édition de la Belgian Pride.  Initié en 1995, ce qui était à l’origine une manifestation presque clandestine est aujourd’hui devenu un événement dont l’ampleur est exponentielle au fil du temps. Réunissant 2500 personnes à ses débuts, la Belgian Pride a en effet réussi à rassembler pas moins de 35000 personnes (soit 10 000 de plus que l’année précédente) dans le cœur de Bruxelles en 2010. De nouveau cette année, la diversité demeure centrale au sein de la Belgian Pride, l’occasion pour toutes les générations, les origines sociales, ethniques, et bien entendu toutes les identités et/ou orientations sexuelles, de sortir des endroits qu’ils fréquentent habituellement, pour se réunir au sein d’un seul et même endroit, de se rencontrer et se mêler tout en restant soi-même, le tout dans une ambiance des plus festives, et en plein centre ville.  Nous avons donc à nouveau choisi le thème « Pride 4 Every 1 » qui nous permet de mettre en lumière l’importance que nous accordons à la diversité, au sein de la société en général comme dans la population LGBTQI (Lesbienne, Gay, Bisexuelle, Transgenre, Queer, Intersexe) en particulier. En outre, il nous permet de faire le lien avec le « reste du monde », puisque le centre des festivités se déroulera hors du quartier Saint-Jacques, où se situent la plupart des établissements LGBTQI de Bruxelles. Il s’agit d’un choix audacieux mais réfléchi afin d’englober les avenues principales du centre-ville. Love goes beyond … les priorités de la Belgian Pride 2011 La Pride est l’occasion par excellence de faire la fête, certes, mais il ne faut pas perdre de vue le but originel d’un tel événement, qui a été créé pour servir de porte voix aux revendications du monde LGBTQI. Chaque année, la Belgian Pride développe ainsi, au travers d’activités et de démarches de sensibilisation, plusieurs thèmes, reflétant des problématiques liées à la communauté, et les traduit en véritables revendications politiques. Love goes beyond gender : lutte contre les stéréotypes de genres Ancrés depuis notre tendre enfance dans notre inconscient et par conséquent dans la société, les stéréotypes de genre sont encore aujourd’hui fort présents dans la société. Ces codes, selon lesquels un homme efféminé, une femme un peu masculine, une personne transgenre, un travesti, ou simplement le fait que deux hommes ou deux femmes ensemble reste « dérangeant », sont le terreau des comportements agressifs envers les LGBTQI.  La Belgian Pride dénonce les stéréotypes des genres, qui sont à la source de rapports conflictuels entre les individus, quelle que soit leur expression de genre (les garçons masculins ou efféminés, les femmes féminines ou masculines, mais encore les personnes androgynes, transgenres, intersexuées,…). Nous demandons aux pouvoirs politiques de tout mettre en œuvre pour que soit prôné le respect des expressions de genre au travers  des politiques menées notamment dans les domaines de l'éducation, du travail et de la santé. Qu'est-ce qu'un stéréotype de genre ? C’est la représentation que l’on se fait des genres (masculin/féminin) et des rôles sociaux que ces derniers sont supposés induire.  Outre les comportements caricaturaux qu’ils suggèrent, les stéréotypes de genres favorisent à leur tour d'autres clichés portant sur le rapport entre expressions de genres et orientations sexuelles.  On l'aura compris, les stéréotypes de genre génèrent des idées reçues, des craintes, des animosités et des détestations susceptibles d’empoisonner les relations entre individus. Il importe donc de déconstruire ces stéréotypes pour éviter qu'ils n'engendrent des comportements de rejet, des différences de traitement ou de la violence. Rappelons, à titre d’exemple, que de nombreux garçons font l'objet d'agressions du simple fait qu'ils sont efféminés (quelle que soit leur orientation sexuelle) ou que de nombreuses personnes transgenres se voient juridiquement contraintes d'adopter de manière irréversible toutes les caractéristiques du sexe opposé ou que des lesbiennes se font accostées pour des requêtes sexuelles et se font insultées, voire agressées.  