Au 1er avril 2011, plus de 1400 médicaments originaux post-brevet ont baissé de prix. Conséquence de différentes mesures prises au second semestre 2010 en concertation avec le secteur (bio)pharmaceutique, cette baisse de prix engendre une économie de près de 50 millions d’euros pour l’assurance maladie. Les anciens médicaments de marque représentent à ce jour 40 % des « médicaments bon marché ». Ainsi la Belgique dispose-t-elle d’un marché post-brevet unique où le développement de médicaments innovants n’est pas en reste. |
Au 1er avril 2011, plus de 1400 médicaments originaux post-brevet ont baissé de prix. Conséquence de différentes mesures prises au second semestre 2010 en concertation avec le secteur (bio)pharmaceutique, cette baisse de prix engendre une économie de près de 50 millions d’euros pour l’assurance maladie. Les anciens médicaments de marque représentent à ce jour 40 % des « médicaments bon marché ». Ainsi la Belgique dispose-t-elle d’un marché post-brevet unique où le développement de médicaments innovants n’est pas en reste. Les baisses de prix du 1er avril qui s'appliquent à des médicaments post-brevet varient entre 1,43 % et 44 %. En effet, les médicaments dont le brevet expire le 1er avril et qui tombent dans le remboursement de référence voient leur prix ex-usine* diminuer de 44 %. Un médicament avec un prix ex-usine de 100 euros affichera désormais un prix ex-usine de 55,89 euros. Exemples évocateurs de médicaments de marque post-brevet qui sont passés le 1er avril dans le système de remboursement de référence : • un médicament contre l’ostéoporose. Depuis le 1er avril, ce médicament a un prix ex-usine de 110,80 euros (grand conditionnement), au lieu de 198 euros. • un médicament contre le cancer, notamment le cancer du sein, du poumon, de la prostate et de la tête et du cou. Son prix ex-usine passe à 320 euros (grand conditionnement), tandis que ce même conditionnement coûtait encore 590,37 euros au 31 décembre 2010. Parallèlement aux baisses de prix du 1er avril, d’autres mesures d’économie ont été introduites telles que la réduction des enveloppes forfaitaires pour les médicaments au sein des hôpitaux et l’augmentation du quota pour les médecins en matière de « prescriptions bon marché ». L’ensemble des efforts d’économie supportés cette année par le secteur se monte à 65 millions d’euros. Le secteur paie également, tout comme les années précédentes, une taxe sur son chiffre d’affaires de 250 millions d’euros. En outre, les prix des médicaments remboursés dans notre pays ne sont pas liés à l’inflation, ce qui représente une économie supplémentaire de 76 millions d’euros sur base annuelle pour l’assurance maladie. Ces deux dernières années, le secteur pharmaceutique a supporté respectivement 90 % et 65 % des économies au sein de l’assurance maladie. La politique des « médicaments bon marché » renforce l’ancrage de l’industrie innovante La situation unique de notre marché post-brevet, due à la contribution majeure des anciens médicaments de marque, renforce l’ancrage de l’industrie (bio)pharmaceutique innovante en Belgique. En effet, dans notre pays, la R&D de médicaments innovants est notamment financée par les revenus de la vente des « médicaments bon marché » originaux, lesquels représentent à ce jour 40 % des « médicaments bon marché ». Ce qui est tout bénéfice pour le patient qui peut continuer son traitement habituel. Grâce au maintien de l’observance du patient et aux baisses de prix imposées, l’assurance maladie peut à son tour réaliser d’importantes économies. Le nombre total de « prescriptions bon marché » représente entre-temps 46 % du marché des médicaments, contre 40,5 % en 2008 et 17,04 % en 2004. Ce qui porte la part totale des « médicaments bon marché » à un niveau comparable à la part des génériques dans les pays voisins. Les économies réalisées dans notre pays via les « médicaments bon marché » peuvent contribuer à un meilleur remboursement et à un accès plus rapide des patients belges aux innovations thérapeutiques. |
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