mardi 19 avril 2011

Vous savez maintenant que faire en cas d’accident nucléaire !

Du 14 mars au 16 avril, le Centre de Crise du SPF Intérieur, en collaboration avec l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire, a mené une campagne nationale d’information sur le risque nucléaire ainsi qu’une pré-distribution des nouveaux comprimés d'iode stable autour des sites nucléaires dans notre pays. Avec plus de 72.000 visiteurs en 1 mois, le site web www.risquenucleaire.be est devenu la référence pour comprendre le risque et savoir que faire en cas d’accident nucléaire. L’information sur le risque nucléaire et les comprimés d’iode sont désormais pour l’avenir disponible en permanence.
Une information disponible 24h/24 

Afin de centraliser l’information sur le risque nucléaire et de répondre à toutes les questions que le citoyen se pose sur les plans d’urgence ou encore sur ce qu’il doit faire (ou ne pas faire) en cas d’accident nucléaire, un nouveau site web avait été lancé le 14 mars.  Il a eu, en 1 mois, plus de 72.000 visiteurs. La majorité des visiteurs souhaitaient vérifier s’ils habitaient ou non dans une zone nucléaire. Les autres pages les plus visitées concernaient les nombreuses questions-réponses disponibles en ligne, la rubrique “que pouvez-vous faire” ou encore l’information générale sur le risque nucléaire en Belgique.

Ce site web restera désormais accessible en permanence afin de mettre en continu une information actualisée sur le risque nucléaire à disposition du citoyen.

Dans le cadre de cette campagne, le Centre de Crise avait également mis en place un numéro d’information (0800/14.689) pour répondre aux questions de la population. Les appels concernaient principalement des situations locales dans les zones de 20km. La plupart des personnes trouvaient des réponses sur le site web de la campagne.  En 1 mois, 2230 personnes ont téléphoné au numéro d’information. Le 0800/14.689 restera ouvert jusqu’à la fin du mois d’avril.



Une pré-distribution réussie 

En parallèle, le Centre de crise a organisé la pré-distribution de comprimés d’iode stable dans les 20km des sites nucléaires en Belgique (10km pour l’IRE). Durant la campagne, d’après les premiers chiffres temporairement disponibles, 9580 collectivités (crèches, écoles, entreprises, cinémas, centres commerciaux, agences bancaires, …) ont demandé des comprimés d’iode. 

Quelques 2 millions de boîtes seront par ailleurs disponibles au niveau des stocks des autorités belges. Cette réserve stratégique pourra être éventuellement distribuée en cas d’accident nucléaire directement auprès des citoyens concernés par la situation.

La pré-distribution des comprimés d’iode stable dans les zones concernées ne s’arrête pas le 16 avril 2011. En effet, les particuliers qui n’auraient pas eu le temps de s’en procurer, ainsi que les nouveaux habitants des communes concernées, pourront toujours dans les mois et années à venir se rendre avec les cartes SIS des membres de leur famille auprès d’une pharmacie locale afin de recevoir gratuitement leurs comprimés. Pour recevoir leurs boîtes, les collectivités peuvent toujours remplir le formulaire sur le site web http://www.risquenucleaire.be . 

Les événements au Japon ont indéniablement contribué à sensibiliser la population au risque nucléaire et à l’importance d’avoir chez soi ces comprimés d’iode. Cependant, il est à rappeler que ces comprimés ne doivent être ingérés qu’après une recommandation expresse des autorités en ce sens. 



Des bons réflexes appris

De cette campagne et pour la sécurité du citoyen et de sa famille, il est surtout important que chacun retienne les  5 bons réflexes à adopter : 
• Rentrez ou restez à l’intérieur d’un bâtiment,
• Fermez les portes et fenêtres, 
• Soyez à l’écoute des médias,
• Evitez de téléphoner,
• Laissez vos enfants à l’école.  

Dans tous les cas, la mise à l’abri constitue une mesure simple, rapide et efficace à mettre en œuvre pour votre propre protection en cas d’accident nucléaire.


La campagne nationale d’information sur le risque nucléaire ainsi que la pré-distribution des comprimés d’iode feront l’objet prochainement d’une évaluation avec les différents partenaires impliqués.