Love goes beyond bullying at school: les jeunes LGBTQI et l’école Encore plus fragiles, les jeunes LGBTQI sont, et plus particulièrement dans leur environnement scolaire, trop peu encadrés d’un point de vue pédagogique et vivent souvent mal le fait de se poser des questions sur leur identité et/ou orientation sexuelle, parce qu’ils pourraient trancher avec la « normalité », parce qu’ils feront l’objet d’insultes, et se retrouveront trop souvent marginalisés. Faire leur coming out dans un tel contexte relève donc de l’impossible, et cette pression est malheureusement la plupart du temps lourde de conséquences.   L’insulte à caractère homophobe est la plus répandue dans les classes et les cours de récréation. Elle est tellement banalisée qu’elle n’est même pas relevée par le personnel enseignant et éducatif. Beaucoup de jeunes ne connaissent même pas la signification des insultes qu’ils profèrent. Tout concourt à donner une impression d’actes bénins, sans gravité.  Au même titre que l’injure raciste ou sexiste, les violences verbales à caractère homophobe peuvent induire des violences physiques à l’encontre d’élèves boucs émissaires. À l’âge où les enfants et les adolescents découvrent leur propre sexualité, ceux et celles qui se sentent attiré-e-s par des personnes de même sexe n’ont le choix qu’entre le silence, autour d’un sujet considéré comme tabou à l’école, et représentations négatives véhiculées par les railleries et plaisanteries.  Statistiquement, il y a plusieurs dizaines d’enfants ou d’adolescents LGBTI dans chaque école. Il y a dans toute école des enseignants, des éducateurs LGBTI ainsi que des homoparents. Ceci participe à la richesse et à la diversité de notre société. La curiosité, que toute pédagogie doit stimuler, passe par la découverte les uns des autres et la mise en question des idées reçues. Combattre l’homophobie à l’école devient de ce point de vue un enrichissement de la communauté pédagogique tout entière et des jeunes qui sortiront de notre enseignement Love goes beyond nationality : la solidarité internationale Lorsqu’ils craignent d’être poursuivis et ne peuvent s’exprimer librement, les personnes LGBT se voient obligées de fuir leur pays. Dans le nôtre, ils sont également à la recherche de sécurité et de protection. L’accueil de ces personnes fait partie du programme de nos organisations. Les réfugiés et demandeurs d’asiles LGBT doivent avoir la possibilité de jouer un rôle actif au sein de nos organisations. Leurs connaissances et compétences sont nécessaires afin de renforcer la solidarité et la coopération entre les mouvements internationaux LGBT. En Afrique du Nord et au Moyen Orient, il y a une tendance générale vers une démocratisation du pouvoir. Ceci a définitivement des conséquences pour les personnes LGBT qui y vivent. En tant qu’organisations belges pour la défense des LGBT, nous voulons accentuer ces tendances et soutenir la démocratisation. Les nouveaux dirigeants doivent à leur tour respecter pleinement les droits de chacun, y compris des personnes LGBT. En collaboration avec ceux qui ont fuit, nous souhaitons aider les mouvements LGBT de ces pays à faire entendre leur voix. Les progrès à faire sont encore énormes sur ces trois points, et c’est la raison pour laquelle nous avons choisi ces priorités cette année. Un programme détonant … la Semaine arc-en-ciel 2011 Au-delà de la légèreté qu’un événement comme la Belgian Pride peut évoquer dans l’inconscient collectif, nous désirons également faire de notre événement une vitrine pour l’ensemble des associations LGBTQI, de Belgique et d’ailleurs, qui désirent faire connaître leurs activités, leurs opérations.  