dimanche 28 septembre 2014

Perception et traitement de la ménopause - Résultats d'une enquête

A la demande de Boiron, Dedicated a réalisé entre fin août et début septembre une enquête en ligne sur un échantillon représentatif de 700 femmes entre 45 et 55 ans afin de connaitre les opinions et comportements des femmes en période de ménopause (45-55 ans) par rapport aux bouffées de chaleur et aux traitements.

Opinions et comportements des femmes en période de ménopause (45-55 ans) par rapport aux bouffées de chaleur et aux traitements.

4 femmes sur 5 (pré-) ménopausées entre 45 et 55 ans ressentent des bouffées de chaleur. Les bouffées de chaleur sont considérées comme un des symptômes les plus gênants de la ménopause.

Méthodologie et échantillon
Ce sondage en ligne, réalisé entre fin août et début septembre, a porté sur un échantillon strictement représentatif de femmes belges âgées de 45 à 55 ans (l’échantillon des 700 répondantes est représentatif des 862.000 femmes qui composent l’univers de référence). 

Perception et symptômes

- Les associations d’idées spontanées sur la ménopause révèlent immédiatement le caractère très pénible de cette période pour les femmes : de nombreux symptômes sont spontanément associés à la ménopause dont en premier lieu les bouffées de chaleur (71% de mentions spontanées).
- Les symptômes ressentis par les femmes pré-ménopausées ou ménopausées sont véritablement très nombreux et précoces. Ainsi, « ressentent » ou « ont ressenti » les symptômes suivants (réponses assistées) :
 84 % des bouffées de chaleur
 81 % des coups de fatigue
 78 % des sueurs nocturnes
 78 % des troubles du sommeil
 …

- En ce qui concerne les bouffées de chaleur plus spécifiquement, elles sont considérées comme étant « très dérangeantes » (67%) :
 36% estiment en avoir souffert ou en souffrir « très fortement » et 31% « assez fortement »; à peine 17% des femmes interrogées estiment en avoir souffert ou en souffrir « assez légèrement » ou « pour ainsi dire pas ».
 51% des femmes estiment qu’il s’agit d’un des 3 symptômes « les plus gênants » (suivi pour 33% par les sueurs nocturnes et 23% par les troubles du sommeil). 
 Le ressenti négatif des bouffées de chaleur augmente avec l’âge  (44% chez les 45-48 ans, 49% chez les 49-52 ans , 58% chez les 53-55 ans).

- Les épisodes de bouffées de chaleur semblent également fréquents : parmi les femmes qui ont souffert ou qui souffrent encore de bouffées de chaleur, 50% en souffrent/en ont souffert au quotidien (« en continu » 4%, « plusieurs fois par jours, tous les jours ou presque » 35% et « environ une fois par jour, tous les jours ou presque » 11%).  Ce sont surtout les femmes qui en souffrent ou qui en ont souffert au quotidien qui se traitent ou qui se sont traitées.

Le traitement des bouffées de chaleur

- 29% des femmes exposées à des bouffées de chaleur se traitent (17%) ou se sont traitées (12%) pour leurs bouffées de chaleur.
- 47% déclarent ne connaître aucun traitement.
- Les traitements actuellement suivis ou qui ont été suivis sont les suivants (possibilité de citer plusieurs traitements) :
• les THS : 13%
• les traitements à base de soja : 12%
• autres traitements phytothérapiques : 12%
• les compléments alimentaires :   5%
• les traitements homéopathiques :   2%
- Les femmes qui se traitent ou qui se sont traitées en ont toutes parlé avec leur médecin: entre 50 et 60% « avec leur généraliste  » et une proportion identique « avec leur gynécologue ». 
- La satisfaction générée par les traitements est généralement « médiocre », à l’exception des THS: « tout à fait satisfaites » ou « assez satisfaites » :
• 76% des femmes qui ont suivi une THS
• 52% des femmes qui ont suivi un traitement phytothérapique (autre que soja)
• 48% des femmes qui ont suivi un traitement à base de soja
- Les freins au traitement (chez les femmes souffrant de bouffées de chaleur qui n’adoptent pas de traitement) sont principalement :
• le manque de notoriété de ces traitements (47%)
• le coût (chers, pas remboursés…)
• les réticences traditionnellement associées aux THS: opposition/réticences   «  de principe », craintes d’augmentation du risque de cancer,  mauvaise réputation des THS,…
(Belga)