Les Belges
compensent l’augmentation du prix des habitations par des montants d’emprunt
supérieurs, des apports personnels plus élevés et un taux de base plus bas.
Louvain, le 23 février 2012 – Comment évolue le crédit habitation des Belges
en temps de crise ? Immotheker a analysé la chose grâce à 5.000 de ses
clients et a comparé les grands changements entre 2007 (avant la crise) et
aujourd’hui. Dans cette étude, Immotheker a fait une distinction entre les
célibataires et les couples, les « starters » (ceux qui achètent une
habitation pour la première fois) et les « cavaliers » (ceux qui vendent une
habitation qui leur appartient pour en acquérir une nouvelle).
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Il ressort
de l’étude des tendances d’Immotheker que les Belges contractent un emprunt 6
% plus important que cinq années auparavant pour acquérir leur propre
habitation. La durée d’emprunt moyenne reste presque inchangée (24,6 ans en
2011 contre 24,8 ans en 2007). Une fois tous les calculs faits, les Belges
paient – malgré leur emprunt supérieur – chaque mois en moyenne le même
montant que 5 ans auparavant. Ceci s’explique entre autres par le fait qu’ils
déboursent des apports personnels supérieurs pour leur projet et que le taux
de base moyen est passé de 4,60 % à 3,82 %. Les Belges font donc preuve de
créativité étant données les conséquences du climat économique capricieux. À
condition de faire les bons choix, leur habitation reste finançable et ils
peuvent donner corps à leur rêve de briques.
1ère tendance : les Belges investissent 20 % de capital propre en plus dans
leur habitation
Une étude menée auprès de 5.000 clients d’Immotheker a montré que les Belges
déboursent 15.000 euros en plus de leur propre capital qu’il y a cinq ans pour
acheter leur habitation. En 2011, les Belges ont investi 84.467 euros, soit
21 % de plus que le capital propre dépensé en 2007, à savoir 69.850 euros.
Les différences entre les célibataires et les couples sont frappantes en la
matière.
La situation des couples
Aujourd’hui, les couples de starters dépensent 17 % de capital propre de plus
qu’il y a cinq ans. L’investissement des starters est ainsi passé de 59.000
euros à 69.000 euros. Pour les couples de cavaliers, le capital propre
déboursé a augmenté encore un peu plus, à savoir de 18 %. Leur apport est
ainsi passé de 140.000 euros à 165.000 euros en cinq ans.
La situation des célibataires
Le célibataire starter investit aujourd’hui en moyenne 6,5 % de capital
propre en plus qu’il y a cinq ans. Il met en moyenne 66.000 euros à lui sur
la table (contre 62.000 euros en 2007). La situation du célibataire cavalier
est tout autre : il investit 33,6 % de capital propre de plus qu’en 2007. Son
apport personnel est ainsi passé de 110.000 euros en 2007 à 155.000 euros en
2011.
2ème
tendance : l’emprunt habitation sur 30 ans gagne en popularité
La popularité croissante des emprunts habitation à long terme est connue de
tous depuis plusieurs années. Avec la crise financière de 2008, de plus en
plus de gens ont opté pour des emprunts à 30 ans. Cette année-là, 35 % des
emprunts Immotheker avaient cette durée. Ce pourcentage s’est maintenu les
deux années suivantes, mais depuis 2011, l’emprunt habitation à 30 ans a
encore progressé, si bien qu’il représente désormais 40 % des emprunts
totaux. Immotheker ne prévoit cependant pas d’augmentation de ce pourcentage,
car les Belges achètent une habitation à un âge de plus en plus avancé.
Aujourd’hui, l’âge moyen d’acquisition d’une première habitation est de 34 ans
(contre 31 ans quelques années plus tôt).
3ème tendance : le montant du remboursement mensuel a atteint un plafond
En 2011, les Belges ont payé en moyenne 926 euros par mois pour leur emprunt
habitation, soit à peine 4 euros de plus que cinq ans auparavant. Plus
surprenant encore, nous avons remarqué que le montant remboursé mensuellement
par les propriétaires isolés a légèrement diminué. Nous en concluons donc que
la charge de remboursement mensuelle a atteint son plus haut plafond. Une
autre raison qui nous le fait penser est la progression limitée des salaires
moyens réels entre 2007 et 2011 (à savoir de 2.877 à 2.961 euros).
4ème tendance : les Belges n’empruntent que ce dont ils ont besoin
De moins en moins de Belges empruntent plus que le montant strictement
nécessaire pour l’achat de leur habitation. Alors qu’en 2007, près d’un Belge
sur quatre empruntait un montant supplémentaire pour couvrir les frais
d’acquisition, ce pourcentage est tombé à 8 % en 2011. Il apparaît donc que
les Belges financent presque toujours les frais d’acquisition sur leurs
propres deniers.
Quelques différences de tendances frappantes entre couples et célibataires
1. L’emprunt habitation des couples a plus progressé que celui des
célibataires
Ces cinq dernières années, l’emprunt habitation moyen d’un célibataire n’a
augmenté que de 2,5 % (125.000 euros contre 122.000 euros en 2007). Chez les
couples, la progression est significativement plus forte, à savoir de 9 %
(196.000 euros en 2011 contre 180.000 euros en 2007).
2.
Les célibataires investissent plus de capital propre dans leur projet
immobilier
Le célibataire starter consacre aujourd’hui en moyenne 35 % de capital propre
à son projet immobilier. Vu cet apport personnel supérieur, il n’emprunte en
moyenne que 65 % du coût total du projet (le montant moyen emprunté s’élève à
125.000 euros pour un coût de projet de 195.000 euros). Les couples de
starters empruntent en moyenne jusqu’à 75 % du coût du projet (le montant
moyen emprunté est de 196.000 euros pour un coût de projet de 265.000 euros).
Chez les cavaliers aussi, nous constatons que les célibataires investissent
en moyenne plus de capital propre (57,6 %) que les couples (45,4 %).
Quelques différences de tendances frappantes entre les starters et les
cavaliers
1. Le montant de l’emprunt augmente le plus auprès des cavaliers
Alors que le montant moyen de l’emprunt des starters a progressé de 9 % entre
2007 et 2011, il a augmenté de 14,9 % en moyenne pour les cavaliers. Ceux-ci
empruntent aujourd’hui 200.000 euros en moyenne, contre 174.000 en 2007.
2. Les cavaliers investissent plus de capital propre
Il ressort de notre analyse que les cavaliers empruntent actuellement en
moyenne 55 % du prix total de leur projet immobilier (200.000 euros d’emprunt
habitation pour un coût de projet de 366.000 euros). Chez les starters, ce
montant s’élève à 75 % (196.000 euros pour un coût de projet de 265.000
euros).
(Belga)
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jeudi 23 février 2012
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