Ce sera également l’occasion pour nous de nous intéresser à des problématiques touchant le monde LGBTQI, mais fort peu abordées dans les médias traditionnels. L’édition 2011 de la Belgian Pride sera ainsi placée sous le signe de la lutte contre les stéréotypes, qui minent encore la communauté et qui donnent lieu à de violentes dérives, de la solidarité envers les pays, encore nombreux, criminalisant et condamnant lourdement l’homosexualité souvent pour des raisons religieuses et culturelles. Comme chaque année, la Belgian Pride sera précédée de la « PrideWeek », qui démarrera dès le 6 mai. Plus de 100 activités seront organisées dans toute la Belgique durant cette semaine. Le 6 mai, après une réception à l’hôtel de Ville, la traditionnelle mini-pride fera le tour du centre historique de Bruxelles, passant notamment devant un Manneken Pis habillé de son costume de circonstance.  Pendant cette semaine, le drapeau arc-en-ciel flottera sur la façade de nombreuses maisons communales, et débats, actions politiques, performances artistiques, ateliers, rencontres et fêtes seront programmées aux quatre coins du pays.  Le programme complet se trouve dans le Pride Pocket, et est également disponible sur notre site www.thepride.be  Et enfin … la Belgian Pride le 14 mai 2011 En 2011, nous avons également fait le choix inédit de déplacer les festivités vers le centre ville, sortant de la « zone de confort » que constitue le Quartier Saint-Jacques pour les LGBTQI. En investissant ainsi la plus grosse artère bruxelloise, nous posons un geste fort, en concordance parfaite avec le concept « Pride4Every1 ». La Belgian Pride est donc un événement pour les personnes qui sont fières de ce qu’elles sont, et œuvre tout aussi bien à l’ouverture des esprits. La Bourse sera cette année le point central de toutes les activités au programme du weekend de la Belgian Pride.  A 14h, elle sera notamment le point de départ de la Parade. Conformément à l’une de nos trois thématiques développées cette année, l’inauguration de la Parade sera marquée par un esprit de solidarité, puisque juste avant, une minute de silence sera dédiée à toutes les personnes persécutées ou tuées dans le monde en raison de leur identité et/ou orientation sexuelle.  Grande nouveauté de cette année, un podium sera installé au pied de la Bourse. Dès 14h, notre Mainstage assurera un show explosif, avec des performances d’artistes internationaux, comme les new yorkaises de The Bettys, groupe phare de la série « The L-Word », Tonnic, célèbre DJ londonienne, des spectacles, des strip-teaseurs brésiliens, des danseurs, des drag queens, le concours de Mister Gay Belgium, ainsi que la grande finale de l’Eurovision, le tout animé par un duo des plus atypiques : Karolin Debecker de la radio néerlandophone MNM, et l’artiste internationale LaDiva Live. Et parce que tout le monde aime les surprises, nous ne serons pas en reste puisque LaDiva Live a également écrit et composé une chanson dédiée à la Belgian Pride. A découvrir sur nos podiums donc, le 14 mai. Dès 14h également, le Pride Village accueillera les différents visiteurs avec ses stands d’informations, d’animation, et de dégustation diverses. Le podium situé rue Orts, devant le Beurschouwburg, ravira les inconditionnels du festival de l’Eurovision, avec une retransmission live du Concours sur grand écran. Pour les visiteurs accompagnés de leurs enfants, un Children’s Village, avec manège, château gonflable, et animations adaptées fera la joie des petits; l’occasion également pour les plus grands de se reposer, verre de cava à la main, dans le Quiet Corner qui y sera installé.  Pour les amateurs d’ambiances plus tropicales, le Brazilian Meeting Point, avec animation et bar à cocktail, vous attendra du côté du Plattesteen dès la fin de la Parade.  Les plus curieux, ou fétichistes du cuir avertis trouveront, quant à eux, leur bonheur auprès du Leather Meeting Point, situé en face de l’Ancienne Belgique, où DJ Boot et un bar les attendront. Vous l’aurez compris, le 14 mai prochain, Bruxelles deviendra, le temps d’un weekend, le centre du monde pour les LGBTQI et leurs amis, à l’occasion d’une Belgian Pride ouverte à tous et à tous les goûts. Alors, si vous êtes fiers de ce que vous êtes, que vous voulez le montrer, et si bien sûr vous êtes pour l’ouverture des esprits, nous vous attendons nombreux ! (Belga)